Mission Impossible, Top Gun... derrière le système Tom Cruise, une arnaque ?

Mathieu Jaborska | 15 juillet 2023
Mathieu Jaborska | 15 juillet 2023

Les promotions de Mission : Impossible et Top Gun : Maverick ont tout misé sur une idée : Tom Cruise fait tout lui-même. Un modèle marketing qui a sauvé les fesses de l'acteur et qui ne profite pas à tout le monde.

Son visage tourne en boucle sur les médias grand public et les sites tels que celui-ci : Tom Cruise porte sur ses épaules musclées la promotion du nouveau Mission : Impossible, Dead Reckoning (Partie 1). Il n'en est pas à son coup d'essai. L'acteur-scénariste-producteur-sauveur du cinéma avait déjà garanti presque à lui seul un succès colossal à Top Gun : Maverick. Son argument est désormais connu de tous et toutes : il s'implique dans ses projets au point d'accomplir toutes ses cascades lui-même. Et c'est une image qu'il a dû gagner.

 

 

Tom creuse

Il y a moins d'une vingtaine d'années à peine, il était pourtant très loin d'être le roi de la promo. Et c'est bien la franchise Mission : Impossible quil a failli enterrer. Début des années 2000. Malgré le coup de stress de Mission : Impossible 2, où il a dû composer avec un John Woo refusant de parler anglais, le succès est toujours au rendez-vous pour Ethan Hunt et son interprète. La Paramount lance alors la production d'un troisième volet. Et c'est très loin d'être un long fleuve tranquille, avec plusieurs réalisateurs qui partent du projet. Mais une fois la post-production achevée commence le vrai calvaire : le marketing.

Le studio se tire une balle dans le pied. Pour promouvoir le blockbuster, il équipe quelque 4 500 boites à journaux de la côte ouest distribuant le Los Angeles Times de petits haut-parleurs. Lorsque le client ouvre la boite, le célèbre thème de la saga est censé résonner. Malheureusement, c'est une petite catastrophe. Les engins audio ont tendance à tomber sur les journaux stockés, ruinant non seulement l'effet... mais aussi les boites elles-mêmes. En effet, quelques années à peine après les attentats de New York, beaucoup d'Américains craignent avoir repéré une bombe et font appel à la police... qui fait sauter tout le dispositif. Un dérapage qui conduit à l'évacuation d'un hôpital de vétéran. Sacré coup de pub !

 

Photo Tom CruiseEn route pour acheter le Los Angeles Times

 

Cependant, c'est bien évidemment Tom Cruise qui plombe le circuit promotionnel du film. Au sommet de sa gloire, il sort de La Guerre des Mondes. Et ses interviews ne sont pas toutes bien passées. Outre le fameux pétage de câble chez Oprah, il n'hésite pas à tenter de convertir une partie de son public à la scientologie, en toute décontraction, ce qui ne lui vaut pas que des éloges.

Un excès de prosélytisme qui culmine probablement avec l'affaire de l'épisode South Park se moquant de sa secte (et de son homosexualité présumée), que certains médias l'ont accusé d'avoir censuré, menaçant de laisser tomber la promotion de... Mission : Impossible 3 auprès de Viacom, société mère de Paramount et de Comedy Central.

 

 

Ses agents ont beau nier son implication, le mal est fait et Cruise n'est plus en odeur de sainteté à Hollywood. Tant et si bien que, chose inimaginable aujourd'hui, le grand patron de Viacom, Sumner Redstone, décide de le virer et de l'humilier au passage. « Nous apprécions Tom Cruise en tant que personne, mais nous avons estimé que renouveler son contrat n'était pas approprié. La façon dont il s'est récemment conduit n'est pas acceptable pour Paramount. Tom est un formidable acteur. Mais il est impossible qu'une personne qui a un comportement aussi suicidaire pour son image et qui a un impact sur notre chiffre d'affaires puisse rester parmi nous », explique-t-il.

