Daredevil sur Disney+ : pourquoi c'est toujours la meilleure série Marvel

Arnold Petit | 1 juillet 2022 - MAJ : 01/07/2022 15:24
Arnold Petit | 1 juillet 2022 - MAJ : 01/07/2022 15:24

Tout juste arrivée sur Disney+, Daredevil reste une des meilleures séries produites par Marvel, et encore plus face à Falcon et le Soldat de l'Hiver, WandaVision, Loki, Hawkeye et compagnie.

En 2015, après le succès relatif des Agents du S.H.I.E.L.D. et d'Agent Carter, Daredevil débarquait sur Netflix. Cette nouvelle création de Marvel devait non seulement faire oublier l'échec du film sorti en 2003 avec Ben Affleck (le film Daredevil est un peu mieux en Director's Cut), mais aussi servir d'introduction pour le Démon de Hell's Kitchen avant qu'il soit réuni aux côtés de Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist dans une autre mini-série, The Defenders (sur le même modèle que les Avengers avec leurs films).

Trois saisons et sept ans plus tard, la série créée par Drew Goddard (Cloverfield, World War Z, La Cabane dans les Bois) autour du héros aveugle devenu justicier est toujours considérée comme une des meilleures adaptations de super-héros et une des meilleures productions de Marvel à l'écran, cinéma et télévision confondus (avec Legion).

Et alors que les séries de Marvel Television de Netflix vont arriver sur Disney+ le 29 juin et que le Matt Murdock de Charlie Cox et le Wilson Fisk de Vincent D'Onofrio ont fait leur retour au sein du MCU dans Spider-Man : No Way Home et Hawkeye, c'est le moment idéal de se souvenir pourquoi Daredevil était aussi exceptionnel (encore plus à côté des nouvelles séries de Marvel sur Disney+).

 

Daredevil : photoSous l'aile du Diable

 

MAN WITHOUT FEAR

Dès l'introduction, la note d'intention était claire : le jeune Matt Murdock est allongé sur le pavé en train de hurler après un accident. Il apparaît ensuite à l'âge adulte dans un confessionnal, demandant pardon pour "ce qu'il s'apprête à faire", puis le justicier masqué sauve plusieurs femmes d'un trafic d'êtres humains en cassant la gueule des criminels, même après les avoir envoyés au sol. En une scène, la série montrait son héros, son origine, son handicap, sa relation avec son père, son conflit moral, sa quête de justice et sa rage vengeresse, mais surtout qu'elle était sombre et violente, exactement comme Marvel l'avait annoncé.

Avec ses scènes d'action au corps à corps impressionnantes et sa réalisation plus travaillée que les autres productions du genre, Daredevil s'est immédiatement démarqué du tout-venant super-héroïque à une époque où les Avengers s'apprêtaient à affronter Ultron et où les séries comme Gotham, Arrow ou The Flash oscillaient entre l'amusant et le médiocre, faute de budget ou d'ambition.

 

Daredevil : photo, Charlie CoxQue la concurrence repose en paix

 

Au bout d'un épisode seulement, le réalisateur Phil Abraham et le scénariste Drew Goddard avaient installé le héros dans un univers urbain et réaliste bien éloigné des menaces interplanétaires et des effets spéciaux de Marvel Studios. Une cité sinistre, poisseuse, qui pourrait tout à fait rivaliser avec le Gotham de The Batman en termes d'infamie, de criminalité et de corruption.

Steven S. DeKnight (Angel, Smallville, Spartacus), réalisateur et scénariste de la série, avait raconté qu'il avait puisé dans des oeuvres comme French Connection, Un après-midi de chien ou The Wire pour créer cette atmosphère viscérale et dans The Raid pour les combats. Des hommages au polar, au film noir et au cinéma asiatique qui se remarquaient et qui prouvaient la volonté des producteurs et des créateurs de proposer plus qu'une simple série de super-héros.

Daredevil n'a pourtant pas révolutionné les adaptations de comics ou la figure super-héroïque, et plusieurs passages de la première saison évoquaient d'ailleurs Batman lorsque le justicier élimine les voyous uns après les autres en restant dans l'obscurité ou quand il prend une grosse voix pour les interroger après les avoir tabassés.

