William Friedkin : les 10 films qui prouvent que c'est une légende du cinéma

La Rédaction | 8 août 2023 - MAJ : 08/08/2023 18:53
La Rédaction | 8 août 2023 - MAJ : 08/08/2023 18:53

William Friedkin, ce n'était pas que L'Exorciste et French Connection. Retour sur les 10 films indispensables du maître.

Figure incontournable des années 70, William Friedkin reste à n'en pas douter un réalisateur majeur du Nouvel Hollywood. Avec les succès coup sur coup de French Connection et de L'Exorciste, cet artiste intransigeant a puisé dans une méthodologie européenne pour signer des oeuvres aujourd'hui cultes, autant pour leurs productions souvent chaotiques que pour leur mise en scène d'une grande modernité.

Brutaux et sans concessions, les films du cinéaste ont régulièrement transcendé les acquis de ses premiers cartons, comme s'il était toujours à la recherche d'une nouvelle prise de risques. Alors que William Friedkin nous a quittés à l'âge de 87 ans, revenons ensemble sur 10 films indispensables de sa riche filmographie, en attendant son oeuvre testamentaire, The Caine Mutiny Court-Martial avec Kiefer Sutherland.

 

William Friedkin : William FriedkinSélection 100% culte

 

Les Garçons de la bande

Sortie : 1970 - Durée : 1h58

 

Les garçons de la bande : photoLa fête à la maison

 

A l'origine, The Boys in the Band est une pièce de théâtre de Matt Crowley, qui a rencontré un succès hallucinant à Off-Brodway en 1968, à une époque où quasi personne n'osait aborder les histoires gay. Et dix ans avant Cruising avec Al Pacino, William Friedkin était choisi pour l'adapter au cinéma, avec la même troupe d'acteurs.

Le choix de Friedkin était logique. Son deuxième film, L'Anniversaire, racontait la fausse soirée d'anniversaire parfaitement angoissante d'un homme, persécuté chez lui par deux inconnus. Les Garçons de la bande raconte une vraie soirée d'anniversaire qui tourne elle aussi au cauchemar quand tout le monde décide de vider son sac, jusqu'au point de non-retour.

Signe de son époque, Les Garçons de la bande est rempli de colère. C'est la colère qui a été le moteur de Matt Crowley, et c'est la colère qui infuse ses mots, et ses personnages qui se noient dans l'alcool et les illusions. Friedkin s'attarde sur les visages en sueur, n'a pas peur des silences glacials, et la violence terrible qui fait imploser les garçons et leur bande reste longtemps en tête (oui, le jeu du téléphone).

 

French Connection 

Sortie : 1972 - Durée : 1h44

 

French connection : car chaseLa famille Friedkin

 

Pas encore vraiment connu du grand public, William Friedkin a derrière lui, en 1970, un documentaire, une comédie musicale ou encore Les Garçons de la bande. Une jeune carrière déjà aventureuse en somme. Et pourtant, rien n’aurait pu préparer le public à l'énorme choc du polar brut qu'est French Connection.

Sous l’influence de l’élan libertaire de la Nouvelle Vague et de sa caméra émancipée du studio, libre d’explorer les recoins des plus oppressants du labyrinthe urbain moderne, Friedkin emporte le spectateur dans une odyssée policière sans commune mesure à l’époque. Brutal et jusqu’au-boutiste, le film est une ode à la marche inéluctable de la modernité qui a envahi le cinéma américain des années 70, pour devenir l’un des porte-étendards d’un Nouvel Hollywood ravageur.

Pour comprendre l’essence même du film, il faut voir sa scène la plus connue : une course-poursuite démente et sauvage filmée à même les rues de New York. Elle représente tout le danger documentaire d’un long-métrage dont le choc esthétique n’a eu d’égal que son immense succès et reconnaissance, publique comme critique. Une véritable leçon de cinéma couronnée de cinq Oscars, dont le meilleur film et le meilleur réalisateur.

