Game of thrones saison 5 : George R.R. Martin décode la mystérieuse prophétie du dernier épisode

Une fois n’est pas coutume, le premier épisode de Game of Thrones saison 5 s’est ouvert sur un flash back. Et pas n’importe quel flash back, puisqu’il nous a fait découvrir une prophétie adressée à Cersei dans son enfance. Le romancier George R.R. Martin s’est exprimé sur la question, attention SPOILERS.

Pour le moins mystérieuse, la prédiction faite à la future reine par Maggie la Grenouille a de quoi inquiéter. En effet, nous savons déjà que la première partie s’est révélée exacte, puisque la sorcière lui annonçait qu’elle aurait trois enfants, mais pas du roi (sa descendance étant le fruit de son amour incestueux pour son frère).

Du coup, quand l’étrange nécromancienne lui prédit qu’une autre qu’elle viendra prendre sa place et tout ses biens, nous sommes enclins à la croire. Le romancier George R.R. Martin, auteur des textes originaux, s’est exprimé sur ce funeste augure et la manière dont il convenait de l’interpréter.

Dans un entretien accordé à Entertainment Weekly, il explique ainsi qu’il a tenu à se confronter à cet élément fondateur de l’Heroic Fantasy, mais peut-être pas comme s’y attendaient ses lecteurs.

« Maggy la Grenouille révèle une prophétie à Cersei, mais ne pourrait-elle pas la rendre possible justement en faisant tout son possible pour l’éviter ? »

Une question d’autant plus intéressante que la fameuse rivale qui pourrait tout lui prendre n’est autre que Margeary Tyrell, qui faillit épouser son abominable rejeton, et se trouve désormais en train de courtiser son successeur.

Or dans le premier épisode de la saison 5 de Game of Thrones, le personnage de Natalie Dormer laisse clairement entendre à son frère qu’elle nourris de noirs desseins à l’encontre de Lena Headey.

Voyant dans quel état de désespoir est le personnage qu’elle interprète, on ne serait pas étonné que Cersei en vienne à se fourrer elle-même dans une situation inextricable, jusqu’à ce que Natalie Dormer n’ait plus qu’à porter l’estocade finale.