 

Daredevil : photoPapiers du véhicule, s'il vous plaît

 

Cependant, la série s'est distingué par sa mise en scène maligne et audacieuse, sa photographie aux tons malades qui jouait sur les ombres et pour avoir dépassé une limite que Marvel n'avait alors jamais franchie : celle de la violence graphique, avec du sang, des mâchoires pétées, des têtes décapitées à coups de portières et des types qui utilisent les côtes d'un cadavre pour se faire un poignard en prison.

Ce niveau de violence et de maîtrise à l'image qui n'avait été encore jamais vu dans aucune adaptation de Marvel (et qui n'a plus été atteint depuis) a largement contribué à rendre la série inoubliable. Le combat dans le couloir filmé en travelling dans la saison 1, le plan-séquence dans l'escalier de la saison 2 ou l'évasion de la prison et le combat dans les bureaux dans la saison 3 sont autant de scènes qui sont encore citées comme des références aujourd'hui. Les capacités athlétiques et sensorielles du héros étaient constamment exploitées et brillamment retranscrites à l'écran, qu'il soit face à un ou dix ennemis.

Daredevil a totalement renouvelé la manière de concevoir et d'appréhender les séries de super-héros et les productions de Marvel. Et ce n'est sans doute pas un hasard si le plan-séquence durant les corps au corps s'est démocratisé et retrouvé dans plusieurs oeuvres par la suite, comme Arrow ou Atomic Blonde.

 

 

GUARDIAN DEVIL

Au-delà de ses idées visuelles, Daredevil est aussi une des meilleures séries de Marvel pour ses personnages et les thèmes qu'elles abordaient à travers eux. À commencer par Matt Murdock, un héros handicapé, meurtri, contradictoire, un homme qui voudrait faire la fierté de son père et défendre les opprimés et les personnes injustement exploitées en tant qu'avocat avec ses amis, mais qui est convaincu qu'il ne pourra combattre le crime qu'avec ses poings.

Enfiler son masque va non seulement à l'encontre de tout ce qu'il incarne en tant qu'homme de loi et de ce qu'il croit en tant que catholique, mais cette mission divine qu'il s'est lui-même donnée est le seul moyen pour lui de ne pas laisser sa rage le consumer au milieu du "monde en flammes" qui a remplacé sa vue.

Nuit après nuit, martyr ou samaritain, le justicier apprend de ses erreurs, s'améliore, se rapproche de celui qu'il doit faire tomber. Et même si le combat semble perdu d'avance ou que l'adversaire frappe plus fort, il encaisse, se relève et y retourne, comme son père le faisait, quitte à perdre ses amis ou la vie s'il le faut.

 

Daredevil : photo, Charlie Cox"Méfiez-vous des Murdock, ils portent le Diable en eux"


Face à lui, Wilson Fisk, un homme d'affaires corrompu et impitoyable dirigeant la pègre de New York et faisant régner la terreur à Hell's Kitchen. D'abord introduit dans l'ombre, comme un croque-mitaine ne laissant personne prononcer son nom, il se dévoile progressivement et prend de plus en plus d'importance au fil des épisodes en se posant comme le reflet du héros.

Aussi monstrueux que psychotique, il est pourtant sensible et vulnérable lorsqu'il est avec son adorée Vanessa, cette marchande d'art qui est une des seules à croire en la bonté de ce colosse aux pieds d'argile qui tue et massacre sous prétexte de nettoyer la ville qu'il aime. La guerre pour l'avenir de New York qui éclate entre les deux hommes est aussi bien physique qu'idéologique, chacun étant convaincu de mener un combat juste et légitime pour le bien de Hell's Kitchen.

Matt Murdock et Wilson Fisk étaient tous les deux des figures opposées et complexes, des hommes qui n'avaient rien d'appréciable, d'enviable ou d'attachant, mais qui étaient tellement humains, imparfaits et portés par deux acteurs totalement habités par leurs rôles que la série réussissait à rendre son méchant aussi touchant et profond que son héros.

