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Dans des propos récemment rapportés, Mark Wahlberg a déclaré qu’il avait refusé de jouer dans Le Secret de Brokeback Moutain d’Ang Lee.
Réalisé par Ang Lee, Le Secret de Brokeback Mountain a raflé trois Oscars en 2006 : meilleur réalisateur, meilleur scénario adapté et meilleure musique de film, en plus d’un Lion d’Or à la Mostra de Venise. Le film a pourtant connu une longue phase d’errance, puisque Gus Van Sant devait le réaliser et a fini par abandonner le projet. « Personne ne voulait le faire » avait-il déclaré à Indiewire en 2018.
Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Matt Damon, Ryan Phillippe… Tous avaient été contactés, tous ont décliné l’offre des rôles principaux, qui ont finalement été attribués à Heath Ledger et Jake Gyllenhaal. L’histoire d’amour entre deux cow-boys dans l’Amérique des années 60 semble avoir effrayé plus d’un acteur. Et au rayon des personnes qui ont fui ces rôles, on compte Mark Wahlberg, qui a clairement déclaré que Brokeback Mountain l’avait fait « flipper ».
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Quand Brokeback Mountain fait peur
La chaine d’information Sky News Australia a relayé les propos tenus par Mark Wahlberg datant de 2007. Dans une interview livrée par l’acteur, celui-ci a déclaré qu’il avait été contacté par Ang Lee pour endosser l’un deux rôles principaux du Secret de Brokeback Mountain. Mais après avoir rencontré le réalisateur et avoir lu une partie du scénario, l’acteur a préféré décliner le proposition, car il aurait été effrayé par ce qu’il avait lu.
« J’ai rencontré Ang Lee pour ce film, j’ai lu 15 pages du scénario et j’ai un peu flippé. C’était très explicite, très descriptif : le fait de se cracher dans la main, de se préparer à faire la chose… J’ai dit à Ang Lee : « Je vous aime bien, vous avez du talent, si vous voulez en parler davantage… ». Heureusement, il ne l’a pas fait… Je ne me suis pas précipité pour voir Brokeback, ce n’est tout simplement pas mon truc… De toute évidence, le film a été fait avec goût – il n’y a qu’à voir la manière dont il a été accueilli ! »
Le petit Jesus Wahlberg
Les raisons du refus de Mark Wahlberg ne serait pas seulement dû au fait qu’il aurait eu peur d’incarner l’un des héros homosexuels de Brokeback Mountain. Dans un article publié par le National Enquirer en 2010, il est stipulé, sources à l’appui, que si l’acteur de Transformers a refusé ce rôle, ce serait parce que l’homosexualité heurterait ses convictions catholiques. Il serait d’ailleurs aiguillé dans ses décisions par un révérend.
« [Mark] s’appuie sur son confident le plus proche et son mentor religieux de longue date, le révérend James Flavin, pour l’aider à choisir ses rôles. Mark est un catholique pratiquant et il ne prend jamais de décision définitive sur un rôle principal tant que le père Flavin n’a pas donné son accord. Mark dit qu’il doit sa carrière au père Flavin. « Le père Flavin pousse Mark à honorer ses racines religieuses”, a déclaré une source. Même si Mark s’est vu offrir l’un des rôles principaux dans Brokeback Mountain, il a refusé en raison du sujet homosexuel, qui entre en conflit avec la doctrine catholique. »
Donc, pour tuer des êtres humains par douzaines (Max Payne), jouer les pères irresponsables (Daddy’s Home), ou un escroc dépendant aux drogues dures et au sexe (Boogie Nights), il n’y a pas de problèmes. Mais l’amour LGBT serait l’ultime frontière de la carrière d’acteur de Wahlberg.
À l’heure actuelle, Mark Wahlberg est à l’affiche du très dispensable film d’action de seconde (voire troisième) zone The Union, aux côtés d’Halle Berry. Le film est disponible sur Netflix.
« il a refusé en raison du sujet homosexuel, qui entre en conflit avec la doctrine catholique ». Comment dire qu’on est homophobe, sans dire qu’on est homophobe…
Un catholique qui voit un révérend ? Au moins il ne discrimine pas les christianismes 😀
Max Paine, Transformers, et plein dautres navets… y’a pas a dire, son révérend est de très bon conseil.
Wahlberg un saint ? faut demander ça à l’homme à qui il as fait perdre in œil, en l’insultant de « p…tain de vietnamien » ce bon samaritain : https://www.laineygossip.com/Mark-Wahlberg-seeks-pardon-for-blinding-a-man-in-one-eye/32078
Je pense juste que ce sont les acteurs hétéros pressentis pour le rôle du copain cowboy qui ne voulaient pas de Wahlberg. Ce n’est pas son passé de raccaille qui leur posait problème. C’est juste qu’ils ont vu la scène finale de Boogie Night et ont été pris de panique. Le révérend machin en homme de foi a demandé à Mark si pour la scène dont il parle dans l’interview, Ang Lee avait à minima prévu des poppers pour plus de fluidité. Mark lui a dit non, juste un peu de salive. Le père bidule lui a donc rétorqué, avec sa longue expérience personnelle sur des sujets juvéniles, que ce n’était pas très catholique de faire autant de mal à des humains alors qu’avec des mouches ça peut le faire et puis c’est toujours dans l’ère du temps.
Enfin, si j’en crois des sources tirées d’une inteview de 2007 opportunément passée il y a peu sur Skynews Australia – média d’extrème droite de la sphère Murdoch – et d’un article de 2010 qui évoque un « insider » dont le témoignage au conditionnel est très commode pour enfoncer les mouches.
Il a surtout flippé de devoir faire une prestation d’acteur.
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Ang lee l a contacté, mais il n’est dit que le rôle aurait pu lui échoir à coup sûr .
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A part ça, National enquirer =(closer+voici)*2
Moralité un révérend ce n’est pas un agent !
C’est compliqué d’accepter ce genre de rôle ça pouvait être quitte ou double pour sa carrière surtout à l’époque, respect à Heath Ledger et Jake Gyllenhaal.
C’était l’occasion rêvée pour faire le parallèle avec Joaquin Phoenix, qui s’est engagé officiellement pour un rôle gay explicite… avant de planter tout le monde, juste quand le tournage était proche de commencer.
Quand on se doit de rendre justice à un personnage, il vaut mieux Bien y réfléchir à l’avance, quels que soient vos interlocuteurs.
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Donc, pour jouer dans des comédies dingues (« Very Bad Cops », « Ted », « No Pain No Gain », les « Transformers » – si si, ce sont aussi des comédies), jouer les pères apprenant à être responsable (« Transformers » encore, le touchant « Apprentis Parents »), ou les héros en col bleu (chez James Gray, chez Peter Berg, « Fighter », et oui « Transformers »…), il n’y a pas de problèmes : c’est là qu’il est le meilleur.
Du moins jusqu’aux années 2020, où il patine sacrément – fait intéressant, dans le film « Joe Bell » il joue un père de famille endeuillé par le suicide de son fils gay, et qui traverse les USA pour sensibiliser au harcèlement homophobe. Même si ça a l’air fait de manière maladroite, au moins là il n’y a aucun révérend qui l’a dissuadé de jouer.
Du coup il ferait peut être mieux d’arrêter d’écouter les conseils du révérend vu les choix de carrière qu’il a fait.