La promotion du très attendu Wolf Man de Leigh Whannell, réalisateur d’Invisible Man, débute avec une première bande-annonce poilue, mais pas poilante.
Cela fait quelques temps que Universal se débat avec ses Universal Monsters, qui ont révolutionné le cinéma d’horreur américain dans les années 1930. On se souvient tous (ou pas) de l’échec absolu du Dark Universe, tentative de marveliser lesdits monstres dans des blockbusters à gros budget. Une tentative avortée après le score tiédasse et la réception catastrophique de La Momie. Heureusement, le studio a fini par cracker le code en 2020, grâce à un partenariat avec Blumhouse et le réalisateur Leigh Whannell, alors surtout connu pour son travail sur la saga Saw.
Produit pour à peine 7 millions de dollars, Invisible Man en a rapporté 139 millions. Il n’en fallait pas plus pour convaincre Universal de continuer sur cette voie. Après l’Homme invisible, c’est donc au loup-garou d’avoir droit à un long-métrage, presque 15 ans après le bide au box-office de la version de 2010. Une première bande-annonce a été dévoilée.
Wolf Man, gare au loup
Sans surprise, ces premières images annoncent un pur film d’épouvante, dans la lignée d’Invisible Man. Pas de révolution au niveau du pitch : officiellement, il s’agit d’un loup-garou qui harcèle une petite famille. Au vu de cette bande-annonce, le père risque de très vite se faire mordre. Une histoire adaptée aux thèmes auxquels on associe désormais le cinéaste, à savoir la violence domestique, ici donc plutôt familiale. Autrefois adepte de la suggestion, il pourrait bien logiquement accoucher d’un film plus graphique, comme le suggèrent les quelques inserts gores.
Mieux encore, la bande-annonce ne révèle presque rien de la transformation. Depuis Hurlements et Le Loup-garou de Londres, les séquences de transformation constituent de véritables démonstrations en termes d’effets spéciaux, ainsi que le clou du spectacle, à ne surtout pas spoiler en amont. Attention toutefois, la promotion vient à peine de commencer…

Dans le rôle-titre, autrefois réservé à Ryan Gosling, c’est Christopher Abbott qui aura le privilège de hurler à la Lune. Le reste de la petite famille est interprété par Julia Garner et Matlida Firth. À noter que la production a été un peu houleuse, avec l’engagement, puis le départ, puis le réengagement du réalisateur. Mais pas de quoi s’alarmer, surtout après ce petit aperçu appétissant.
Wolf Man sortira le 15 janvier 2025 en France. Une année bénie pour les amateurs de monstres classiques, puisque deux variations autour de Frankenstein sont également prévues en dehors du catalogue d’Universal : The Bride! de Maggie Gyllenhaal, ainsi que Frankenstein de Guillermo del Toro sur Netflix.
Selon moi l’échec du Dark Universe d’Universal est dû au fait qu’ils ont voulu faire des blockbusters à gros budget sans âme. Ces monstres là nécessitent « juste » une bonne couche de maquillage, des bons costumes et un réal talentueux pour les mettre habilement en scène !