Critique : Charlie et la chocolaterie

Clément Benard | 10 février 2010
Clément Benard | 10 février 2010

Bien avant que Tim Burton ne s'attelle à un remake, Charlie et la chocolaterie était déjà depuis longtemps une œuvre culte de l'autre côté de l'atlantique. Depuis la sortie du film en 1971, le petit Charlie Bucket et l'excentrique Willy Wonka sont peu à peu devenus de véritables icônes américaines. Le charme qui se dégage du film de Mel Stuart est notamment dû au fait qu'il s'adresse à l'enfant qui sommeil en chacun de nous. C'est donc inévitablement avec des yeux d'enfant que l'on découvre en compagnie de Charlie les torrents de chocolat, sucreries géantes et autres bizarreries qu'abrite la fabrique de chocolat. Un véritable rêve de môme retranscrit à l'écran.

Bien que flirtant de manière quasi permanente avec le kitch, Mel Stuart réussi l'exploit de rendre attachant des personnages pourtant très caricaturaux (les allemands mangeurs de saucisses, les riches mégalomanes, les pauvres aux grand cœurs). La mayonnaise prend ainsi comme par magie grâce à l'inventivité du scénario qui brille par la fantaisie de l'histoire qui entraîne les personnages dans des situations loufoques et inattendues. Comme peu l'être Mary Poppins, Charlie et la chocolaterie fait partie de ces œuvres qui permettent de renouer avec sa sensibilité enfantine si on daigne se laisser emporter dans l'univers riche et inventif qu'a créé Roald Dahl. On finit irrémédiablement par se laisse emporter dans le tourbillon de bonne humeur communicative de ce petit bonbon acidulé.

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