 

L'Exorciste

Sortie : 1973 - Durée : 2h02 (ou 2h13 en director's cut)

 

L'Exorciste : photoInsérer légende pour plan légendaire

 

Pour comprendre le succès de L'Exorciste lors de sa sortie en 1973, il est toujours bon de rappeler que l'adaptation du best-seller de William Peter Blatty est encore aujourd’hui le neuvième plus gros succès de l’histoire du box-office américain (en ajustant ses chiffres à l’inflation). Le film d’horreur culte de Friedkin n’a pas été qu’une simple curiosité pensée pour perturber la ménagère et les culs bénis, mais bien un phénomène de société, qui a traumatisé tout un pays par l’intelligence de sa mise en scène.

On pourrait bien sûr revenir en détail sur son crescendo horrifique, son éreintante scène finale ou encore la possession du film par des images subliminales. Mais la messe est dite (sans mauvais jeu de mots) dès son étonnante introduction en Irak, où l’on suit le père Merrin (Max Von Sydow). La caméra sinueuse et les changements d’obturation imposent une “inquiétante étrangeté”, une force prégnante mais invisible, à laquelle personne ne peut échapper.

Là réside tout le génie de L’Exorciste : sa manière de convoquer, entre deux scènes choc, l’indicible comme peu de films avant lui. En personnifiant le Mal par le visage de la jeune Regan, le film réveille un vide, où même l’innocence la plus pure peut être corrompue face à l’indifférence (ou du moins le silence) de Dieu. Considéré à la fois comme une charge anticléricale et comme un film brillant sur nos doutes spirituels, le chef-d'œuvre de William Friedkin conserve un champ d’interprétations fertile et ouvert. La marque des grands films.

 

Sorcerer : Le Convoi de la peur

Sortie : 1978 - Durée : 2h01

 

Le Convoi de la peur : photoS'il fallait résumer la production en une image

 

Le Convoi de la peur est un miracle, parce qu'il a bien failli coûter la vie à tous ceux ou presque qui ont été impliqués dans la production. Bien que descendu en flèche à sa sortie, il a été largement réhabilité depuis, confirmant que William Friedkin a réussi à faire du remake d'un chef-d'oeuvre (Le Salaire de la peur d'Henry-Georges Clouzot) un autre chef-d'oeuvre. Le Convoi de la peur est en effet un film spectaculaire, d'une noirceur abyssale et d'un nihilisme assommant, et il est souvent cité parmi les meilleurs dans la filmographie du réalisateur.

Mais si le film est un objet d'étude passionnant sur l'existentialisme, le fatalisme ou encore l'impérialisme américain, sa production est tout aussi fascinante et chaotique que le parcours du personnage de Roy Schneider. Tout a mal commencé et tout a mal terminé après un concours de circonstances qui relèverait presque du châtiment divin. Mais en plus de la jungle, des dizaines de maladies qui ont touché les techniciens et des crises géopolitiques, William Friedkin a surtout été victime de son propre orgueil après les succès de French Connection et L'Exorciste.

C'est donc en chef d'orchestre intransigeant, pour ne pas dire tyrannique, qu'il a mené son projet à la baguette, n'acceptant aucune concession sur ses ambitions pharaoniques ni aucune contestation de qui que ce soit. C'est pourquoi la scène culte du passage sur le pont suspendu (qui dure un peu plus de dix minutes) a coûté trois millions de dollars, trois mois de tournage et la santé mentale du casting, qui l'a quasiment tournée en conditions réelles. Le tournage en lui-même a duré près d'un an, tandis que le budget a doublé. Et cet enfer n'a mené qu'à un crash au box-office, le film étant sorti un mois seulement après Star Wars et le bouleversement du paysage hollywoodien. Quand on dit que c'est un film maudit, c'est donc presque un euphémisme. 

