Powerless inaugure une approche différente des séries de super héros. Que faut-il penser de ce premier épisode ?
LA SERIE EN BREF
Powerless est une série diffusée sur NBC depuis le 2 février 2017. C’est une sitcom qui se situe dans l’univers des super héros DC Comics, développée par Ben Queen (qui a cependant quitté la série).
Powerless se situe dans la ville imaginaire de Charm City au sein de Wayne Security, une branche de Wayne Enterprise : spécialisée dans la création de produits pour protéger les citoyens des conséquences des bagarres de super héros, la société est dirigée par Van Wayne (Alan Tudyk), cousin de Bruce Wayne (identité civile de Batman).
Mr Wayne… mais pas Bruce Wayne !
Les autres personnages sont Emily Locke (Vanessa Hudgens), Teddy (Danny Pudi), Jackie (Christina Kirk), Ron (Ron Funches) et Wendy (Jennie Pierson).
Les employés de Mr Wayne (mais non toujours pas Bruce Wayne)
Petit clin d’oeil qui amusera les fans de longue date : le père d’Emily, qu’on aperçoit au début de l’épisode, est interprété par Mark McClure, interprète de Jimmy Olsen dans les films de Superman avec Christopher Reeve.
UN GENERIQUE ACCROCHEUR
Dès le générique, on sent que les créateurs de la série veulent attirer les fans de comics DC. Nous avons droit à des couvertures iconiques de l’éditeur DC Comics comme celle d’Action Comics 1, première apparition de Superman.
Une couverture iconique !
Le générique est conçu pour présenter l’identité de la série : les citoyens ordinaires. En effet, sur chaque couverture il y a très rapidement un zoom sur une personne sans pouvoirs : une manière de montrer que ce n’est pas le super-héros mais bel et bien le citoyen, embarqué dans cette situation sans rien avoir demandé, qui sera au coeur de la série.
THE OFFICE + SUPER HEROS
Powerless joue la carte de l’humour mais reste dans un univers de super héros. On croule donc littéralement sous les références diverses et variées à l’univers DC : noms, situations, apparitions visuelles ou suggérées de héros ou de vilains connus. L’omniprésence de Bruce Wayne (absent physiquement mais mentionné et présent au téléphone), le rayon vert de Green Lantern, Starro ou encore la kyptonite de Superman. On brosse le fan dans le sens du poil, en lui donnant plein de choses à chercher pendant l’épisode.
Une grosse étoile visqueuse et un rayon vert : de quoi titiller les fans !
Mais en dehors de son univers, Powerless n’est ni plus ni moins qu’une comédie de bureau. Une nouvelle arrivante enthousiaste, un patron antipathique obnubilé par son avenir, des collègues blasés… seule le cadre change, mais les ressorts restent les mêmes.
Emily et ses collègues
QUE PENSER DE CE PREMIER EPISODE ?
Ce premier épisode de Powerless laisse une impression mitigée. Si l’humour fonctionne de façon assez aléatoire, avec en gros un gag sur deux qui tombe à plat, le personnage de Van Wayne est assez amusant avec son obsession maladive pour ses objectifs de carrière. Il y a des situations qui sont assez forcées, comme Wendy qui déteste Emily dès le premier regard sans aucune raison. Et certaines situations sont disons… gentillettes.
La fenêtre en kryptonite, un gag qui marche
Ce qui peut coincer dans cet épisode, c’est le contraste trop marqué entre le personnage d’Emily, démesurément enthousiaste, et le reste du casting, démesurément blasé. Parfois, ça marche, parfois, pas du tout. Mais le plus souvent, Emily agace. Vanessa Hudgens, qui surjoue, n’arrange pas l’affaire.
Emily est tout le temps super enthousiaste !
En ce qui concerne les effets spéciaux, ils sont assez quelconques. La production de la série a trouvé un moyen assez étrange de faire des économies : en dehors du tout début de l’épisode, on voit les supers de loin et ils sont tout petits. Et forcément, des super pouvoirs représentés à l’échelle d’un timbre poste, ça doit coûter beaucoup moins cher à animer à l’écran. L’idée est amusante, en plus d’être cohérente avec l’ambition de la série, mais le résultat ne convainc pas toujours.
Bilan : un premier épisode qui laisse une impression mitigée, et risque de perdre une bonne partie du public dès le début faute d’avoir de quoi les accrocher pour poursuivre l’aventure.
En partenariat avec Watchtower Comics
bon par contre j’avoue il y a quelques acteurs qui gère, le concept est pas trop mal même s’il ne casse pas des briques ( on dirait un mélange de better off ted et de eureka version super héros ^^), certains effets sont foireux, par contre bon faut rendre à César ses air max, les easter eggs et autres allusions sont pas mal mine de rien mais bon développer une série de ce genre n’a aucune intérêt mais ça doit être un autre truc lié à la guéguerre entre marvel et dc. Un projet de comédie un peu du même genre devait voir le jours chez marvel portant le nom de damage control ( sûrement partit au oubliette … annoncé bien longtemps avant powerless ^^ ) mettant en scène une organisation qui passe nettoyer et réparer les dégâts après un combats ou autres entre les super héros et les super vilains.
S’ils veulent vraiment booster cette mauvaise blague, qu’ils fassent apparaître les vrais super-zozos de temps en temps… Mais étant donné que ça pourrait leur coûter la peau des fesses(financièrement). C’est pas probable que cela arrive.
En conclusion, encore une idée bien foireuse du tocard-gang à la tête de DCwarner.
Jolie chérie
Quand on voit ce que les auteurs de comics ont réussi à faire avec gotham central, on se dit qu’il y avait quand même beaucoup d’options considérablement plus intéressantes pour montrer des citoyens ordinaires qu’une comédie de bureau…
apparemment la série est mal partie…. mais bon c’était à prévoir une série de super héros sans super héros ? et avec une starlette de walt disney ? aucun intérêt …. qu’elle retourne faire des selfies à poil elle aura plus de succès je pense ^^ cependant les allusions et autres easter eggs sont pas mal mais c’est pareil ça ne vaut pas le coup de suivre une série juste pour ça … donc dommage mais cette série c’est un coup pour rien …………..