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Jamais à court d’idées, Netflix va ressusciter une série cultissime des années 70, et c’est presque étonnant que ça n’ait pas été fait plus tôt.
Walker Texas Ranger, Shogun, Starsky et Hutch, Le Prince de Bel-air, Twilight Zone, Magnum, MacGyver… On ne compte plus le nombre de séries plus ou moins cultes qui ont été réactualisées ces dix dernières années, qu’il s’agisse de réadaptations, de remakes ou de spin-offs censés se dérouler dans les mêmes univers.
Netflix n’y est pas étranger, ne serait-ce qu’avec ses versions américaines de House of Cards (adaptée de Château de carte) et The Night Of (adaptée de Criminal Justice), sa reprise des Chevaliers du Zodiaque ou bien son récent remake de One Piece. Mais le géant du streaming va s’attaquer à un chantier de restauration bien plus ambitieux puisqu’il a été annoncé qu’il allait ressusciter une des séries télé les plus cultes de tous les temps : La Petite Maison dans la Prairie.
LA PETITE MAISON SUR NETFLIX
Ce n’était certainement qu’une question de temps avant que La Petite Maison dans la Prairie ait droit à un lifting. L’idée trainait depuis au moins 2020, Trip Friendly, le fils du producteur de la série de 1974, ayant dans un premier temps approché la Paramount pour redonner vie aux Ingalls. Et même si l’annonce peut aujourd’hui paraître farfelue, elle n’est que la suite logique des événements.
Avant d’être la série culte créée par Michael London, La Petite Maison dans la Prairie est une série de romans autobiographiques de l’écrivaine Laura Ingalls Wilder qui est devenue un incontournable de la littérature nord-américaine. Depuis la publication des premiers tomes dans les années 30, l’histoire de ces pionniers a sans cesse était réactualisée.
D’abord dans les années 60 et 70 avec trois romans posthumes, puis avec le feuilleton NBC qui a été diffusé jusqu’en 1983. Il y a aussi eu d’autres adaptations dans les années 2000 dont deux téléfilms signés Marcus Cole et une mini-série de David L. Cunningham, suivie de la sortie en 2014 de Pionneer Girl (un premier manuscrit de l’auteure plus cru et authentique, devenu en peu de temps un bestseller aux Etats-Unis. Le tout ponctué de documentaires et comédies musicales.
Netflix s’inscrit donc dans une forme de continuité en ayant donné son feu vert pour le développement d’un reboot, présenté comme une réimagination de la série littéraire. Rebecca Sonnenshine, qui a travaillé comme scénariste sur The Boys, Vampire Diaries et Archive 81, est attachée au projet en tant que showrunneuse et productrice exécutive, en collaboration avec CBS et Anonymous Content Studios. Celle-ci a exprimé sa joie à l’idée de se lancer dans la réadaptation des livres de son enfance dans le communiqué de la plateforme :
« Je suis tombée profondément amoureuse de ces livres lorsque j’avais cinq ans. Ils m’ont inspiré pour devenir écrivain et cinéaste, et je suis honorée et ravie d’adapter ces histoires pour un nouveau public mondial avec Netflix. »
Évidemment, aucun acteur n’a encore été annoncé, mais le nouveau casting aura fort à faire pour effacer Michael London (Charles), Melissa Gilbert (Laura), Alison Arngrim (Nellie) ou encore Karen Grassel (Caroline) de l’imaginaire collectif.
Ce générique inoubliable. Les Ingalls dans leur chariot qui sourrient comme dans une pub ultrabrght. Et la petite Carrie qui courre dans la prairie et trébuche sur une paquerette. Et la méchante Nelly que tout le monde voulait couvrir de goudron et de plume. Ou le gentil pasteur qui prèche la bonne parole puritaine à ses ouailles.
Que de souvenirs d’une série qui passait sur une chaine télé quand les autres affichaient la mire et qu’on s’emmerdait comme Robinson sans son vendredi. A l’épqoue j’aimais bien. Parce que y avait rien d’autre et ce pure moment de gentillesse me faisait l’effet d’une lobotomie.
Il fallait bien que Netflix nous en fasse un rebake ou un remoot. Façon shameless cette fois-ci j’espère. Le seul moment vraiment joussif de la série original fut le dynamitage de Walnut Grove.
La seule question que je me pose c’est comment Netflix va y inclure du progressisme ou sous quelle forme.
En vrai pourquoi pas. J’ai jamais adhéré à l’original. Bon en même temps, absolument pas ma génération. et je trouvais la série trop propagandiste sur la synchro sainte famille américaine. mais si on se recentre sur l’histoire de ces pionniers sans édulcorer la truc, à voir…
La vidéo sur la face sombre de la petite maison dans la prairie était super. Du coup, avec cette nouvelle adaptation, moi, j’espère qu’il vont faire une version moins édulcorée. Même si j’adore le dernier épisode où ils font sauter tout le village!
The Night Of c’est pas Netflix. C’est HBo diffusé sur OCS en France au début.
0 rapport, question bête, c’est normal le silence radio de la presse ciné française concernant les tweets ultra racistes de Karla Sofia Gascon alors que le gros de la presse US est dessus depuis hier ?