Critique : Dirty love

Johnny Sanchez | 29 janvier 2008
Johnny Sanchez | 29 janvier 2008

Si tu es jeune, boutonneux et que tu n'as vu de seins que dans les chefs d'œuvres de Marc Dorcel, alors Dirty Love est pour toi ! Oui réjouis toi, cinéphile érotomane, John Mallory Asher a pensé à toi en te livrant une comédie romantique finaude et drôle avec de vrais morceaux de Jenny McCarthy à l'intérieur ! Scénariste émérite de ce digne successeur d'American Pie, la belle blonde n'hésite d'ailleurs jamais à s'impliquer corps et âme dans son rôle de photographe fraîchement larguée qui pète, crie et grimace afin de souligner la détresse de son personnage. C'est bien simple : on n'avait pas tel dévouement chez une actrice depuis Une femme sous influence de John Cassavetes !

 

 

Mais Dirty love s'adresse aussi à ces dames en les mettant en garde contre les méfaits des règles menstruelles promptes à frapper n'importe où, et même dans la superette du coin. Avis donc aux amateurs de gore et d'humour bien trempé ! Pour cela et tant d'autres scènes mémorables (qui tendent pour la plupart à démontrer que le mâle souffre de plus en plus de masochisme à tendance anal !), le film force le respect de par sa vision très bergmanienne du couple et ses rapports de force.

Mais que les fleurs bleues se rassurent, Dirty love demeure certainement la plus belle histoire d'amour depuis Orgies carcérales !

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