Galaxy Express 999 : retour sur le génial trip cosmique du père d'Albator

Simon Riaux | 17 juin 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Simon Riaux | 17 juin 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Depuis plusieurs décennies, mangas et animes japonais trouvent un écho profond dans la culture collective française. Et si Galaxy Express 999 n’a pas aujourd’hui l’aura de GoldorakDragon Ball Z ou Akira, cette création constitue une pierre angulaire fascinante, sur laquelle il est urgent de se pencher à nouveau. 

 

photoDe grandes ambitions pour la SNCF

 

VERS L’INFINI ET AU-DELÀ 

Dans un futur lointain, l’humanité s’est développée bien au-delà des limites de la planète Terre, colonisant l’espace, le système solaire et plusieurs galaxies. Plus encore que l’expansion industrielle, la quête de l’immortalité semble en être la finalité, rendue possible par la planète Andromède, où à l’issue d’un long et coûteux périple, chacun pourra être transformé en robot, accédant à la vie éternelle grâce à l’artificialité d’un corps nouveau. 

Quand un de ces androïdes, le Comte de Fer, abat froidement sa mère sous ses yeux, le jeune Tetsuro décide d’embarquer pour le légendaire train spatial Galaxy Express 999, afin d’échapper à la mort à son tour. Il fait la rencontre de la mystérieuse Maetel, qui lui offre un billet pour voyager à ses côtés. Tous deux vont parcourir le cosmos et faire, des années durant bien des rencontres, qui les amèneront à reconsidérer leur projet d’immortalité, tout en jouant un rôle dans une épopée plus vaste, intimement liée aux origines de Maetel et aux violents conflits qui déchirent la galaxie. 

L’univers de Galaxy Express 999 est immensément complexe et vaste, et sa genèse l’est tout autant. La fresque est très loin d’être la seule venue du Japon à s’être à la fois épanouie sous forme de manga, d’anime et de longs-métrages. En revanche, elle est probablement une de celles qui a le mieux tiré parti de la multiplicité de ses supports, parvenant à enrichir son background, ses intrigues et personnages au gré de ses allers-retours entre animation et papier. 

 

photoEntre western et pré-cyberpunk

 

C’est le mythique Leiji Matsumoto (également créateur d’Albator, le corsaire de l'espacequi écrit et dessine le manga de 1977 à 1981 (et reprendra son fil ponctuellement, à partir de 1996). Dès 1978, naît son adaptation en anime, qui s’étalera sur 113 épisodes jusqu’en 1981. Cette dernière entraîne en parallèle la production d’OAV (longs-métrages dérivés d’anime, produits parfois directement pour la télévision ou la vidéo). Ces OAV sont réalisés par Rintaro, auquel on doit la série Léo, Roi de la Jungle, Albator, le corsaire de l'espace, ou encore l’adaptation de X, de Clamp. 

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commentaires
Tempsil
19/06/2020 à 11:58

Il y a eu au moins 2 long métrage en tout cas j en ai deux.
Galaxy express et adieu Galaxy express.
Deux mangas.
Et une cohorte de séries Galaxy express, maetel saga, martel symphonie. Un spin off Galaxy railways.
Ce manga est tiré d un livre plutôt d une nouvelle, train de nuit pour la voie lactee Miyazawa, tire également en dessin animee qui met en valeur l histoire de deux chats. L auteur a été très inspiré de la tragédie du Titanic pour rendre hommage aux morts de ce tragique naufrage. Un malheur a permit de créer une très belle œuvre littéraire puis graphique et ensuite donne un des meilleurs univers de la science fiction. Merci Leiji. Un film devrait normalement voir le jour.

zetagundam
18/06/2020 à 00:12

Un très grand film tout simplement

Baretta
17/06/2020 à 18:08

Surtout qu'on a eu que quelque épisodes en France.
Les films sont également très bien et édité en DVD en France.

Numberz
17/06/2020 à 16:54

Dommage que cette série ne soit pas trouvable en DVD.

Adam
17/06/2020 à 15:21

Punaise vous venez de me donner un coup de vieux en me rappelant cette série que je mattais sur la 5 apres l ecole. Le générique me donnait des frissons et j enviais le gosse pour sa babysitter.