En 2023, le générique de Dead Reckoning lui rendra ironiquement hommage (puisque Redstone est mort en 2020), regrettant "un cinéphile et ami". La flexibilité des amitiés hollywoodiennes... M:I 3, lui, déçoit au box-office avec un peu moins de 400 millions de dollars de recettes.

 

Mission : Impossible 3 : photo, Tom Cruise, Ving Rhames, Simon Pegg"Alors ça, c'est la page Box-office Mojo"

 

Tu t'es vu quand t'as Burj ?

Les années d'après ne sont pas les plus riches de sa carrière. Il joue dans Lions et Agneaux de Redford, dans Night and Day de James Mangold, il tente de faire preuve d'auto-dérision dans Tonnerre sous les tropiques, mais surtout il rencontre sur le plateau de Walkyrie de Bryan Singer son futur bras droit, Christopher McQuarrie. Son grand retour au sommet de la chaine alimentaire hollywoodienne se fera grâce à une tour, le Burj Khalifa, et à une franchise, toujours la même : Mission : Impossible.

C'est bien Protocole Fantôme qui assoit le modèle Tom Cruise tel qu'on le connait aujourd'hui. McQuarrie est dépêché pour réécrire le scénario, Tom Cruise prend encore un peu plus le contrôle de la saga et surtout, il a appris de ses erreurs. Pour la promotion, il change de braquet et c'est là que le miracle du marketing opère : il va transformer sa réputation et remplacer une image par une autre. Le scientologue zélé devient le cascadeur de l'extrême.

 

Mission : Impossible - Protocole Fantôme : photoIn extremis

 

Se met en place un dispositif promotionnel qui sera répliqué pour chaque film suivant de la saga. L'ascension de la tour est le point central de chaque bande-annonce et l'accent est mis sur son tournage et les exploits de la vedette. La stratégie s'adapte parfaitement à une industrie qui commence alors à vendre ses blockbusters en émiettant ses secrets sur les sites web et autres forums. Cruise, quant à lui, s'applique à éviter de parler de sa vie privée en interview. Il faut séparer le scientologue du cascadeur. Et ça marche : Mission : Impossible 4 fait 200 millions de plus que son prédécesseur.

Par la suite, la plupart des productions Cruise suivront ce modèle et l'affineront, brandissant leur arme ultime : la featurette. Ces petits making-of promotionnels peuvent bien révéler les coulisses d'un film pas encore sorti, ils contribuent au mythe. Le dernier opus est un cas d'école. Six mois avant la sortie, une vidéo de 9 minutes est mise en ligne par Paramount. On y découvre la cascade à moto, couverte sous à peu près tous les angles. Tant pis pour la surprise. Entretemps, le procédé marketing a viré à l'égo-trip pur et simple. Désormais, l'acteur annonce ses projets ou remercie ses spectateurs dans des vidéos virales de cascades. Au Cinemacon, c'est le biplan. Un peu plus tard, il se filmera en pleine chute libre.

 

 

À noter que dans les deux cas, il promeut à la fois Top Gun et Mission : Impossible. C'est le système Tom Cruise qui est mis en avant. Il ne se met plus en scène comme un casse-cou volontaire, mais bien comme un businessman de l'extrême qui dédie et risque sa vie pour le divertissement, évacuant au passage un peu plus toute trace de vie privée et revendiquant un titre de star d'action à l'ancienne. Et les mythes qui vont avec.

Car les featurettes sont devenues de redoutables machines de guerre promotionnelles, manipulant avec adresse les médias en ligne actuels. Celle de Dead Reckoning, sobrement intitulée "La plus grosse cascade de l'histoire du cinéma (Tom Cruise)", annonçait ainsi le nombre hallucinant de 13 000 sauts en motocross lors des entrainements du comédien sur circuit. Il n'en a pas fait autant sur la rampe finale, mais bien évidemment, la donnée la plus spectaculaire est reprise par tous les titres standardisés aux impératifs Google, exagérant un poil la performance.

