Le Alice au pays des merveilles de Tim Burton permettrait de diagnostiquer les psychotiques

Déjà, au moment de sa sortie, on se disait que le Alice au pays des merveilles de Tim Burton témoignait d'une certaine fragilité mentale de la part de ses géniteurs. Et pas seulement parce que Johnny Depp y faisait du break-dance.

Alors qu'on cherche toujours à comprendre comment une telle chose a pu être possible de la part de Tim Burton (qui travaille activement sur la suite), il faut bien dire qu'en dépit de son succès, Alice au pays des merveilles est un film étrange, un peu fou-fou et pas franchement la réussite espérée. (Bon après, c'est aussi une métaphore initiatique pour qu'Alice conquiert le marché chinois à la fin du film, mais c'est un autre débat).

Il n'empêche que, contre toute attente, le film semble important, et pas forcément pour ce que l'on pense. Si l'on en croit le site Van Winkle's, le film de Tim Burton serait en effet très prisé du monde médical puisqu'il permettrait de diagnostiquer les psychoses. Euh... Hein ?!

En fait, des neuro-scientifiques de l'université d'Aalto ont mené une étude en utilisant le long-métrage pour diagnostiquer les premiers stades des psychoses. Les patients étaient divisés en deux groupes, l'un ne présentant aucun historique de comportement psychotique et l'autre, évidemment, ayant souffert d'au moins un épisode. Et il faut croire que les résultats ont été concluants puisque sur les sujets du deuxième groupe, le taux de réponse a plafonné autour des 80%.

Il semblerait que le film agisse sur le précuneus, situé dans la face interne du lobe pariétal du cortex cérébral et qu'il ait été choisi par le corps médical parce qu'il contenait des images surréalistes qui poussaient le spectateur à effectuer un intense travail mental pour bien traiter les différents aspects réalistes et fantastiques qu'il présente. Et de ce fait, il permettrait de diagnostiquer à un stade très ce type de troubles.

Est-ce que ça va veut dire que le prochain va être pris en charge par la Sécu ? Nous vivons vraiment dans un monde très étrange.