Cannes 2013 - My Sweet Pepperland : Un Certain Regard
Pourquoi être allé le voir : Pour son réalisateur Hiner Saleem, à qui l'on doit déjà Si tu meurs, je te tue, Dol ou la vallée des tambours, Les toits de Paris, Kilomètre zéro... du cinéma dépaysant mais pas chiant.
Ça raconte quoi : Baran, héros de la guerre d'indépendance kurde, accepte de devenir commandant de police, dans une petite vallée à la frontière de l'Irak, de la Turquie et de l'Irak. Un territoire sans loi, au coeur du triangle des Bermudes des trafics d'alcool, de drogue et de médicaments. Il refuse de se plier à la loi d'Aga Azzi, le chef tribal corrompu, maître absolu de la vallée. La belle Govend débarque comme institutrice malgré l'hostilité de ses douze frères. Ensemble, Govend et Baran vont défier le pouvoir d'Aga Azzi, et apporter leur aide aux résistants kurdes turcs.
Verdict : Belle proposition et film parfait pour Un Certain Regard, qui commence comme une comédie politique et sociale avant de révéler sa vraie nature : le western ! En effet, tout y est : le shérif, la frontière, le fort, les bandits, la prisonnière du désert... Mais aussi ses visions avec la pendaison, la tombe, l'arbre, les chevaux. Le plus fort est que le spectateur ne rend pas tout de suite compte, le western ne s'imposant que par petite touche, puis s'assumant tel quel à la fin. Un vrai western oriental !
100% de chance qu'il sorte en salle : Memento Films le distribue le 25 septembre 2013.
Récompense possible : Le Prix Un certain Regard n'aurait pas été volé.