 

 

Seul en scène ?

« On a un dicton sur les Mission : Impossible : "Ne soyez pas prudents, soyez compétents" », lance tout sourire la vedette dans un des making of. Car le système Cruise, c'est aussi des perdants, à commencer par le métier de cascadeur, pourtant mis en avant de plus en plus souvent à Hollywood aujourd'hui (merci John Wick). Puisque la mégastar souligne à quel point elle met sa vie en danger à chaque cascade (c'est toujours la plus dangereuse de sa carrière), le risque devient glamour et ses collègues sont parfois bien forcés d'attester qu'ils ou elles font leurs propres cascades. « Comme Tom Cruise » annonce Tom Holland. Or, être prudent, c'est justement la mission des professionnels chargés de la sécurité des tournages.

Mais comme souvent, les dommages collatéraux sont à chercher du côté des artistes d'effets visuels. Ecran Large a déjà couvert le sujet : les entreprises de VFX croulent sous les délais impossibles d'une industrie exigeant un rythme de production infernal. Et ce n'est pas la promotion de Top Gun : Maverick qui va leur rendre justice.

 

Top Gun : Maverick : photo Tom CruiseLe soleil d'Hollywood

 

Comme prévu, les multiples clips promotionnels n'ont pas manqué de vanter les qualités de pilote de Tom Cruise, qui a invité la presse à le regarder descendre de son hélicoptère lors de l'avant-première sur un porte-avion (subtil). Tout est vrai, bien sûr, sans effets spéciaux ou presque. Du moins, c'est le narratif que le studio aimerait mettre en avant, au point, selon le magazine de la Visual Effects Society, VFXV, de « punir de promotion » les équipes de Ryan Tudhope. Pas question non plus de les laisser faire campagne active pour les Oscars, au risque de diminuer l'aura de l'acteur-pilote.

Sauf qu'ils ont quand même été nommés et qu'ils ont fini par révéler le pot au rose : Top Gun : Maverick comprend 2400 plans truqués, soit 100 de moins que Spider-Man : No Way Home. Bien entendu, les cas ne sont pas si comparables, le crossover Marvel étant forcément garni de plans saturés d'effets. Reste que l'accomplissement de ces artistes force le respect, justement parce que leur travail est invisible.

 

Top Gun : Maverick : photoDes effets parfaits

 

Les séquences à couper le souffle du film sont donc, sans surprise, un mélange entre l'implication des comédiens, l'expertise des techniciens et la magie du cinéma, qui est fait de superstars à tapis rouges, mais aussi de beaucoup d'effets spéciaux et d'un labeur collectif. Un peu de nuance, dans ce monde de superproductions, de réunions marketing et de stratégies de masse savamment calculées.

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commentaires
Bs
17/07/2023 à 15:55

Ça reste Hollywood, et son lot de bullshit, de légendes et d’histoires pour talk-shows.
De là à parler d’arnaque, on est pas né hier. Disons que la suspension d’incrédulité se passe aussi en dehors du film.

Fox
17/07/2023 à 14:45

P.-S. : Désolé pour les fautes, je ne me suis pas relu !

Fox
17/07/2023 à 13:45

Tiens, j'ai envie de me lancer dans le débat !

A mon sens, je dirais qu'il faut différencier "trucage" et "CGI".
Les trucages peuvent regrouper toute la bidouille numérique post-prod, mais aussi tout ce qui est fait en plateau : des maquettes, des projections lumineuses, des éléments de décor "préparés" pour les cascades,... C'est très vaste et, comme ça a déjà été dit ci-dessous, le cinéma étant un art du mensonge par excellence, il y en a dans tous les films.
Les CGI, comme son acronyme l'indique, concerne toutes les techniques numériques utilisées en post-prod. Ça va du plan entièrement conçu par ordinateur - où même les acteurs ne sont en réalité que des doublures numériques - à l'ajout d'éléments naturels (eau, feu, fumée), en passant par la modification d'environnements (extensions, suppression de câbles de sécurité). En gros, tout plan qui a été modifié numériquement en post-prod, que ce soit par ajout ou suppression d'un élément capté au tournage, est considéré comme un plan à CGI.

