Episodes Saison Andor saison 1 épisode 4 : des stars (Wars) en devenir
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28 septembre 2022
- MAJ : 28/09/2022 18:16
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Après deux premiers épisodes mous du genou et un troisième très engageant, Andor confirme sa belle courbe de progression.
Attention : Mini-spoilers
Comment ça, je suis le perso le moins intéressant de ma propre série ?
Meunier, Andor ?
Lors de sa première et intrigante bande-annonce, Andor a décidé de mettre l’accent sur l’un de ses effets de style principaux : des plans à échelle de personnage, avec la caméra dans leur dos, pour mieux les encapsuler dans la grandeur du monde qui les entoure.
Cette idée, raccordée à la mise en scène aux inspirations documentaires de Rogue One, est particulièrement prégnante dans cet épisode. C’est notamment via ce dispositif que l’on est introduit dans une salle de conférence encore plus lisse et glaçante qu’un produit Apple. Dans ce lieu où se retrouvent des pontes de l'Empire, on est tout de suite frappé par l’organisation circulaire de la pièce, et son ordre parfait, où les individus s’effacent dans la masse de costumes immaculés.
THX 1138
En réalité, on peut même y voir la note d’intention majeure d’Andor : au-delà de capter à cet instant précis la déshumanisation des membres de l’Empire, sa mise en scène suit des personnages qui se cherchent dans cette galaxie politiquement éclatée. Et Tony Gilroy ouvre d’ailleurs ce champ des possibles à ceux qui ont choisi le mauvais côté, à l’instar de Dedra Meero (Denise Gough), haute gradée qui a clairement les dents longues.
À partir de là, ce quatrième chapitre rassure, et permet enfin de percevoir tout le potentiel d’une série qui nous promet depuis le début qu’elle s’affranchit du tout-venant de la franchise. En sortant du fameux StageCraft pour retourner à une majorité de décors naturels, Andor accentue par ses plans larges des espaces qu’il faut se réapproprier, pour mieux permettre à ses personnages de savoir qui ils sont réellement.
De jolis décors et un design nouveau de vaisseau ? C'est la fête !
Un nouvel espoir
Bien qu’il s’agisse d’un épisode de transition (et de nouveau départ), la série décolle enfin, et affiche toute sa complexité par cette bannière du trouble identitaire, magnifiquement représentée par Luthen Rael (Stellan Skarsgård), rebelle infiltré dans les hautes sphères sociétales, et qui incarne littéralement un personnage pour passer inaperçu dans les rangs de cette bourgeoisie peu inquiétée par l’évolution politique de la galaxie.
Grâce à cette caméra collée à ses protagonistes, la mise en scène parvient à engendrer un sentiment d’inquiétude et de tension digne des récits d’espionnage dont la série s’inspire (toute proportion gardée bien entendu, on n’est tout de même pas chez Hitchcock). C’est encore plus probant par l’arrivée dans le récit de Mon Mothma (Genevieve O’Reilly), qu’on découvre ici en sénatrice qui cache comme elle peut son affiliation à cette rébellion à l’état embryonnaire. On peut d’ores et déjà dire que son arc narratif promet d’être l’un des plus passionnants des épisodes à venir.
LE personnage qu'on a envie de suivre
D’ailleurs, le vrai problème de la série reste Andor lui-même, qui peine à s’imposer en protagoniste principal. Logique puisqu’il a toujours été, dans Rogue One, cet homme de l’ombre résigné, mais la narration le traîne ici comme un poids, ou du moins comme le tronc forcé d’un récit dont les branches sont bien plus intéressantes. C’est d’autant plus flagrant avec ce quatrième épisode, qui confirme que l’arc du personnage risque d’être identique à celui de Jyn Erso dans Rogue One, ou comment l’apathie politique d’un héros en quête de survie va petit à petit se transformer en engagement à la cause.
Reste que ce parcours cousu de fil blanc sait s’incarner avec malice par son imagerie insurrectionnelle, qui n’hésite pas à convoquer des armes au look assumé d’AK-47. Le lien de l’univers de George Lucas à notre réalité politique est plus évident que jamais, et c’est justement ce qui fait le sel de cette production de Lucasfilm, de plus en plus prometteuse.
Un nouvel épisode d'Andor est disponible tous les mercredis sur Disney+ depuis le 21 septembre
03/10/2022 à 15:45
écoutez, moi j'ai quand même trouvé ça particulièrement ennuyeux, notamment les scènes avec le groupe de résistant qui passe l'épisode à ne pas être content de l'arrivée de Cassian... ça ne sert en rien l'histoire et c'est sans fin, chaque perso à sa scène "pas content". Bref, un peu plus d'ampleur dans les enjeux serait pas mal
29/09/2022 à 23:06
@sankookai
Comparaison intéressante, on retrouve en effet les figures du révolutionnaire blasé et du brigand embarqué malgré lui dans une cause qui le dépasse...Mais je ne vois pas de quelle manière , dans la série, un hommage est rendu à la scène ( inoubliable ) de la première rencontre entre les deux principaux protagonistes dans le film de Leone
29/09/2022 à 17:24
Avez vous remarquez que les deux héros à la fin du 3ème et début du 4ème épisode est un hommage discret à la scène de rencontre entre Coburn et Steiger dans Il était une fois la révolution????? ça m'a sauté aux yeux et aux oreilles....
