Critique : Dying god

Jean-Pierre Putters présente... voilà un argument qui aura de quoi attirer les madeux de tous poils, anciens comme nouveaux. Toutefois on ne le dira jamais assez : il faut TOUJOURS se méfiez des contrefaçons ! Derrière son improbable pitch et la présence de cette bonne vieille trogne de Lance Henriksen, se cache en réalité une série Z bien fauchée trop ambitieuse au regard de son évident manque de moyens.

 

Rendu HD dégeu (n'est pas Michael Mann qui veut !) jeu des acteurs approximatif et effets cheap à tout va, on pourrait croire que Dying god collectionne les mauvais points s'il n'y avait cette naïve et persistante volonté de rendre hommage aux films de monstres. Si le fantasticophile exigeant risque fort de ne pas y trouver son compte de frissons, l'amateur de séances Bis lui, y trouvera à coup sûr son compte de scènes involontairement drôles (l'apparition du monstre et de son sexe en érection) et par là même une certaine satisfaction malsaine devant cet étalage d'amateurisme.

 

Dommage tant le film se plait à décrire un univers amoral à souhait montrant flic ripou et maquereaux violents faire cause commune dans la traque d'un monstre créé pour effrayer les pucelles amérindiennes ! Les meilleures intentions ne font pas les meilleurs films tel pourrait être l'adage de ce film que des moyens plus conséquents aurait pu transformer en bon DTV. Peine perdu, Dying god restera, pour les plus cléments, un Z trop sympathique pour s'enliser corps et âme dans des abysses de nullité !