Critique : The Taint

Tonton BDM | 23 mai 2013
Tonton BDM | 23 mai 2013

Suite à une sombre histoire d'eau du robinet infectée, les hommes se transforment en « misogynes » dotés de sexes démesurés et incontrôlables, et n'ont plus qu'une seule idée en tête : étriper toutes les femmes qu'ils rencontrent. Avec un pitch pareil, autant dire que dans le créneau des films bargeasses et totalement frappadingues, The taint est amené à faire figure de mètre-étalon.


Écrit, interprété, réalisé, (bien) monté par Drew Bolduc et Dan Nelson, un dynamique duo de potes qui en assure même la musique très ancrée dans les années 80, The taint rappelle, par sa démarche artistique, ses outrances et surtout par son résultat final franchement enthousiasmant, celle d'un autre film-culte : Bad taste. Car comme au bon vieux temps du premier film de Peter Jackson, on est vraiment sidéré par le rythme, les idées, la folie, et surtout l'humour frondeur de cet outrage sur celluloïd, qui provoquera à coup sûr de francs éclats de rire dans les chaumières.


N'ayons pas peur des mots mes amis : on a devant les yeux une pépite filmique absolument culte, un nouveau petit chef d'oeuvre du cinéma de genre ! Alors bien sûr, 90% des dialogues parlent avec une dérision décomplexée de bites ou de pédés, et environ 70% des images ne passeraient certainement pas la porte d'entrée d'un MK2 ou d'un UGC dans l'hexagone, mais la vache, assister à un tel spectacle complètement barré, mélangeant les genres avec bonheur et osant même des images psychédéliques à base de sexes turgescents flottant dans les airs, ça n'a vraiment pas de prix. En trois mots comme en cent : fou, délirant et sans compromis, The taint est la nouvelle référence du cinéma transgressif, depuis Peter Jackson, John Waters et Hershell Gordon Lewis !

Résumé

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