 

La Chasse (Cruising)

Sortie : 1980 - Durée : 1h42

 

Cruising : La Chasse : photo, Al PacinoC'est un flic hétéro qui rentre dans un bar

 

Quelques années à peine après le cauchemar Sorcerer, Friedkin sortait une autre oeuvre malade et polémique, si excessive qu'elle continue plus de 40 ans plus tard à fédérer autour d'elle ou contre elle. Difficile d'évoquer cet étrange polar situé dans le contexte de la communauté BDSM gay new-yorkaise de l'époque, inspiré par un roman et une véritable suite de meurtres de la deuxième moitié des années 1970, sans revenir succinctement sur sa production et sa réception.

Tourné dans un authentique bar de New York, transformé en l'un des hauts lieux du BDSM local et peuplé de ses habitués (venus jouer les figurants), Cruising se concentre sur le malaise de son personnage principal, précipité dans un milieu underground qui lui est complètement étranger. Et cette sensation vient en grande partie de la collaboration pour le moins tendue entre le cinéaste, célèbre pour ses exigences, et Al Pacino, dont on peut jauger le malaise en direct. Le premier montage fut si radical et empli de scènes à caractère sexuel qu'il écopa d'un classement X, forçant le metteur en scène à couper 40 minutes explicites au gré de moult remontages.

Largement amputé, le résultat provoqua les protestations de plusieurs associations LGBT, puis fut défendu par certains militants et auteurs de renom. Un parcours accidenté qui en a fait l'une des expérimentations les plus ambiguës d'une carrière pourtant articulée autour de ce principe. Probablement pas le meilleur film de Friedkin (il a beaucoup de défauts), mais sans doute l'un des plus bizarres et des plus fascinants.

 

Police Fédérale Los Angeles

Sortie : 1985 - Durée : 1h56

 

Police Fédérale, Los Angeles : PhotoOn se met au vert

 

Quelques accords de synthés, la cité des anges qui se découpe sur le soleil couchant et le titre qui apparait en rouge et vert fluo… Dès le générique, le doute n’est plus permis : William Friedkin est bien entré dans les années 1980. Aurait-il laissé derrière lui la noirceur faussement réaliste de French Connection ? Pas exactement, et là réside la beauté de Police Fédérale, Los Angeles, un polar des années 1980 qui enterre ses propres fioritures sous les cendres d’une Los Angeles contrefaite.

En fait, avant même le générique, le ton est donné : la ville naît de la surimpression d’une bombe qui explose dans ses hauteurs. Et plus encore que William Petersen, pourtant mémorable, c’est le jeune William Defoe qui incarne l’artificialité de la capitale du divertissement mondial, du luxe et de l’époque. Faussaire de métier, il corrompt tout et tout le monde.

Grande figure du Nouvel Hollywood et par conséquent d’un cinéma américain libre et sombre, Friedkin parvient ici à s’immiscer dans les bas fonds de la décennie suivante, en tous points différente. Comme il saura prendre le pouls d’un malaise contemporain dans Killer Joe. Tous ses collègues ne peuvent pas en dire autant. Avant que les années 1990 ne parviennent à entamer sa férocité (La Nurse, une belle occasion manquée), il est parvenu à introduire un peu d’ambiguïté morale dans la décennie du blockbuster reaganien. Et lui offrir au passage l’une de ses scènes de poursuite les plus spectaculaires.

 

Traqué

Sortie : 2003 - Durée : 1h35

 

Traqué : photo, Tommy Lee JonesC'était pas sa guerre non plus

 

Traqué fait partie des dernières oeuvres de William Friedkin, mais aussi de ses moins appréciées, le film n'ayant jamais acquis le statut culte de L'Exorciste ou de French Connection, sans doute par manque d'originalité. Même si la comparaison est tentante, il serait cependant réducteur de ne considérer Traqué que comme un simili Rambo, avec Benicio Del Toro à la place de Sylvester Stallone.