Pour revenir à Tom Cruise est ses films à galipettes, soyons clairs :
- Oui, il effectue beaucoup de plans spectaculaires lui-même (en tout cas bien plus que 99% de ses camarades acteurs).
- Oui, il est doublé régulièrement, y compris sur ses films récents pourtant garantis "100% Tom Cruise" (ex : l'impact de sa moto sur la voiture à la fin de la course-poursuite à Paris dans Fallout).
- Oui, les CGI sont légion dans ses films, et ils sont plus ou moins visibles (effacer des câbles sur le Burj Khalifa, créer une tempête de sable (Rogue Nation et Dead Reckoning) ou un orage (Fallout)...

En réalité, utiliser des CGI pour optimiser une scène ou maximiser un risque qui n'existait pas au tournage, je n'ai pas de problème avec ça : il faut garantir la sécurité de tous sur le plateau et il y a une limite à ne pas franchir.
Ce qui est plus problématique - et ça a déjà été dit - c'est la manière dont la promo est orientée. Louer les mérites de sa star pour dire aux futurs spectateurs "Voyez comme on fait un film spectaculaire", pas de souci. Mentir - au mieux par omission -, là, c'est gênant.
Pour Top Gun Maverick par exemple, la promo a insisté sur "Les acteurs étaient vraiment dans les avions". Mais elle ne s'est pas vraiment étendue sur le fait qu'ils ne pilotaient pas et qu'ils n'étaient "que" passagers... Bien sûr, le bon sens s'impose pour quelqu'un qui aura un soupçon de discernement (difficulté et technicité de la formation, risque matériel - et corporel - colossal), mais pour le spectateur lambda ?
Pour ce qui est de la retouche numérique, ceux qui lisent SFX par exemple pourront témoigner de la difficulté qu'a le magazine à obtenir des informations sur le travail autour des CGI. Le studio ne communique quasiment pas sur ces étapes, ne fournit pas de plans avant/après si bien que la presse spécialisée en est réduit à supposer ce qui accompli dans ce domaine. Là encore, on se contente juste de ne pas parler de tout ce qui pourrait éclipser la dangerosité de ce qui est effectué (par Tom Cruise, principalement).

Donc le "système Tom Cruise", une arnaque ? J'avoue que je suis un peu partagé sur le terme employé, mais oui, il y a bien une forme de tromperie dans la communication. Ça ne remet pas en cause l'investissement de l'acteur dans ses scènes et sa volonté de produire un spectacle à la hauteur des attentes du public. Mais ils devraient tout de même être plus sincères dans leur promo (et éviter de cramer tous les climax dans les featurettes et autres bandes-annonces au passage !)

Neji
17/07/2023 à 01:33

Actuellement sur Arte Replay il y a un très bon Doc sur Tom Cruise.
Ça vie, son oeuvre, ses prod, réussite, échec, talent, partie d'ombre, ça course a la jeunesse éternelle.
À bon entendeur...

Eddie Felson
17/07/2023 à 01:23

Et l’accident survenu sur le tournage de Mission : Impossible Fallout c’était du fake tourné sur fond vert? Cette séquence de course poursuite sur les toits avec le personnage de Cavill où Cruise saute entre deux immeubles et se réceptionne mal et se brise la cheville… on nous aurait menti? …


16/07/2023 à 20:35

@Rorov94m si il les faisait toutes à une époque ,les seuls fois ou il ne les fesait pas, c'est quand il avait une blessure plus ou moins handicapante ou pour des raisons pratique, comme quand il était aussi réalisateur(le marin des mers de chines) quand à merej je lui avait répondu sur cette vidéos et il avait déposé les armes.
Donc des "acteurs" qui font eux même toutes leur cascades ca existe( tony jaa sur ong bak et l'honneur du dragon) .