 

Daredevil saison 3 : photo, Vincent D'OnofrioUn monstre qui a du coeur

 
Tous les personnages apportaient quelque chose et tous étaient incarnés par un casting absolument parfait. Que ce soit l'irrésistible Foggy d'Elden Henson ; la Karen de Deborah Ann Woll ; la Claire de Rosario Dawson (qui réapparaîtra dans Luke Cage) ou encore le Ben Urich de Vondie Curtis-Hall, journaliste blanc des comics devenu un Afro-Américain blasé qui se rattache à sa femme malade et à un maigre espoir de voir les choses s'améliorer en enquêtant sur Fisk.

Wesley, Nobu, Madame Gao, Melvin, Stick et les autres personnages secondaires étaient eux aussi remarquables et venaient étoffer le scénario, y compris les plus petits comme l'officier Mahoney, l'ami policier de Matt et Foggy qui fournit des informations à Daredevil, ou même Mme Cardenas, la petite grand-mère d'origine hispanique dont ils tentent d'éviter l'expulsion dans la première saison.

 

Daredevil : photo, Elden Henson, Deborah Ann WollKaren Page et Foggy Nelson, fidèles alliés de Matt Murdock et personnages à part entière de la série

 

Patiemment, par petites touches, en restant fidèle et respectueuse envers les comics, Daredevil prenait le temps de présenter ses personnages, de les étudier, de les faire évoluer et de s'attarder sur leur histoire.

Les origines du Caïd, l'entraînement de Matt, ses souvenirs d'enfance ou sa rencontre avec Foggy n'étaient révélés qu'au bout de plusieurs chapitres, après avoir donné envie aux spectateurs de les découvrir, parfois dans un épisode entier, et ce genre de flashbacks apportaient encore un peu plus d'épaisseur aux personnages et à leurs relations.

Derrière la lutte pour Hell's Kitchen, le scénario abordait aussi les événements d'Avengers, évoquaient les conséquences que la bataille face à Loki et aux Chitauris avait eu sur les personnes normales qui étaient dans la rue ou chez elles à ce moment-là, comme le fera Hawkeye bien plus tard avec une scène d'introduction montrant les origines de Kate Bishop et d'où vient son adoration pour l'archer. Les dégâts causés à New York sont même une opportunité pour l'organisation de Fisk et des méchants de s'enrichir et d'accroître leur influence sur la ville.

 

Daredevil : photo, Charlie Cox, Rosario DawsonClaire Temple, l'infirmière des super-héros brisés

 

Des mentions plus ou moins subtiles à certains héros du MCU comme "un milliardaire dans son armure" ou "un dieu avec un marteau magique" étaient faites à l'occasion, entre deux bastons, mais Daredevil restait dans son propre univers et se concentrait sur son histoire, pas celle du MCU ou des autres productions de Marvel (les intrigues autour des Defenders n'ont commencé à se mettre en place qu'à partir de la deuxième saison).

En filigrane, la série interrogeait sur la foi, le vigilantisme, l'héroïsme, le racisme, la liberté de la presse et tout un tas d'autres sujets matures et difficiles que les autres séries du genre traitaient de façon succincte jusqu'alors (quand elles le faisaient).

 

Daredevil Saison 1 : Photo Charlie CoxDaredevil, le vrai

 

LAST HAND

Poussé par le succès, Daredevil a ensuite poursuivi sur sa lancée pour une deuxième saison dans la continuité de la précédente, avec des ambitions à la hausse et un héros dans son fameux costume rouge cette fois. Ayant plus de moyens à sa disposition, la série s'est donc permis de monter d'un cran, avec encore plus de cruauté, plus de noirceur, plus d'adversaires, plus de combats et plus d'efforts dans la réalisation.

Afin de remplacer le Caïd face à Matt Murdock, la série a ramené deux nouveaux personnages qui ont aussi eu le droit à leur propre adaptation ratée au cinéma par le passé (à plusieurs reprises pour l'un d'eux) : le Punisher et Elektra.

 

Daredevil saison 2 : Daredevil PunisherUn des meilleurs rôles de Jon Bernthal encore à ce jour (sinon le meilleur)

 

Contrairement à la première saison, qui ne s'était loupée que sur la fin, la deuxième a voulu trop en faire. La série a basculé dans un mysticisme qui allait à l'encontre du réalisme de ses débuts et commencé à multiplier les facilités et entremêler les intrigues. En revanche, si la deuxième moitié de saison était relativement pénible à suivre, tout l'arc narratif autour du Punisher et sa confrontation avec Daredevil dans les premiers épisodes étaient aussi passionnant que réussi.