Les deux scénarios partagent des similitudes évidentes : un ancien soldat rentre au pays traumatisé et se met à délirer dans la forêt et à fabriquer des pièges pour massacrer les policiers lancés à ses trousses. Mais si Rambo n'a déjà rien d'un conte de fées, Traqué se veut encore plus pessimiste, sauvage et viscéral, en particulier lorsqu'il est question de survie, de massacre de masse et d'instinct primaire.

Exit donc le monologue déchirant et la détresse affichée de Ted Kotcheff. Aaron est un anti-héros qui conserve d'un bout à l'autre son ambiguïté, tandis que sa déshumanisation est plus radicale et irrévocable. La détermination du sergent joué par Tommy Lee Jones est quant à elle moins candide et paternelle que celle du Colonel Samuel Trautman (Richard Crenna), quand bien même les deux personnages jouent le même rôle de mentor désemparé. C'est pourquoi le dénouement est l'exact inverse de celui de Rambo, plus déchirant et inéluctable, là où une pointe d'espoir subsiste à la fin du film de Ted Kotcheff.

Et parce qu'une injustice en cache toujours une autre : Traqué a été un immense échec au box-office avec seulement 46 millions de dollars récoltés dans le monde pour un budget de 55 millions.

 

Bug

Sortie : 2007 - Durée : 1h40

 

Bug : Photo Ashley JuddPapier hallu

 

Dans la catégorie Friedkin et cinéma d'horreur, à peu près tout le monde a oublié La Nurse (1990), et c'est bien normal. En revanche, difficile d'en dire autant de Bug sorti en 2006. Tiré d'une pièce de Tracy Letts (déjà avec Michael Shannon), que Friedkin a eu envie d'adapter après l'avoir vue, le film raconte la descente aux enfers d'une femme et d'un homme légèrement rongés par la parano, enfermés dans une chambre de motel, et convaincus qu'ils sont surveillés par le gouvernement et envahis par des insectes.

William Friedkin refusait de simplement définir Bug comme un film d'horreur (il en était de même pour L'Exorciste, donc qui sera surpris ?). Il préférait parler d'une histoire d'amour noire et comique, ce qui en dit long sur son rapport au monde. C'est certainement pour cette raison que Bug est si unique et étrange.

A mesure que les personnages se replient sur eux-mêmes et se laissent bouffer par la peur et l'invisible, le film se referme sur lui-même pour créer un puissant sentiment d'angoisse. Ou comment une simple chambre de motel se transforme petit à petit en antichambre de l'enfer. Dans cet espace réduit maîtrisé à merveille (cette lumière bleue), le cinéaste peut s'attarder sur son acteur et son actrice, et rappeler à quel point il sait les diriger. Et c'est aussi une fantastique preuve qu'Ashley Judd est une excellente actrice, qu'on voit trop peu.

 

Killer Joe 

Sortie :2012 - Durée : 1h42

 

Killer Joe : photo, Matthew McConaugheyWrong Detective

 

Au début des années 2000, William Friedkin amorce un retour salvateur à l’âpreté morale du meilleur de sa carrière. Mais c’est avec Killer Joe en 2012 qu’il a peut-être livré le meilleur du pire de lui-même, avec un nouveau tour de force absolument renversant.

En plus de filmer comme personne la perdition d’une toute petite Amérique, crasseuse et oubliée, le réalisateur offre le tremplin d’une vie à son interprète Matthew McConaughey. Le beau gosse du sud des États-Unis est ressuscité, livre une de ses meilleures prestations et annonce l’absolutisme de True Detective. Comme dans la série d’HBO, la moiteur et le désespoir inondent l’écran et ne laissent aucun répit au spectateur, qui n’a plus d’autre choix que d’accepter la violence malaisante de l’hilarité provoquée par un spectacle sans retenue.

Avec en prime une scène de fellation au poulet qui renverra au meilleur de la verve transgressive et subversive du réalisateur. Killer Joe est un électrochoc dont peu de cinéastes sont capables, à n’importe quel moment de leur carrière. Un retour en grâce dans la crasse et peut-être l'un des meilleurs films d'un William Friedkin qui n'a, au final, jamais perdu sa hargne et sa complicité malsaine avec le public. 