Altaïr Demantia
16/07/2023 à 19:35

Je ne connaissais pas Merej.
Ah ouais...

Bon en même temps, c'est bien que n'importe qui puisse ouvrir une chaîne Tutube pour donner son avis sur le temps qu'il fait, le cinéma, tout ça...

M'enfin bon, après m'être refait tout Nexus VI, Le Fossoyeur de films et La séance de Marty, j'ai quand même eu un peu de mal avec Merej.

captp
16/07/2023 à 19:02

Non mais moi je suis pour les commentaires libres mais citer Merej en toute impunité le rubicon à été franchi là.
Foutez lui un ban à vie sans sommations de grâce.

Rorov94M
16/07/2023 à 18:36

Faux! Archie faux! Jacky Chan n'effectue pas ses cascades ni ses combats:
Jettez un oeil et mettez pause sur ses films vous verrez...
Il y a un super post de Merej sur ce sujet(avec moults extraits à la clé)
Je suis tombé à la renverse.

Altaïr Demantia
16/07/2023 à 14:20

@Eddie Felson
Le temps que je réponde à ton commenaire, pfiou ! disparu ^^ Je crois que EL n'aime pas trop le sarcasme. Mes commentaires aussi, quelques fois sont supprimés sans que je sache tout-à-fait pourquoi. C'est pas important.

@Prisonnier
Le problème que tu soulèves est intéressant parce qu'aujourd'hui, la notion de réalité Vs trucage n'est pas claire vu que même dans le cinéma non fantaisiste, comme dans la photo du reste, on utilise l'outil numérique pour effacer, rattraper et homogènéiser en post prod.

Jusqu'à ce que le numérique devienne aussi puissant, il y avait d'un côté les films à effets spéciaux facilement identifiables parce qu'ils étaient d'un genre qui contient des effets spéciaux, et de l'autre les films "réels" qui ne truquaient pas les plans même si on a toujours utilisé des procédés techniques pour magnifier la réalité ou bien créer un effet optique. Par exemple, dans un western traditionnel tout ce qu'on voit à l'écran est du domaine du vrai, que ce soient les décors, les accessoires, les extérieurs. Dans un film comme "Il était une fois en Amérique", on reproduit les décors et l'ambiance de l'époque où se déroule l'action, en studio et en décors naturels en mettant ds voitures d'époque dans une portion de rue qu'on a barrée, etc.

Mais aujourd'hui même un petit film indé qui parle du quotidien d'un personnage à l'époque contemporaine peut contenir des plans truqués indétectables. Parce que les progrés du numérique permettent vraiment de faire des choses indétectables. Comme rajouter une marque d'annonceur sur un objet en post prod là où avant on avait un vrai objet, par exemple ou changer la couleur d'un vêtement, ou enlever un câble électrique qui casse l'ambiance poétique ou authentique d'un lieu ou simplement pour virer un truc du plan qu'on n'avait pas vu ou pas pu enlever au moment de la prise de vue.

Le lifting numérique ou le gommage d'un bouton ou de cernes sur les acteurs va finir par remplacer la chirurgie esthétique comme le réalignement des dents ou le collage de facettes pour avoir un sourir ultrabright. Des acteurs comme Joaquin Phoenix sont des exceptions désormais dans le cinéma américain. Pourtant jusque dans les années 90, on voyait encore des acteurs avec des dents mal allignées. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

Donc, oui, tu as raison, où commence le plan truqué ?

Peut-être qu'il va falloir rendre obligatoire une annonce avant le début des films pour que le spectateur soit avertis que "ce film contient des plans truqués numériquement".

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