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Scarlett Johansson a présenté son tout premier film en tant que réalisatrice au Festival de Cannes, et les premiers avis sur Eleanor the Great sont là.
Si Scarlett Johansson est sur tous les écrans, en ce moment, c’est parce qu’elle est bien évidemment la star de Jurassic World : Renaissance, dont une nouvelle bande-annonce vient de sortir. Mais l’actrice a aussi une autre actualité très importante, puisqu’elle présente son tout premier long-métrage en tant que réalisatrice dans la section Un certain regard du Festival de Cannes 2025.
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Eleanor the Great raconte l’histoire d’une dame âgée, venue de Floride, et qui se lie d’amitié avec une étudiante de 19 ans à New-York autour d’un sombre mensonge. Côté casting, June Squibb (vue dans les séries Shameless et Good Girls) tient le rôle principal aux côtés de Chiwetel Ejiofor (Love Actually, Doctor Strange), Jessica Hecht (célèbre pour son rôle de Susan dans Friends) et Erin Kellyman (Jade dans la série Willow). Les premiers avis sur ce film qui marque les débuts de Scarlett Johansson derrière la caméra sont là.
Scarlett Johansson change de casquette… et fait mouche ?
“June Squibb dégage une force calme et touchante dans le rôle d’une femme de 94 ans coincée par son propre mensonge, au cœur des impressionnants premiers pas de Scarlett Johansson en tant que réalisatrice. […] Pas un seul œil ne restera sec dans la salle.”
Pete Hammond – Deadline
Eleanor the Great – Something special. A tremendously moving, sensitive film starring THE extraordinary June Squibb as a 94 year old woman who moves back to NYC and gets caught up in a little thing (won't spoil it). Starts out funny, ends up making you cry big time. #Cannes2025 pic.twitter.com/urZkPdMbmP
— Alex B. @ #Cannes2025 (@firstshowing) May 20, 2025
« Eleanor the Great, c’est quelque chose de spécial. Un film redoutablement sensible et émouvant avec LA Jane Squibb, extraordinaire dans le rôle d’une femme de 94 ans qui se retrouve prise dans quelque chose (que je ne spoilerai pas). Ça commence comme une comédie, mais on termine en larmes. »
Alex B. – Twitter
ELEANOR THE GREAT de Scarlett Johansson
— CinéVerse (@CineverseOff) May 20, 2025
Scarlett Johansson signe un premier film maîtrisé dans son fond comme dans sa forme. C’est charmant, drôle, prenant, tout y est. Le film s’adresse au monde pour encourager l’acceptation de soi et du deuil. pic.twitter.com/ZAXk4YrmwB
ELEANOR THE GREAT: Scarlett Johansson delivers all the feels with her directing debut, guiding June Squibb in a memorable performance as a lonely widow claiming someone else’s history. Film risks glibness, though, in its handling of truth, grief and accountability. #Cannes2025 pic.twitter.com/x6l6RFJt3k
— Peter Howell ð (@peterhowellfilm) May 20, 2025
« Scarlett Johansson nous émeut avec son premier film où elle guide Jane Squibb dans la performance mémorable d’une veuve isolée qui s’approprie une histoire qui n’est pas la sienne. Toutefois, le film flirte avec la désinvolture dans son traitement de la vérité, du chagrin et de la responsabilité. »
Peter Howell – Twitter
“C’est un peu prévisible, un peu bizarre, un peu drôle mais très triste, et c’est surtout une ambitieuse tentative d’atteindre ce que les films peuvent encore être, parfois.”
Kate Erbland – IndieWire
ELEANOR THE GREAT is as hilarious as it is moving. In her feature directorial debut, Scarlett Johansson brings a gentle, assured touch to this story about grief, connection, and the instinct to retreat inward in the face of loss. June Squibb is a pure joy from start to finish,… pic.twitter.com/WdzhqqYC0p
— Matt Neglia @Cannes (@NextBestPicture) May 20, 2025
« Eleanor the Great est aussi hilarant qu’émouvant. Pour ses débuts derrière la caméra, Scarlett Johansson traite avec douceur et maîtrise cette histoire de chagrin, de lien social et de réflexe d’enfermement face à la perte. June Squibb est un pur plaisir de A à Z, livrant ici la meilleure performance de sa carrière, faisant rire son public à outrance et lui brisant le cœur l’instant d’après. Néanmoins, le film est maladroit dès qu’il touche à l’Holocauste, et malgré sa sincérité, il fera lever les yeux de certains au ciel, et caressera les autres dans le sens du poil. »
Matt Neglia – Twitter
“Eleanor the Great est un film direct, tant dans sa forme que dans ses thématiques. On retient la partition subtile au piano de Dustin O’Halloran, qui évite de se mettre entre le spectateur et l’histoire et fait discrètement son office tout au long du film.”
Fionnuala Halligan – Screen Daily
“Il n’est jamais réellement donné accès à la vie intérieure d’Eleanor, les ambitions du film en restent donc insatisfaites.”
Lovia Gyarkye – The Hollywood Reporter
“L’actrice de 95 ans trouve son rôle le plus cabotin dans cette comédie bavarde doublée d’un mélo pleurnichard sur l’Holocauste.”
Owen Gleiberman – Variety
Visiblement, la plupart des personnes s’étant exprimées au sujet d’Eleanor the Great se mettent d’accord sur la faculté du film à émouvoir et à faire rire, notamment grâce à la performance impressionnante de June Squibb et à l’approche toute en délicatesse de Scarlett Johansson. Mais plusieurs critiques soulignent aussi la maladresse du film qui semble aborder des thématiques très lourdes avec peut-être trop de légèreté, et tomber dans une facilité tire-larmes assez regrettable.
A cette date, le film n’a pas encore de sortie française prévue, mais Scarlett Johansson sera à retrouver à l’affiche de Jurassic World : Renaissance le 4 juillet 2025.