 

Bonus : L'Exorciste selon William Friedkin

Sortie : 2019 - Durée : 1h45

 

L'Exorciste selon William Friedkin : William Friedkin en interviewUn entretien passionnant

 

Si William Friedkin a toujours mis en avant le dévouement quasi-religieux de l’acte créatif, le contexte de L’Exorciste est particulièrement propice à une double-lecture sur l'inspiration d’un auteur démiurgique.

Ça tombe, c’est justement l’angle adopté par Alexandre O. Philippe, documentariste cinéphile qui s’est imposé en quelques années comme un réalisateur exigeant dans ses dispositifs de mise en scène. Après s’être penché sur la relation complexe entre les fans de Star Wars et son créateur (The People vs. George Lucas) et sur la scène de la douche de Psychose (78/52), le bonhomme a eu l’occasion de s’entretenir avec William Friedkin. Et plutôt que de se contenter d’une accumulation d’anecdotes sur la carrière riche du maître, il a décidé de recentrer son film sur la production et l’impact de L'Exorciste.

À vrai dire, L'Exorciste selon William Friedkin n’est pas seulement un film passionnant où les caméras laissent Friedkin s’adonner à toutes les réflexions et interprétations qu’il tire de cette expérience. C’est un petit miracle, qui évite tous les pièges du documentaire glorifiant autour d’un film archi-analysé. Le long-métrage tisse petit à petit le lien unique qui relie l'auteur avec son œuvre phare, et questionne entre autres son rapport à la foi et au septième art. Pour les fans du cinéaste, c’est un testament incontournable.

Tout savoir sur William Friedkin

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commentaires
Eddie Felson
10/08/2023 à 09:37

@Rientintinchti2
Tu t’es lu quand t’as bu?!

La Classe Américaine
10/08/2023 à 08:45

Friedkin était capable de s attaquer à tous les genres et de les transcender. A la manière de Kubrick. Certains seraient prêts à vendre père et mère pour avoir une filmo pareille.

Neji
10/08/2023 à 00:46

Bug m'avait complètement pété le casque, qu'elle film de ouf a tout point.
Le propre d'un grand réal, c'est l'excellence dans plusieurs genres, plusieurs styles.
Et ce fut son cas , vraiment...

rientintinchti2
09/08/2023 à 19:47

En tout cas jevois que mon message provoque beaucoup de réaction je vous remercie énormément.

Spil
09/08/2023 à 19:05

Un génie nous a quitter top bill

sylvinception
09/08/2023 à 15:15

Quitte à en mettre un qui vieillit pas trop bien, mais reste néanmoins passionnants de par les thèmes abordés, je mettrais Le Sang du Châtiment à la place de Cruising.
@rintintintrucmuche a raison à propos de L'enfer du Devoir, mais se planter ça arrive, même aux meilleurs!!

Dario 2 Palma
09/08/2023 à 14:37

Il faudrait que je revoie TRAQUE, le film m'avait déçu au cinéma car même s'il y avait 2/3 scènes réussies le scénario était bien trop basique. Par contre Friedkin avait fait un joli retour tardif avec BUG et KILLER JOE.

Franken
09/08/2023 à 13:20

Les sources de rientintinchti2 :
Holala, bouh, Friedkin aurait réalisé un film avec des soldats américains et du vilain stéréotype hollywoodien dedans.
Conclusion de rientintinchti2 :
……….. "L'une des filmographie les plus racistes de l'histoire du cinéma "

Ah, ces amateurs de complots ! ;D

rientintinchti2
09/08/2023 à 12:47

Samuel Jackson interviewé au sujet du film "l'enfer du devoir"

https://www.youtube.com/watch?v=bQhypTfbHxU

rientintinchti2
09/08/2023 à 12:42

Uniquement pour les honnêtes...

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