Gotham, saison 1 épisode 10 : critique

Depuis le début de cette première saison, le train-train quotidien du tandem Gordon-Bullock est extrêmement répétitif. Ce dixième épisode bouleverse d’un coup d’un seul l’emploi du temps des deux détectives. Bruce et sa nouvelle copine, Selina Kyle, se font attaquer dans la propriété des Wayne. Grâce au fidèle Alfred, les deux enfants parviennent à s’échapper vers Gotham.

Cet événement nous permet de découvrir un majordome dévoué, combattif mais aussi sentimental. À l’instar des comics, Alfred Pennyworth n’a peur de rien, et surtout pas de se battre, toujours avec une certaine classe à l’anglaise. Tout au long de l’enquête, l’homme suit les détectives et n’hésite pas à utiliser ses techniques pour faire parler les indics, même la tigresse Fish Mooney.

Ce personnage charismatique était depuis le début de la saison relayé au second plan, caché derrière le futur Batman. Pourtant, Bruce Wayne n'est pas le héros de Gotham. Le jeune garçon garde une image très naïve, souvent trop juvénile pour l’univers sombre de la série. Son idylle avec Cat apparaît comme sur-jouée et niaise.

Autre élément perturbateur : le transfert du gentil flic à l’asile Arkham Asylum. Le « kiss my ass » de Gordon lancé au maire risque de devenir légendaire. Pas sûr que son nouvel emploi lui permette de retrouver le sourire. Et en se fiant aux comics, Arkham Asylum rime avec Jonathan Crane, soit l’Épouvantail. Un méchant qui va donner du fil à retordre à l’inspecteur.