EXPLOSION IN THE SKY
Mélanger les genres est un jeu dangereux, à fortiori quand ils paraissent aussi éloignés que le drame intimiste et le film catastrophe. C’est pourtant bel et bien le défi que s’est lancé le collectif Crazy Pictures, venu de Suède, avec la féroce volonté d’emballer pour une somme ridicule (moins de 3 millions d’euros) un des films les plus spectaculaires de 2019.
Et si The Unthinkable laisse le spectateur balbutiant, yeux écarquillés, bave aux lèvres et cœur en miettes, son tour de force est d’autant plus saisissant que le récit prend de prime abord le risque d’embrasser totalement les affects de ses personnages. Le temps d’un long flash-back articulé autour d’un trauma originel, nous découvrons ainsi Alex et Anna, avant de les retrouver une grosse décennie plus tard, éloignés mais sur le point de se rapprocher à nouveau.
C’est alors que le scénario bifurque, plongeant ses protagonistes au cœur d’un cataclysme dont la nature demeurera longtemps mystérieuse. Invasion extra-terrestre ? Attaque terroriste ? Coup d’Etat militaire ? Evènements surnaturels ? Impossible de trancher alors que l’univers familier du cinéma scandinave est pulvérisé sous nos yeux, dans un déluge de séquences aussi éreintantes émotionnellement que dévastatrices pour les rétines.
On est souvent sidérés par la maîtrise de la mise en scène, capable de jongler d’une séquence à l’autre du particulier au général, de l’intime à la destruction totale. Rares sont les œuvres immergeant soudainement le public dans la tension d’un plan séquence retors, qui transforme un bunker anonyme en turbine paranoïaque émaillée de pièges mortels, avant de ratiboiser une autoroute à coup d’hélicoptères, sans oublier de confronter ses héros à leurs démons, le tout dans un mouvement unique, aussi ample que techniquement ébouriffant.
HEART IS THE LIMIT
On a déjà évoqué le sidérant sens de la démerde des cinq fous furieux de Crazy Pictures, mais il convient de s’arrêter plus longuement sur leur impeccable réussite. Non content de masquer finement les limites de leur budget, ils réussissent à emballer une séquence automobile parmi les plus stressantes vues ces dernières années, sorte d’anti-poursuite immobile où la menace peut surgir dans chaque angle-mort du cadre.
Une performance qu’ils réitèreront plusieurs fois, notamment lors d’un climax dont on se dit qu’il a de quoi chatouiller méchamment l’égo d’un Michael Bay. Si ces nombreuses performances pyrotechniques épatent autant, c’est sans doute aussi parce que les réalisateurs ont dû envisager leurs personnages comme leurs morceaux de bravoure : avec une orfèvrerie consommée. C’est donc avec un soin comparable que The Unthinkable malmène les corps et les âmes.
En témoigne un final parfaitement inattendu, qui n’hésite pas à quitter le boulevard du film d’action surgonflé pour se resserrer brusquement sur les sentiments de ses personnages, prenant sans péage l’autoroute vers l’onirisme.
Grâce à une astuce de scénario habilement introduite, le métrage parvient ainsi à rassembler toutes ses intrigues, protagonistes et thèmes en une unique image, un ravage romantique d’une pureté éclatante, qui achève de faire du film un des plus audacieux et aboutis que le cinéma européen ait offert de récente mémoire.
Victor Danell se prend pour le Nolan de Interstellar, avec la musique de Gustaf Spetz qui plagie celle de Zimmer plagiant celle de Philip Glass pour Koyaanisqatsi , un cinema qui se cannibalise ..
Non content d’être un pamphlet anti-russe (le plan sur Poutine à la fin), ce navet ne sait pas sur quel pied danser : film romantique, relation père/fils, le père qui se transforme en Rambo, le fils entre artiste et gros psychopathe bipolaire…. Et plus de 2h à tenir devant ce truc
Ce film m’a fait pensé a une tarte au citron meringuée pas très ronde et pas très droite , mais au gout absolument exquis en bouche , alors que tout le monde attendait une tarte industrielle à la plastique parfaite et aux saveurs peu développés mais bien calibrés.
Pour ma part c’est une des meilleures surprises de 2019 ! et elles sont rares …
Cette critique est visiblement intéressée et artificielle. Film raté, scénario très très médiocre, aucun fil rouge, ça ne prend pas.
Film chiant et révélation qui tombe à plat. trés bof.
Je crois pas que nous ayons vu le même film j’ai perdu 2 h de mon temps un personnage principal antipathique au possible limite psychopathe aucune émotion dans ses réactions.. On a envie de lui mettre des gifles
son père pas mieux mais son rôle est bien mieux il a des sentiments lui au moins et il offre le meilleur moment du film lors de l’attaque de son boulot une scène à mi chemin entre die hard et maman j’ai raté l’avion version piège mortel
L’histoire d’amour qui n’a jamais commencée et donc aucun intérêt
Des scènes d’actions spectaculaires ? Heu à part des crashs d’helico et un immeuble ou plutôt une maquette qui explose à la indépendance day
Des morceaux de bravoures heu le bulot du film n’a aucun courage il ne sert à rien
Encore une fois c’est son père qui sauve la mise
Et pour finir on ne sais rien de ce qui se passe à part ce que provoque cette pluie
Regardez the rain sur Netflix largement mieux
Chiant a mourir !
Vu ce jour. Dans l’absolu rien de transcendant surtout au niveau des personnages même si un gros background leur est consacré tout au long du film. Toutefois, je mets ça sur le compte de la culture suédoise car j’ai le sentiment que leur société est différente sur le plan des relations familiales. En tout cas, c’est ce qui ressort de tous leurs films vus jusqu’à maintenant. Niveau réalisation franchement vu le budget, ça fonctionne. L’esprit de paranoïa est là, on est comme les personnages ; complément impuissants et ignorants de ce qui se passe mais conscients que quelque chose de grave se passe. A voir…
L’aspect apocalyptique / fin du monde est génial, l’aspect intimiste et la love story totalement grotesque et ratée… jamais vu un personnage principal aussi antipathique
J ai rien compris c est qui les méchants les russes ou l armée suédoise? Et pourquoi les gens sont bizarres et pas d autres? Et à la fin du film que devient anna?