En se retrouvant face au Frank Castle d'un Jon Bernthal absolument magistral (de son accent jusqu'à sa posture), le héros était directement confronté à son choix de ne pas tuer avec un adversaire qui a choisi la mort comme emblème et comme philosophie. Dans un tête-à-tête mémorable, la série expliquait alors pourquoi Daredevil ne peut se résoudre à ôter la vie, même celle de ceux qui le mérite: parce qu'il croit en la rédemption.

Passée cette introduction parfaite du Punisher, le scénario s'est malheureusement embourbé et malgré un casting toujours aussi efficace et une mise en scène encore plus poussée, la deuxième saison a été considérée comme une petite déception par les fans par rapport à la première, notamment concernant le personnage d'Elektra (interprété par l'actrice française Elodie Yung) et les passages autour de la Main.

 

Daredevil : photo, Elodie Yung, Daredevil saison 2Ça manque un peu d'Evanescence quand même

 

Après un passage par l'affreuse The Defenders, Daredevil est ensuite revenu pour une troisième saison dans laquelle Matt Murdock cherchait un sens à son existence et la réponse aux questions qu'il se posaient dans la saison 1 concernant le rôle que Dieu lui avait donné sur Terre pendant que le Caïd organisait son retour et son mariage avec Vanessa tout en manipulant l'agent fédéral Ben Poindexter (futur Tireur) pour renforcer son pouvoir. Il n'y avait plus de Main, plus de joli costume rouge. Brisé physiquement, psychologiquement et émotionnellement, le héros perdait tout ce qu'il avait et se réfugiait dans une église, contraint de revenir à son masque noir et d'affronter ses propres démons.

Néanmoins, cette nouvelle saison n'était pas tant un retour aux sources, mais plutôt un prolongement de tout ce qui avait été esquissé autour du héros et de son dilemme moral. Et face au cauchemar qu'est la réalité, les rêves d'héroïsme de Daredevil apparaissaient comme une désillusion.

 

Daredevil : photoBen Poindexter, un ennemi plus redoutable qu'il n'en a l'air

 

Encore une fois, la série s'est dépassée pour mettre en scène des affrontements de plus en plus percutants, mais aussi pour faire ressentir les troubles de ses différents personnages, tous aussi torturés les uns que les autres. Malgré certaines maladresses et quelques soucis de rythme, Daredevil avait été une solide entrée en matière, puis s'était légèrement essoufflé avant de se relever et de repartir de plus belle, à l'instar de son héros, jusqu'à un ultime affrontement symbolique au sommet entre Matt Murdock et Wilson Fisk.

Tout n'était pas parfait, mais Daredevil avait osé, tout simplement. Avait osé prendre des risques, avait osé aller plus loin, avait osé faire ce que les autres ne faisaient pas, avait osé prendre tout le temps nécessaire pour développer ses personnages dans des saisons de 13 épisodes d'environ 50 minutes (sans un générique qui dure mille ans) pour raconter ce que les autres ne racontaient pas. Et rien que pour ça, elle restera une des meilleures créations de Marvel.

 

Daredevil saison 3 : photo, Charlie CoxJ'entends qu'on parle de moi

 

BORN AGAIN ?

Pour toutes ses qualités, Daredevil s'est imposé comme le mètre étalon des séries de Marvel et n'a jamais été oublié ou égalé. D'autres productions du genre comme Legion, Watchmen, Doom Patrol ou The Boys ont elles aussi bouleversé le paysage télévisuel et les adaptations de comics depuis, avec plus ou moins de succès, tandis que Marvel Studios a visiblement oublié la belle époque de Marvel Television et que la plupart de leurs nouvelles séries ressemblent à un assemblage d'intrigues aléatoires qui n'existe que pour introduire un nouveau personnage ou se mettre au service des prochains films du MCU.

 

Daredevil saison 3 : photo, Charlie CoxLe Daredevil que plus personne ne verra

 

À l'heure actuelle, Daredevil n'est pas considéré comme une oeuvre du MCU, comme les autres séries Marvel de Netflix, et ne le sera apparemment jamais, puisque Marvel et Disney ne seraient pas en train de produire une quatrième saison, mais un reboot de Daredevil. Aucune confirmation n'a été donnée pour le moment, mais peu importe que le studio décide de recommencer du début ou de reprendre après la troisième saison. Étant donné à quoi ressemblent les séries de Marvel sur Disney+ désormais et à quoi ressemblaient Daredevil, l'Homme sans peur et ses fans ont de quoi être inquiets.

