Gotham saison 1 épisode 19 : 50 nuances de Gordon

Noëmieb | 15 avril 2015
Noëmieb | 15 avril 2015

Après une pause de plusieurs semaines, Gotham revient sur nos écrans. Depuis ses débuts, la série traîne en longueur. Et les trois derniers épisodes surfent sur cette vague. La fin est proche… ce qui n’est finalement pas une mauvaise nouvelle.

Dans l’épisode précédent, deux personnages se réveillent après leur combat respectif. D’un côté, Fich (Jada Pinkett Smith), toujours enterrée sur son île, se retrouve avec un nouvel œil, joliment bleuté. Un accessoire utile après sa crise existentielle consistant à s'énucléer à l’aide d’une cuillère. Une stratégie payante puisque la tigresse est vivante. Mais la suite reste très floue pour ce personnage de plus en plus important. Au début reduite à une simple subordonnée, cachée par l’ombre de Don Falcone, elle reprend les reines et construit son empire… qu’importe l’endroit.  

De l’autre, Alfred (Sean Pertwee) ouvre les yeux à l’hôpital après s’être fait poignarder par son vieil ami alcoolique. Tout ça pour Wayne Entreprise. Ne souhaitant pas impliquer la police dans ce cas délicat, Bruce (David Mazouz) prend les commandes et part à la recherche du tortionnaire. Il enchaîne les endroits les plus miteux de la ville – et croise le Pingouin, lui-même occupé avec son tortionnaire d’un autre genre. Sur le chemin, Cat se joint à lui. Comme bien souvent, le manque d’action est flagrant.

Alors que Bruce se laisse aller à une bouffée de violence, le sourire revient aux lèvres… Mais le garçon se ravise rapidement et Cat reprend le dessus. Décidément, Bruce Wayne est bien pâlot. Un personnage et un acteur qui manquent décidément de charisme depuis le début. Les scénaristes auraient peut-être dû préférer une série sans Batman.

 

 

Don Juan Killer

L’avenir de Jim Gordon (Ben McKenzie) au sein de la police de Gotham est plus que compromis depuis qu’il s’est attaqué au commissaire Loeb (Peter Scolari) et à son équipe corrompue. Une intrigue qui permet au personnage de se remettre en question. Du moins dans l’idée, puisque Gordon prend encore plus la grosse tête et décide de ne rien lâcher. Quitte à faire plaisir à un policier en rouvrant une vieille affaire sans se poser de question.

On découvre alors un dossier particulier grâce à de nombreux flash back. Au début, l’affaire sonne telle une histoire à la 50 nuances de Grey, puis très vite, la romance dévie.

Madame est servie par son bellâtre d’une façon beaucoup plus sanglante. Le Don Juan est en fait un serial killer sentimental qui sévit depuis longtemps. Mais impossible de le coincer, car il n’hésite pas à s’attaquer aux proches des policiers. Lorsque Gordon découvre le traquenard, il déclare publiquement la guerre à Loeb. Un bras de fer final plutôt jouissif, même si l’ancien acteur de Chérie, j’ai rétréci les gosses n’intimide pas grand monde.

Il reste 3 épisodes au compteur et beaucoup d’intrigues peinent à monter en puissance. La montée en puissance du Pingouin traîne, Fish ne meurt jamais malgré mille et une épreuves, Jim Gordon tient encore debout alors que le GCPD le pousse dehors et Bruce tourne en rond. Même si les décors sont toujours aussi réussis, la série patine et risque de trébucher pour son final.    

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