Le podcast d'Écran Large : Hors-série (où on revient sur Predator 2)

Arnold Petit | 4 mai 2023 - MAJ : 09/06/2023 12:31

Action

Antoine profite de ce hors-série de La Réu' d'Écran Large pour clamer son amour pour Predator 2 et expliquer pourquoi c'est une suite parfaite.

Inspiré par Mathieu et son plaidoyer en faveur d'Apocalypto de Mel Gibson, Antoine arrête de défendre la théorie des gentils aliens dans Signes de M. Night Shyamalan quelques minutes et s'enferme dans le studio pour revenir sur un film dont il parle tout le temps à la rédaction, et qu'il défend corps et âme : Predator 2.

Évidemment, le premier Predator de John McTiernan est un classique absolu et un chef-d'œuvre indépassable dans son genre. Un film aussi féroce que malin, qui détourne intelligemment la physique d'Arnold Schwarzenegger et la figure du héros de film d'action des années 80 pour plonger dans un survival étouffant en pleine jungle. Mais, même si elle n'atteint pas la maîtrise du premier volet, Predator 2 a le mérite d'être une suite joyeusement déviante et incomprise, qui mérite d'être appréciée à sa juste valeur.

En récupérant plusieurs éléments du premier comics consacré au Predator, le film réalisé par Stephen Hopkins a pris une tout autre direction que son aîné et troqué la forêt tropicale d'Amérique Centrale pour la jungle urbaine de Los Angeles, avec sa violence, ses cartels de drogue, ses immeubles et sa chaleur accablante. Ce nouveau terrain de chasse pour le monstre donne lieu à un film complètement fou et excessif, qui suinte les années 90 par tous ses pores, mais qui déborde d'une énergie pop avant-gardiste pour son époque. Et si, derrière le film d'action bourrin et régressif produit par Joel Silver avec Danny Glover en flic fatigué, Predator 2 était l'exemple de la suite (quasi) parfaite ?

Il y a une figurine de Predator sur la table, mais elle est invisible