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commentaires
Dovah
26/07/2022 à 00:09

votre article m'a rendu nostalgique d'une époque révolue... je vous recommande Moon Knight, série bien

Rick Hunter
07/07/2022 à 17:17

Quel bonheur cette série, un chef d'œuvre sur tellement de niveaux, mais c'est surtout Charlie Cox qui est fantastique, cette série est mythique !

Bubble Ghost
03/07/2022 à 21:18

Cher Geoffrey, comme tu m'as l'air bien inspiré sur le sujet, je me permet une petite question.

Penses tu que la fin prématuré et violente de Marvel Television, ne serait pas le responsable des plus gros défauts de la série, dû à une saison 3 précipité ?...

Je veux dire, c'est juste une intuition personnelle d'un quidam lambda. Je ne prétend pas être dans le secret des alcôves. Je suis juste intimement persuadé, au vu du rythme des deux premières saisons, que le show était tablé sur genre 5 saisons minimum. Je sais bien que le show runner a dit après coup, qu'il avait tablé dès le départ sur 3 saisons. Mais je n'y crois pas. ça me fait le même effet que lorsque GOT est passé à la saison 7.

Bref, je serais curieux de connaitre ton avis de professionnel, sur ma théorie vaguement complotiste-et-bicorne-en-aluminium. Et encore, je ne devrais pas trop me plaindre. Au moins, Legion est une des rares séries Marvel TV a avoir pu se terminer proprement.

En tout cas, merci d'avoir répondu. Je ne m'y attendais pas. ça fait toujours plaisir, de voir que je ne parle pas tout le temps juste pour moi ^^

Plurnisher
02/07/2022 à 10:09

C'est la plus grande car les autres sont toutes petites.

Geoffrey Crété - Rédaction
01/07/2022 à 16:20

@Bubble Ghost

On a suivi Legion du début...
https://www.ecranlarge.com/series/dossier/981751-legion-pourquoi-c-est-l-une-des-series-de-super-heros-les-plus-folles-et-excitantes-du-moment
... à la fin
https://www.ecranlarge.com/saisons/critique/1095002-legion-saison-3-critique-dun-voyage-a-travers-le-temps-sous-acides

On a beaucoup aimé certaines choses, mais regretté pas mal de choix et faiblesses narratives. Mais dans tous les cas, jamais oublié, jamais passé à côté, et toujours salué ses audaces et idées.

Bubble Ghost
01/07/2022 à 16:18

Pourquoi l'univers entier, fait toujours comme si Legion n'avait jamais existé ?...

Vulfi
16/05/2022 à 14:42

@Morcar

Ok, je vois. Je n'ai pas du tout ce souvenir.

Je crois que j'avais justement aimé l'ambiance assez lente, l'enquête, la focale sur le perso de JJ, mais je comprends que ça puisse ne pas prendre auprès de tout le monde.

Morcar
16/05/2022 à 14:22

@Vulfi, J'ai souvenir d'avoir trouvé que ça mettait bien trop de temps à démarrer. J'ai bien aimé l'intrigue, mais la saison aurait mérité d'être deux fois plus courtes, à mon avis.

Vulfi
16/05/2022 à 12:16

@Morcar

T'as pas aimé la saison 1 de Jessica Jones ?

Je suis peut-être trop charmé par Krysten Ritter pour avoir un vrai regard critique (bien que je n'ai pas aimé les deux autres saisons) mais j'ai adoré cette saison 1. Ambiance, jeu, scénario, suspense, émotions : c'était quasiment parfait pour moi.

Markuus
16/05/2022 à 10:48

J ai adoré daredevil (et le punisher), mais pour moi Loki et Wandavision sont tout aussi bien . Simplement, ce n est pas du tout le même genre de série et elles ne s inscrivent pas dans le même contexte, ni ´ occupent la même durée. Après, j admets que j apprécie d autant plus wandavision , après avoir vu doctor strange 2, qui est aussi son véritable épisode final

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