Legends of tomorrow Saison 2 que vaut la saison 2 des super-héros ?

La seconde saison de Legends of tomorrow s’est terminée récemment. C’est l’heure du bilan pour cette saison de la série.

DANS LES COULISSES DE L’HISTOIRE

L’équipage du Waverider voyageant dans le temps, il était inévitable que les Légendes finissent par croiser des personnages historiques. La saison 2 joue donc beaucoup sur ce tableau : il y a le plus souvent au moins une personne connue par épisode, et les Légendes se retrouvent ainsi dans les coulisses de l’Histoire.

Mettre bout à bout la quête de la Lance de la destinée et la mission Apollo 13 était une bonne idée, tout comme leur rencontre avec Elliot Ness. On sent clairement une volonté de caresser le geek dans le sens du poil en faisant intervenir J.R.R. Tolkien, auteur du Seigneur des Anneaux, et George Lucas (avec une réplique qui sonne comme un énorme troll en pleine promotion du prochain Star Wars, Les Derniers Jedi).

(UN PEU) MIEUX CÔTÉ BUDGET 

Dans la première saison, la série avait des problèmes de budget évidents qui se matérialisaient par des effets spéciaux en-dessous de l’ambition des scénaristes. Ces derniers trouvaient donc tous les prétextes imaginables pour que Firestorm ne soit pas sous sa forme de super héros, alors que ses pouvoirs auraient réglé la plupart des problèmes de ses équipiers. Même constat pour le Waverider et les décors, souvent négligés.

Un super héros atomique, c'est joli mais c'est cher

Dans cette saison, la production a semble t-il eu plus de moyens à sa disposition. C'est encore perfectible, et certaines choses sont tristes à voir (le chateau du premier épisode), mais la saison 2 est plus satisfaisante : plus d'images spectaculaires et plus de super-pouvoirs, notamment ceux de Reverse Flash. De quoi offrir en partie le spectacle attendu pour une telle série.

DES PERSONNAGES EN DENT DE SCIE 

Concernant les personnages, il y a à boire et à manger dans cette saison. Le trio de méchants (Damien Darkh, le Reverse Flash et Malcom Merlyn) est très complémentaire et fonctionne très bien : on a vraiment une bande d’affreux jojos qui cabotine à mort à longueur de scène.

Ils sont méchants et fiers de l'être

En revanche, concernant les Légendes, c’est assez inégal. D'abord, tous les personnages ont en commun une certaine hypocrisie : ils doivent protéger l’Histoire mais n’hésitent pas à la triturer eux-mêmes. Pire encore : une aberration (nom donné aux altérations de l'Histoire), c’est grave, sauf quand ça les touche de près (voir la fille de Martin Stein).

Par ailleurs, certains comportements peu logiques laissent perplexes et flirtent avec le "out of character" : on se demande vraiment comment Ray Palmer peut être considéré comme un génie alors qu’il semble parfois complètement idiot.

"Je suis une aberration mais comme je suis jolie et la fille d'une Légende, alors c'est pas grave" 

Parmi l’équipage, un personnage tire une nouvelle fois son épingle du jeu : Heatwave, alias Mick Rory (Dominic Purcell). Son duo avec Captain Cold (Wentworth Miller) était déjà une force dans la première saison et dans la deuxième, le personnage connaît une certaine évolution qui le rend encore plus intéressant. Il deviendra plus respectable tout en restant, bien heureusement, un gros bourrin.

Mick Rory s'en tire mieux que ses camarades côté caractérisation

VERDICT : BIEN OU PAS BIEN ?

Malgré ses défauts, Legends of Tomorrow conserve un certain capital sympathie et se regarde plutôt bien. Les histoires, sans être transcendantes, sont plutôt bien trouvées. Inégal, maladroit, le divertissement n'en demeure pas moins assuré pour celui qui apprécie ces héros et leurs univers.

Mais le spectacle a aussi limites, et la saison 3 devra assurer une nette progression sous peine de lasser le public. D'autant que la concurrence devient rude parmi les séries qui parlent du voyage dans le temps ! 

En partenariat avec Watchtower Comics