One Piece : l'auteur des mangas a été très strict avec Netflix sur un point bien précis
Eiichiro Oda, l'auteur des mangas One Piece a interdit à Netflix d'emprunter un segment narratif bien particulier pour son adaptation.
Peu de choses sont sûres en ces temps incertains, mais il subsiste malgré tout quelques vérités générales. Notamment, les adaptations en prises de vues réelles de mangas populaires suscitent plus souvent que non une inquiétude justifiée de la part de leurs aficionados. Après tout, difficile de faire abstraction des fiascos lunaires qu'ont été les adaptations Netflix de Death Note et Cowboy Bebop, ou encore, de l'innommable Dragonball Evolution.
Aussi, dès lors qu'une adaptation de One Piece – pierre angulaire de la culture populaire japonaise depuis 1997 – a été annoncée en 2017, un sentiment de crainte a traversé les foules concernées. Par la suite, les premiers visuels de la série n'ont pas offert beaucoup de réconfort, malgré l'enthousiasme d'Eiichiro Oda. Finalement, la série est parvenue au catalogue du N rouge, et si One Piece aurait pu être bien pire, elle aurait aussi pu être bien mieux.
Tu n'es pas encore prêt, petit scarabée
"Tu n'emballeras point"
On soulignera que l'auteur des mangas a néanmoins largement été inclus dans le processus de production et de rédaction par la plateforme. Et celui-ci n'a pas attendu bien longtemps avant de mettre certains points sur les i. Dans un entretien accordé à TV Line, Steven Maeda (lequel a développé la série aux côtés de Matt Owens), a affirmé s'être vu interdit tout segment romantique entre les membres de l'équipage du Chapeau de Paille :
"L'une des exigences d'Eiichiro Oda était par rapport à la romance entre les membres de l'équipage. Il était vraiment contre, aussi bien dans les mangas que dans l'adaptation. Ils [les personnages, ndlr] ont tout simplement une bonne alchimie entre eux. Mais ce n'était vraiment pas le but principal. Ce qui est appréciable lorsque l'on regarde une série télévisée, c'est de pouvoir y interpréter les choses à sa façon."
Le sacro-saint pouvoir de l'amitié
Pour rappel, One Piece compte, à date, quelque 106 volumes, et aucun d'entre eux ne figure la moindre amourette entre la fine équipe menée par Luffy. En lieu de cela, le manga se concentre davantage sur des thématiques relatives à l'amitié, ou à l'aventure. De quoi souffler un petit vent de fraicheur au sein d'un paysage audiovisuel qui tend à oublier les notions d'affections platoniques. Pour ceux que cela peut éventuellement intéresser, les huit épisodes de la série sont disponibles en intégralité sur Netflix depuis le 31 août.
03/12/2023 à 22:26
Ce n'est pas très sérieux de mettre l'adaptation de Cowboy Bebop dans le même sac que celles de Death Note et Dragonball.
06/09/2023 à 03:23
Bon, c'est bien parce que c'est vous alors <3.
05/09/2023 à 22:47
@Akira13 @Pommie
On en parle régulièrement et ouvertement : on n'a pas le choix. Ecran Large reste un site relativement petit, libre et indépendant. Exister et survivre est une vraie bataille au quotidien pour un média à l'accès libre à 98% comme nous. Si tous les titres se ressemblent parfois/souvent, c'est parce qu'ils marchent, donc tout le monde applique les mêmes règles. C'est malheureusement la loi dictée par Google et compagnie, on ne peut décemment pas lutter aveuglément contre. D'ailleurs, à chaque fois qu'on fait un test avec des articles titrés "normalement", les chiffres sont clairs et nets (avec parfois des gouffres absolument monstrueux sur le nombre de lectures...). Pour faire simple : sans ça, Ecran Large s'écroule. On ne le fait pas pour gagner plein d'argent et s'enrichir, mais tout simplement pour continuer à bosser, avec une équipe professionnelle et franchement déjà en surrégime vu tout ce qu'on fait.
C'est d'autant plus vrai que tout se casse la gueule, notamment les revenus publicitaires. C'est devenu infernal depuis 1 an ou 2, ça touche à peu près tous les sites, et l'explosion de Google Discover uniformise encore plus les choses.
Donc désolé, on sait qu'une partie du lectorat n'aime pas ces titres... mais on a tout simplement besoin de faire ces titres, car ils fonctionnent partout ailleurs. Mais ce n'est qu'une porte d'entrée. Derrière le titre, il y a notre travail, notre ligne edito, notre ton, nos points de vue, bref toute notre identité, qu'on retrouve dans des articles, des vidéos, des podcasts... Je peux vous dire qu'on se démène au quotidien, sans compter nos heures, parce qu'on y croit. Et qu'on jongle autant que possible avec la dictature Google et compagnie.
05/09/2023 à 21:12
Akira13 n’a pas tort… je me suis fait justement cette réflexion.
J’espère que c’est seulement quelques articles égarés et non pas le futur de la rédaction. Ce serait regrettable, les articles sont d’une qualité incroyable.
05/09/2023 à 13:31
Aïe aïe aïe les titres de news qui commencent à ressembler à ceux de jvc ... Ça n'augure rien de bon
05/09/2023 à 12:14
Du mal à comprendre ces businessmans qui cherchent à mettre de la romance dans une oeuvre comme one piece plutôt que dans Barbie. Bien heureusement One piece fait bien plus rêver que Barbie. Nami est l'exemple même d'un personnage féminin fort mais aussi sensible et avec des défauts qui la rendent attachante. Sans avoir besoin ni de romance, ni de rentrer dans un complexe au niveau de son sexe. Bref un perso bien écrit et qui a très certainement déjà beaucoup plus inspiré les petits filles que Barbie.
05/09/2023 à 11:25
encore heureux on aurait eu une romance gay entre Sanji et Zoro avec neflix, comme Cowboy beepop ...