Privé de père, Victor est un ado à l’avenir incertain. Sa mère est atteinte d’un cancer, son existence est limité aux énormes soucis financiers que cette situation a engendrés. Il va finir par retrouver son père, un chef d’orchestre distant et froid; venu dans la région pour interpréter la 6ème symphonie de Mahler.
La réalisatrice française confirme un immense talent que l’on avait déjà remarqué dans Angèle et Tony. Alors que le simple script aurait pu lorgner vers un pathos facile, la mise en scène apporte une touche singulière, qui donne à l’ensemble une rare beauté et une implication émotionnelle, que l’on voit peu dans le cinéma français actuel. Maîtrisé de bout en bout, la mise en images souligne l’aboutissement d’une recherche sensitive sur les relations humaines. Le choix des couleurs, des cadres, des plans, l’utilisation millimétrées des musiques, la direction d’acteurs, tous ces éléments font que l’on se retrouve à suivre un film d’une richesse inouïe et qu’il faut donc ne pas manquer.
À l’heure du timide renouveau du cinéma d’auteur français, cette sortie est d’une importance capitale. Avec amour et talent, l’équipe du film a su retrouver ce qui manque à nos productions hexagonales depuis des années : une émotion d’une grande pureté et d’une réflexion personnelle qui touche à l’universel.
Putain, moi j’ai cru que c’était Simon Pegg sur la photo, grossi et avec une barbe!!!!
T’es con, c’est la suite de The Judge !
Ah merde, j’ai cru que c’était le nouveau Marvel!!
Thor… « Marteau » ?? Ok je sors…