Sherlock Holmes : on se replonge dans cet animé culte des années 80 avec Miyazaki
Virée nostalgique avec la série animée Sherlock Holmes dans laquelle le célèbre détective privé a croisé la route du tout aussi célèbre Hayao Miyazaki.
Depuis que Sir Arthur Conan Doyle a créé un des détectives les plus indétrônables de la littérature, Sherlock Holmes s'est largement imposé dans la culture populaire. Entre les innombrables films tirés de ses enquêtes rocambolesques, et notamment le prochain Sherlock Holmes 3 de Guy Ritchie, ou encore les séries inspirées de son univers comme Elementary ou Sherlock pour les plus récentes, le personnage a évidemment connu une adaptation animée dans les années 80, sobrement intitulée Sherlock Holmes.
Le plus grand des détectives...
UNE PRODUCTION ANIMÉE
Sans vouloir filer un coup de vieux à tout le monde, Sherlock Holmes a commencé sa production avant même la création du pharaonique Studio Ghibli, quand Hayao Miyazaki était plus connu pour son travail à la télévision (Conan le Fils du Futur) qu’au cinéma, avec Le Château de Cagliostro comme unique film à son actif.
Son premier long-métrage d’animation tourne ainsi autour du petit-fils d’Arsène Lupin, un personnage tiré des mangas et séries Edgar de la cambriole et Edgar, le Détective Cambrioleur pour lesquelles le réalisateur a prêté ses talents dans plusieurs épisodes (aux côtés d'Isao Takahata, un des fondateurs du Studio Ghibli).
Après la descendance du cambrioleur gentlemen français de Maurice Leblanc, c’est donc un autre personnage littéraire mythique de la fin du XIXe (cette fois-ci anglais), que le réalisateur a porté sur le petit écran. Mais Sherlock Holmes, coproduction italo-japonaise entre la Rai et TMS débutée en 1981, n’a pas eu une genèse tranquille et a perdu Miyazaki en cours de route. Au bout de six épisodes réalisés par le cinéaste (les 3, 4, 5, 9, 10 et 11), la production s’arrête, apparemment pour des problèmes de droits ou d’investissement côté italien, où travaille pourtant Marco Pagot, le fils et neveu des créateurs de Calimero, dont la série est une idée originale.
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08/06/2020 à 12:26
@Geoffrey : mince, je pensais qu’on était prévenu à la fin. Bon, c’est reparti pour un an :) Continuez comme ça, vous faites du bon boulot !
08/06/2020 à 10:17
@Vincent
Bonjour !
D'après nos données : votre abonnement d'un an a expiré le 31/05/2020. Et le renouvellement n'est pas automatique suite à votre choix lors de l'abonnement, l'année dernière.
08/06/2020 à 09:38
Bonjour,
Tom Sawyer ! Le tour du monde en 80 jours ! Les cités d'or ! Cobra ! (Que je désespère de voir un jour en live)...Le moins connu "KUM-KUM" (Désopilant)...Et j'en passe et des meilleurs...
On ne peut pas vivre éternellement dans le passé et les souvenirs d'antan mais put*** que c'était bon !
J'aurai aimé qu'un studios réadapte Albator 78 avec les Sylvidres, qui, quand elles brulaient, poussaient un cri qui me hérissait les poils....(Enfin...Le peu que j'avais).
Et puis il y eut la collaboration avec Jean Chalopin qui créa, entre autres, Ulysse 31...
Qui pourrait faire d'ailleurs, à mon avis, l'objet d'un bon long métrage "live".
L'odyssée revue en SF ça pourrait le faire...
♫♪ Je suis NONO le petit robot...♩♭♫
Merci !
Bref....
08/06/2020 à 08:18
Hello ! Je suis abonné (et connecté) mais je ne parviens pas à accéder à la totalité de l’article. Pouvez-vous m’aider ?
07/06/2020 à 22:44
Une merveille de chez merveille
07/06/2020 à 21:51
"cela a fait de nous la dernière génération avec une culture dite classique"
Tout à fait d'accord. Même si nous étions accroc aux Goldorak, Albator, nous étions tout autant fascinés par ces pépites de Sherlock Holmes, Heidi (poùr lequel Miyazaki et Takahata étaient déjà là), L'île au trésor (mon-pe-tit-gars, prend-garde-à-toi !), Magique.
07/06/2020 à 20:51
@ Dirty Harry
Sans oublier Tom Sawyer, Hedi, Le Tour du Monde en 80 Jours... en effet, les Japonais ont su exporter leur savoir faire dans le domaine de l'animation.
07/06/2020 à 15:53
Dommage que Miyazaki n'ait pu réaliser tous les épisodes.
07/06/2020 à 14:40
Cette madeleine de Proust ! Là je redeviens nostalgique et le petit garçon qui est en moi a la voix douche de la chanteuse du générique en tête là...(le plus grand des detectiveuh, lalala)
C'est vrai qu'on avait grandi avec toute sorte d'anime japonais lorsqu'on était jeune, mais je ne m'étais aperçu que bien plus tard que beaucoup re-activaient le patrimoine européen culturel (un peu d'épique français avec les toutous des "trois mousquetaires", de la manipulation so British et très retord de Moriarty avec cette série et les mythes grecs avec Ulysse ou les chevaliers du Zodiaque) mais avec une touche de fantaisie japonaise un peu décalée et poétique. Heureusement car cela a fait de nous la dernière génération avec une culture dite "classique" (même si en celluloïd importé) que ne nous transmettait déjà plus l'école.
Merci de ressortir tout ça avec ce dossier !