La chambre des tortures : le choc gothique pour les (vrais) fans d’horreur
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4 octobre 2022
- MAJ : 04/10/2022 17:46
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4 octobre 2022
- MAJ : 04/10/2022 17:46
La chambre des tortures a été une révolution horrifique. En adaptant une nouvelle écrite par Edgar Allan Poe, Roger Corman livre un classique intemporel.
Célèbre figure du cinéma bis américain, Roger Corman est particulièrement connu pour la frénésie avec laquelle il enchaînait les projets. En témoigne sa filmographie colossale composée de 55 réalisations et près de 385 productions. De quoi donner le tournis même aux plus hyperactifs des exécutifs de chez Marvel.
En 1960, le réalisateur entame son cycle Edgar Allan Poe. Sur une période d'environ cinq ans, il ne livrera pas moins de sept longs-métrages inspirés par les écrits du célèbre écrivain américain. Le deuxième film de ce cycle, intitulé La chambre des tortures, reste généralement considéré comme la plus grande réussite de cette période. Une réputation qui est amplement méritée.
Ça va couper chéri !
THE RAVEN THAT REFUSED TO SING
Tout commence en 1960, lorsque Roger Corman réalise La Chute de la maison Usher, adapté d’une célèbre nouvelle d’Edgar Allan Poe. Tournée en 15 jours à peine, cette production American International Pictures passe le million de recettes au box-office pour un budget d’à peine 300 000 dollars. Comme tout studio qui se respecte, AIP voit bien qu’il y a un marché à conquérir et commande immédiatement une deuxième adaptation de Poe au réalisateur.
Pour cette deuxième aventure gothique, Corman fait à nouveau appel à l’auteur Richard Matheson pour le scénario. Notons au passage que Matheson reviendra une troisième fois sur le cycle Poe pour Le Corbeau en 1963. Ce deuxième volet adaptera la nouvelle Le Puits et le Pendule. Et le défi est colossal pour le scénario puisque le récit d’origine est si court qu’il ne peut occuper au mieux qu’une dizaine de minutes à l’écran. Tout l’enjeu sera alors de situer la nouvelle au cœur du dénouement du film et d’inventer tout le reste.
La douce époque du Poe Cinematic Universe
La chambre des tortures va alors devenir un exemple type d’adaptation qui, par nature, se doit de trahir l’œuvre originale, mais en conserve parfaitement l’esprit. Parmi les règles d’adaptation que Corman impose à Matheson, il refuse de montrer le monde "réel". Autrement dit, le film doit se dérouler uniquement dans l’univers trouble de ses personnages pour que le sentiment de mystère inhérent aux écrits de Poe soit conservé.
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06/10/2022 à 20:22
Punaise j'ai pas vu votre article.
Aucun com pour ce chef d'oeuvre?
Ce film comme tous les autres films de Corman sont d'une maitrise avec une tension omniprésente à cha que fois,et ça fait toujours mouche.
Le masque de la mort rouge également est un missile. En fait tous les films de Corman tiré des livres de Edgar Poe sont pratiquement tous des références.
Un vrai film sur la trahison et la vengeance.Des personnages tous inquiétants et une sa.ope qui a mérité de se faire enfermer à la fin . Le mouvement "Metoo" detesterait ce film aujourd'hui.