Cannes 2013 - For those in peril : Semaine de la critique

For those in peril

Pourquoi être allé le voir : Parce que c'est un premier long et que, comme toujours avec un premier long, les surprises peuvent être aussi bonnes que mauvaises

Ça raconte quoi : Aaron, un jeune marginal vivant au sein d'une communauté isolée en Écosse, est le seul survivant d'un accident de pêche qui a coûté la vie à cinq hommes dont son frère aîné. Poussés par les vieilles légendes et superstitions du coin, les habitants du village le blâment pour cette tragédie et le rejettent.

Verdict : Voilà bien le genre de film un brin ovniesque dont les festivals ont le secret. Avec sa narration complètement éclatée servie par une mise en scène élaborée où les scènes de souvenirs, les scènes oniriques et la réalité se télescopent (deux monteurs ont travaillé sur ce film), ce récit sur le travail de deuil est loin d'être un premier long facile à aborder pour le spectateur. Il faudra donc s'accrocher sévère pour suivre et adhérer à la chose.

Chance qu'il sorte en salle : Aucun distributeur français n'a, à notre connaissance, acquis les droits du film.

Nombre d'entrées potentielles : Si tant est qu'un distributeur français tente sa chance, eu égard à la singularité de la chose, on pourrait difficilement miser sur plus de 20 ou 30 000 entrées. Ce qui serait sans doute déjà le bout du monde.

EDIT : Distrib Films le programme pour une sortie le 12 février 2014

Chance de récompenses : La Caméra d'or n'est pas à exclure compte tenu du talent visuel dont fait montre le réalisateur. Encore faudra-t-il là encore que les membres du jury qui décernent cette récompense y adhèrent eux aussi.