Dark world : Critique

Ilan Ferry | 12 avril 2010
Ilan Ferry | 12 avril 2010

Difficile de parler de Dark world sans éventer le twist final, certes prévisible, mais qui en fait tout le sel. On se contentera donc de dire que le film de Gerald McMorrow narre les errances de quatre âmes en peine.

Vendu de manière assez opportuniste comme un mix entre Blade Runner et V pour Vendetta (cherchez l'erreur), Dark World oscille constamment entre deux univers fortement contrastés : la cité futuriste de Meanwhile City où évolue John Preest, (sorte de Rorschach du pauvre à la recherche de son ennemi juré) et le Londres contemporain où Emilia, Milo et Peter traînent leurs carcasses de citadins déprimés. D'où un constant jeu de yoyo entre fantasmagorie et réalité qui aura tôt fait de lasser le spectateur. Il faudra attendre la fin pour que le film prenne toute sa dimension révélant ainsi la finalité d'une balade aussi épuisante que déroutante.

 

 

 

Résumé

Un rythme en dents de scie qui occulte parfois les qualités d'un métrage plus réussi sur le fond que sur la forme et ce en dépit d'une superbe direction artistique. Bien qu'il pêche  par une trop grosse tendance à vouloir balader le spectateur, Franklyn (titre original du film) n'en demeure pas moins une jolie parabole sur le deuil et la solitude.

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