Gotham saison 1 épisode 15 : critique et résumé

Noëmieb | 12 février 2015
Noëmieb | 12 février 2015

Depuis l’épisode précédent, Gotham tremble face à un nouvel ennemi : un biologiste fanatique de la peur. Un profil bien connu dans le monde de Batman, puisqu’il s’agit du terrible Épouvantail.

À l’instar du Pingouin (Robin Taylor) ou de Monsieur Mystère, nous assistons à la naissance du méchant iconique. Une facette de la série très réussie par les producteurs.

Le topo : son père, professeur de biologie, tente de trouver un remède contre la peur. Pour ce faire, il provoque chez ses victimes leurs pires cauchemars. Puis, une fois mortes de peur, il leur prélève une hormone essentielle à son vaccin. Lui, sujet A, réussit à combattre sa phobie - l’image de sa femme dans les flammes. Il décide d’infliger le même sort à son fils, sujet B. Une erreur fatale qui fera naître l’un des méchants les plus craints à Gotham, Jonathan Crane.

 

Doucement introduit dans la série, l’Épouvantail se présente à la fin de ce 15ème épisode, après la mort de Crane père. Effrayé et pris de convulsions après l’injection du produit, le jeune homme transpire la peur. L’image de l’épouvantail se construit dans sa tête. Des visions effrayantes, quelques peu bâclées par les producteurs. Une histoire néanmoins bien retranscrite à l’écran, que l’on espère suivre jusqu'à l’ascension du personnage jusqu'à l’asile d’Arkham.  

Une nouvelle reine

La belle tigresse de Falcone, en fuite depuis l’épisode 13, se retrouve dans une prison. Pour le moment, impossible de savoir où se trouve ce lieu, décrit comme l’enfer. Les murs délabrés et la lumière obscure, où viennent s’ajouter des hommes et femmes comparables à des zombies, laissent penser que l’avenir pour Fish Mooney (Jada Pinkett Smith) sera rude.

Mais, toujours aussi bestiale, la dame s’impose dès le début en tuant le chef autoproclamé des lieux. Une entrée magistrale certes, mais une fois de plus démesurée. À croire qu’il est impossible d’arrêter la furie qui enflamme Gotham.

Ce nouvel ennemi, encore inconnu, semble tout de même plus rustre et barbare que jamais. À l’image de la punition infligée à une prisonnière, aveuglée après la perte de ses yeux. Don Falcone et Victor Zsasz paraissent d’un coup d’un seul plus serviables.  

Ballade champêtre

Du côté du petit Batman, l’avenir paraît beaucoup plus paisible. Au point que le jeune homme trouve le temps pour une petite ballade dans la forêt. Une tradition familiale qu’il décide de perpétrer seul, sans son défunt paternel. Dès ses premiers pas sur la colline, l’idée qu’il chute dans la célèbre grotte à la rencontre de ses futures amies les chauves-souris, nous traverse l’esprit. Malheureusement, Bruce Wayne arrive au sommet sans dégâts.

 

À son arrivée, les violons sont de sortie, et l’enfant déploie sa tristesse au grand jour. Puis, avec son agilité légendaire, dégringole la pente. Seul, dans la nuit, il trouve la force de remonter, malgré sa blessure, et retrouve Alfred au coin du feu. Des moments fraternels, débordants d’émotion et particulièrement superflus. Ajouté à cela, l’amourette de l’inspecteur Jim Gordon (Benjamin Mckenzie) au cœur de la GCPD, et la série n’a plus rien d’un thriller.    

L’apartée Bruce Wayne et les histoires de cœur de l’inspecteur Gordon font tâches mais ne volent pas la vedette à l’intrigue principale de l’épisode - pour une fois. L’arrivée tant attendue de l’Épouvantail, tient ses promesses. Mais il serait sage de continuer sur cette voie avant que le potache déteigne totalement sur l’action. 

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