Détour mortel : série B oubliable ou plaisir coupable bien sanglant ?

Camille Vignes | 16 novembre 2021
Camille Vignes | 16 novembre 2021

Malgré des suites et un reboot douteux, la saga Détour mortel avait bien commencé, avec un premier épisode joyeusement cruel et amusant sous ses airs de slasher basique. 

Amas de tripes et de boyaux dégoulinants, planche savamment savonnée par une formule surexploitée par les studios, budgets de plus en plus ridicules film après film, miroirs d’une suite de scénarios aux abonnés absents…

Avant le reboot avec un septième film plus que mauvais, Détour mortel était de ces franchises qui se rangent sans complexe dans la catégorie "plaisirs coupables" des médiathèques. Parce que même si, au final, six métrages sur cette famille de bouseux irradiés de la forêt, c’est très long, et qu’au bout d’un film il n’y avait déjà plus grand-chose à raconter, la saga avance avec une décomplexion sans pareille sur le chemin du cannibalisme gore et cradingue.

 

photo, Desmond HarringtonOh la jolie musculature

 

POT-POURRI QUI SENT BON, BON, BON

Une falaise perdue dans la forêt, un couple bien trop heureux d’apprivoiser cette paroi rocheuse, une mort fatale, sans détour, qui attend en fin de course, des arbres secoués par le passage rieur d’un tueur invisible…

Inutile d’être un grand cinéphile pour comprendre ce qui va se dérouler. Le générique qui suit cette scène d’introduction, le focus sur la voiture de luxe conduite par une tête blonde insupportable de suffisance ne ment pas. L’introduction de cette bande de jeunes partis se mettre au vert le temps d’un week-end et tombés en panne au milieu d’une vague route non plus : Détour mortel fait partie bien partie du soubresaut des slashers des années 2000.

 

photo, Desmond Harrington, Eliza DushkuOn se demande bien comment cette histoire va terminer...

 

On les retrouve, les six clichés ambulants, ces victimes sans qui les slashers des années 70, 80, et 90 n’auraient pu fonctionner. Ils sont là les six étudiants aux comportements adolescents. Les six faire-valoir d’un métrage craspouille qui va s’amuser à les tuer, les uns après les autres, plus ou moins rapidement et avec un certain goût pour l’humour. Ils sont là, les codes qui mixent sans complexe le film crasseux des débuts du genre à la Massacre à la tronçonneuse, avec celui des années 90, déjà plus drôle et issu d’une belle et longue digestion. 

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commentaires
Kolby
16/11/2021 à 22:34

La colline a des yeux d' alexandre Anya est passé par là...

trac
16/11/2021 à 19:47

le meilleur slasher de l'epoque teenmovie avec souviens toi l'ete dernier , scream et c'est à peu prés tout

Pulsion73
16/11/2021 à 18:30

Pas un plaisir coupable juste un plaisir tout court, un bon petit film d'horreur. Bon casting. Je n'ai même pas daigné m'intéresser à ses suites et je ne savais même pas qu'il y en avait autant.

MoiLeVrai
16/11/2021 à 16:09

Eliza Dushku et Emmanuelle Chriqui donc le 1er est nécessairement un plaisir coupable en ce qui me concerne <3

Mx
16/11/2021 à 14:07

je garde un bon souvenir du premier film, à partir du deux, la franchise a vite basculé dans le z, je me suis arrêté au 4, ou 5, je sais plus.

J'aime beaucoup le générique du premier film, très old school, comme les génériques du témoin du mal, massacre à la tronçonneuse: au commencement, la maison de l'horreur, ou encore mimic.

Hawaii
16/11/2021 à 13:36

Très bon plaisirs coupable pour ma part