29/09/2022 à 12:16
@Bravo, j'espère que vous vouliez écrire épisode 3 et pas 8 ;)
J'apprécie la série, son ambiance, sa photo, ses interprètes et pour une fois on dans une série Disney, on a une histoire, on a un script, ça tient la route. Non, décidemment j'aime bine cette série. Je vous trouve un peu dur avec le personnage d'Andor. Je trouve intéressant de suivre son évolution, comment est-il devenu ce solfat aux ordres, assassin de la Rébellion, qui montre justement le côté obscure (¡!) de la Rébellion; on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs..
29/09/2022 à 09:30
Alors oui ça monte en crescendo et il était temps. Mais en effet c’est un petit peu laborieux du côté d’Andor où c’est encore un peu long à prendre forme avec un petit manque de rythme évident pour ma part. Il y a des serie où je ne vois pas le temps passer mais là je le ressens encore un peu. La série semble ne pas vouloir utiliser d’élipses.
Par contre du côté de Coruscant s’est très intéressant. Rien ne fait toc, il y a vraiment des gens qui y vivent, y travaillent, commandent ou complotent, de vrai humains bien caractérisés (d’ailleurs aucune trace d’autres races étonnant ou fait exprès car l’empire est raciste). Mais c’est un endroit peu chaleureux a la verticalité froide faite de béton qui écrase l’individu.
Stellan Skarsgård en impose il est excellent, notamment avec la scène devant le miroir (toute proportion garde m’a fait penser au Joker.)
Deja 4 épisodes mais ouf j’ai vu qu’il y aura 12 épisodes Andor en a encore sous le capot. Étonnant d’ailleurs ce chiffre. En tout ça l’ambition est bien là on est à des années lumières d’un Book of quelque chose ou des séries Marvel. Enfin une équipe qui comprend le potentiel monstrueux de l’univers Star Wars.
29/09/2022 à 08:49
Étrange cette série.
Après nous avoir endormi avec une origin story sur un personnage dispensable pendant près de trois heures, tout d'un coup, sans prévenir, il se passe quelque chose.
Tout prend de la consistance. À tel point que c'en est déconcertant. Disney se fout de notre gueule à l'envers. Dans le bon sens.
Coruscant a une réalité. La Prélogie devient ringarde, encore plus, donc nanarde, d'un coup. C'est beau. Les extérieurs, les plans d'ensemble, les véhicules, les intérieurs et même les costumes.
Les Impériaux sont enfin pris au sérieux. Tous ces agents, espions au service d'une Stasi galactique ont des vrais dialogues et sont animés par de vrais enjeux. Quelqu'un a enfin été payé pour écrire des personnages et leur faire dire autre chose que des conneries sans queue ni tête.
On sent aussi que les "gentils" ne le sont pas vraiment, qu'ils agissent pour des raisons qui n'ont rien à voir avec un idéal révolutionnaire. Il y a de la vengeance derrière, de la revanche à prendre et si on s'en tient à ce que disent les personnages, ça promet d'être un bain de sang.
Même le personnage principal prend une toute nouvelle dimension. Tout en retenue, on ne sait pas, pas plus que ses nouveaux camarades, s'il est réellement capable de ce qu'on attend de lui, s'il les dupe ou s'il se dupe lui-même. Je crois que c'est la première fois que je vois une série Disney qui va aussi loin dans la psychologie des personnages. Les trois premiers épisodes ne permettait pas d'anticiper un tel virage narratif.
Tant mieux.
Toutefois, comme chat échaudé craint l'eau froide, je reste sur une certaine réserve, car jusqu'à présent, l'homogénéité n'est pas la qualité principale des séries Disney. Et après le ridicule Obiwan Kenobi, on peut penser que nous risquons de passer d'un très bon épisode à un moyen ou un mauvais sans aucune logique.
Mais c'est rafraîchissant de voir une série d'ampleur qui a des prétentions, souvent réalisées, de cinéma. Sans violence gratuite, sans agression sexuelle, sans inceste, sans truc tordus et perverts, relativement bien éclairée et montée et qui a du fond.
29/09/2022 à 07:03
Perso j'ai beaucoup aimé ce 4eme épisode, ça sent la poudre, la sueur, les larmes, la mort rode, pourvu que ça dure !
29/09/2022 à 00:13
Contrairement aux autres séries Disney plus où ça t'envoie la pâtée pour le pilote (pour t’accrocher avec une belle promesse), puis tourne quasiment à vide... avant de ne rebalancer la sauce que dans le final (pour qu'on revienne la saison d'après), jusqu'ici on est effectivement dans un crescendo très encourageant.
Dommage que ce soit aussi gris (Coruscant est beaucoup plus morne que chez Lucas), mais bon, c’est l'esprit film de guerre.
Série à suivre...
28/09/2022 à 23:37
OMG tu nous fatigue sévère, tu t'emmerdes et bien éteint ta télé.
Sinon la série monte en puissance, c'est bien écrit, très bien filmé et stellan Skaarskard est impeccable
28/09/2022 à 23:18
C'est très très beau, bien joué, hyper intéressant et gorgé de petits grand services intelligent. Et surtout de la nouveauté, ça change de tatooine ! Le meilleur de star Wars depuis épisode 8. J'adore