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Megalopolis, le dernier film réalisé par Francis Ford Coppola, débarque aux États-Unis et s’annonce être un spectaculaire bide.
Souvent, on dit qu’une mauvaise publicité reste tout de même de la publicité. Il faut dire que sur la question, Megalopolis a été servi, entre sa réception très inégale à Cannes, les accusations de comportements déplacés de Coppola lors du tournage, l’envie proclamée du cinéaste d’engager des acteurs soi-disant “canceled” et la diffusion par Lionsgate d’une bande-annonce trompeuse. Mais cette aura polémique n’aura pas suffi à attiser la curiosité des spectateurs, à en croire le démarrage catastrophique de Megalopolis au box-office américain.
Megalopolis / Megaflopolis
En effet, Megalopolis aurait réuni dans les 4 millions de dollars pour son week-end d’ouverture. C’est un démarrage en dessous des estimations de l’industrie, qui tournaient autour des 5 et 7 millions de recettes. Ce sont des chiffres hallucinants pour un film produit pour 120 millions de dollars (Variety). Il s’agit du plus gros budget de production de la carrière de Francis Ford Coppola, devant les 50 millions de Dracula et les 51 millions du Parrain, 3e partie (selon JP Box-office et sans prendre en compte l’inflation).
En 1992, Dracula a démarré son exploitation avec plus de 30 millions de dollars de recettes, tandis que Le Parrain, 3e partie a récolté presque 20 millions lors de son week-end d’ouverture en 1990. Néanmoins, Megalopolis est une anomalie à plusieurs niveaux, difficilement comparable à quoi que ce soit dans l’industrie contemporaine. Déjà, son gigantesque budget de production sort principalement de la poche de son réalisateur. Ainsi, Megalopolis n’est pas un film de studio, c’est une production indépendante aux attentes financières différentes.
Aussi, Francis Ford Coppola a passé un accord avec Lionsgate pour la distribution du film dans un parc d’écrans rachitique pour ce type de budget, 1 854 salles obscures. À titre de comparaison, l’autre blockbuster d’auteur du mois de septembre, Beetlejuice Beetlejuice, a été produit pour 100 millions de dollars et a réalisé un démarrage de 111 millions de recettes dans 4 575 cinémas. Malgré un budget supérieur au film mis en scène par Tim Burton, Megalopolis n’a pas les mêmes ambitions économiques que la concurrence.
D’après Deadline, le dernier film réalisé par Francis Ford Coppola serait plus « un film catalogue à court terme […]. [La sortie du film] au cinéma est une gigantesque publicité pour séduire un futur public de plateforme ». La sortie limitée de Megalopolis serait alors un moyen d’événementialiser la diffusion du long-métrage, en prévision d’une sortie vidéo qui attirera un public possiblement plus large que dans les salles obscures. Pour rappel, Megalopolis est disponible dans nos cinémas français depuis le mercredi 25 septembre.
« Vu le flingage en règle auquel a eu droit ce film par la presse, faut pas s’en étonner. »
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Toujours la même litanie à propos des vilains critiques qui ne font rien qu’à faire couler les films avec leurs méchants avis.
Pour ce qui est de Megalopolis, et rien que pour la France, il suffit de jeter un coup d’oeil rapide sur le récap’ des critiques presse pour s’apercevoir que… non, il ne se fait absolument pas défoncer. C’est même plutôt l’inverse !
Parce qu’un film arrive à mettre d’accord à la fois Mad, Libé, L’Huma, Les Inrocks, Le Figaro et les Cahiers, on ne peut pas dire que ça se produit tous les jours !
J’étais tellement hypé par ce film à la base que j’irai quand même le voir, il m’intrigue toujours autant par contre je crains le film indigeste, ce qui est souvent plus désagréable qu’un film nase.
Vu le flingage en règle auquel a eu droit ce film par la presse, faut pas s’en étonner. Il y a même selon moi une certaine responsabilité, la presse suivant en général le modèle qui fait fureur sur les réseaux sociaux, on flingue et tant qu’à faire on y va pas mollo car tout le monde DOIT suivre sans nuance notre avis objectif (je n’ai pas dit qu’ici vous faisiez partie du lot, mais jusqu’à cotre critique, vous avez fait comme les autres, en racolant sur ce qui ne pouvait au final qu’être un bide monumental, car le public est en masse composé de moutons fuyant un billet devenu cher, très cher.
Démarrage épouvantable en effet. Et on y s’y attendait vu le battage médiatique. Mais est-ce le dernier Marvel ou le dernier Avatar ? Ca compte tant que ça qu’un film se doive de faire un pognon de dingue ? Serait-on à ce point américanisé qu’on soit obligé d’anoner tout le temps les mêmes fadaises néolibérales ? Inutile de rabacher ces crétineries capitalistes, c’est une perte de temps.
Ce film vient d’une autre dimension. C’est tout. Impossible d’expliquer à ceux qui n’en ont pas les codes que ce film est une oeuvre construite et réfléchie et non pas un pensum testament d’un vieux megalo fait de scénettes kitsch sans aucun lien. Etre cinéphile et ne pas entrer dans le dernier film de Coppola devrait plutôt entraîner une introspection sur sa propre vision du cinéma et ses attentes actuelles. On peut ne pas aimer après tout mais il faut quand même définir ses propres conclusion sans bêler avec le troupeau. Pour ma part je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j’ai bien vu une vraie histoire sur une toile de ciné rehaussée d’une fable racontée dans un style différent de tous les « succès » du moment.
Le plus nanardesque en fait ce sont ceux qui n’ont rien capté et s’énervent comme un enfant gaté qui n’a pas eu le jouet commandé au père noel. Qu’ils se rassurent. Coppola est démoli pour de bon et son film va faire un four. Il ne fera pas d’ombre aux divertissements formatés qu’on nous pond depuis une quinzaine d’année.
Ce titre dont l’article semble dire le contraire… C’est dommage d’attirer le lecteur avec des accroches dignes de la plus mauvaise presse à scandales.
Le démarrage n’est donc pas si catastrophique que ça si on prend en compte le nombre de salles extrêmement réduit, le peu de publicités autour (on est loin du tapage marketing de Dracula ou Beattlejuice) et les attentes du films par FF Coppola.
On essaiera d’éviter à l’avenir les superlatifs racoleurs si c’est pour tempérer le sujet 3 lignes plus tard 😉
Je m’inspire de la réplique de BATTY dans BLADE RUNNER :
» J’ai vu tant de films que vous, humains, ne pourriez pas croire. De grands films APOCALYPSE NOW . J’ai vu des Films fabuleux, THE CREATOR FURIOSA DUNE 2 , briller dans l’ombre de la porte des Salle Obscures. Tous ces moments se perdront dans l’oubli comme les larmes dans la pluie. «
J’ai hésité entre MEGALOPOLIS et MOTHER LAND , j’ai vu MOTHER LAND un NANAR aucune tension même la fin est mal réalisé et pourtant je me suis dit j’ai fait sûrement le bon choix .
Olala l’argument du film-catalogue ! Pour moi megalopolis se rapproche plus d’une oeuvre d’art… Malheureusement je ne la trouve pas trop en phase avec son époque, et le message me paraît un peu faible pour que le film traverse le temps. C’est dommage car il y a quelques très belles scènes.