Episodes Saison The Mandalorian saison 3 épisode 5 : l'âme des Pirates des Étoiles sur Disney+

Lucas Jacqui | 29 mars 2023 - MAJ : 29/03/2023 15:44
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Comme chaque semaine, The Mandalorian revient avec un nouvel épisode et cette fois c'est pour casser du pirate.

Du spin-off boiteux Le Livre de Boba Fett, on retient surtout les épisodes avec Din Djarin (Pedro Pascal). Ses scènes étaient surtout là pour alimenter l'envie de revoir le duo que forme le chasseur de primes repenti avec son bébé vert dans une saison 3 sur Disney+. Avec ce cinquième épisode, cette nouvelle aventure passe déjà dans sa seconde moitié.

Et le début du voyage a su être aussi riche en action qu'en exploration de l'histoire et de la mythologie du peuple de Mandalore. Néanmoins, cette troisième saison de The Mandalorian manque toujours d'une véritable énergie autour d'une quête principale forte. Avec ce cinquième épisode, le rythme reste celui d'une croisière à laquelle s'invitent des pirates.

 

 

Action man-dalorian

Le cœur de ce chapitre de The Mandalorian est son long arrêt sur Nevarro. Alors que la planète est sous la direction de Greef Karga (Carl Weathers), elle est attaquée par des flibustiers – d'où le nom de l'épisode The Pirate. Ces boucaniers stellaires sont dirigés par le buissonneux Gorian Shard (Nonso Anozie) déjà vu dans le premier épisode de la saison. On peut ainsi pleinement profiter du talent des artistes qui ont donné vie à cet alien à l'allure génialement original, genre de Davy Jones en mode salade d'algues. Le soin apporté aux tenues de son équipage, que n'auraient pas renié les matelots du Black Pearl, s'inscrit dans la tradition de mélanger les univers et influences comme l'a toujours fait Star Wars.

 

The Mandalorian Pirates des Étoiles sur Disney+ : photo, Carl Weathers"T'as une feuille dans la barbe."

 

Évidemment, le conflit ne se règle pas autour d'une partie de Uno (ou de Sabacc), mais bien à coups de blasters. Et pour mettre en image ce combat aussi aérien que terrestre, Peter Ramsey est aux commandes et ça fait sens. En effet, le monsieur est l'un des co-réalisateurs oscarisés de l'incroyable Spider-Man : Into the Spider-Verse et est un story-boarder prolifique pour le cinéma d'animation et les blockbusters depuis les années 90 (Predator 2, Fight Club ou Minority Report). De fait, il a toutes les prédispositions pour gérer cette bataille intense à plusieurs échelles dans une mise en scène aussi aérée que précise qui ne perd jamais en lisibilité.

Pour rendre compte de toute cette action, les effets visuels se devaient d'être à la hauteur. Comme toujours avec The Mandalorian, qui fait figure de référence en la matière dans le paysage télévisuel Star Wars (surtout comparé à Obi-Wan Kenobi et Le Livre de Boba Fett), chaque plan est impressionnant par la qualité de ses trucages numériques et de sa générosité pyrotechnique. Seules quelques rares scènes voient leurs arrière-plans nous rappeler que Star Wars est une fiction, et que tout est tourné en studio.

 

The Mandalorian : photo, Pedro Pascal, Katee Sackhoff"Les Mandos... les Mandos... les Mandaloriens !"

 

de pire empire

Comme à chaque épisode, The Mandalorian est surtout un véhicule permettant à Jon Favreau de s'éclater avec l'univers Star Wars, au risque de s'éparpiller. Ainsi, le premier quart d'heure s'avère décousu pour ne pas raconter grand-chose que cinq minutes n'auraient pas pu faire. Cependant, c'est dans cette moitié que l'on a les bonbons pour les fans, comme cet aérodrome de X-Wings façon base américaine dans le Pacifique, un caméo de Dave Filoni, ou un clin d'œil amusant destiné aux plus adeptes de la saga de George Lucas.

Cette longue introduction permet également de s'attarder à nouveau sur les rouages de la Nouvelle République, plus que jamais similaires à ceux de l'Empire. Déjà, l'épisode 3, essentiellement centré sur deux ex-impériaux en phase de réhabilitation, avait dépeint le gouvernement instauré suite à la victoire du Retour du Jedi comme plus imparfait que ce que l'on pouvait penser. Ce traitement au combien intéressant par l'ambiguïté qu'il amène se greffe aux péripéties de Din Djarin au prix de quelques entorses à la logique bien pratique pour le scénario.

 

The Mandalorian : photoBaby Yoda est là aussi, un peu

 

Néanmoins, les dernières scènes ouvrent des portes intrigantes – comme souvent avec un chapitre de transition – puisqu'elles annoncent (enfin) du mouvement dans la quête un peu trop sur des rails du héros. Surtout, la trajectoire prise par les guerriers mandaloriens vient carrément remettre en question le titre même de la série.

Sous ses airs de grande bataille conclusive puisqu'elle réunit presque tous les personnages de la saison, The Mandalorian continue d'avancer, même si c'est trop doucement. Et, à l'instar de ce chapitre, Din Djarin semble décidément n'être que témoin de l'Histoire starwarsienne, plus qu'acteur. Mais maintenant que les missions secondaires ont été bouclées, notre aventurier casqué devrait enfin s'atteler à l'histoire principale, qui promet d'être explosive.

Un nouvel épisode de la saison 3 de The Mandalorian est disponible chaque mercredi sur Disney+ depuis le 1er mars 2023

 

The Mandalorian : affiche

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commentaires lecteurs votre commentaire !
Neji .
04/04/2023 à 01:49

Quelques belles séquences , mais encore un épisode qui ne sert à rien c'est limite niveau figurant , l'impression que c'est tourné avec des copains au Parc Astérix, mise a part les vaisseaux et les combats aériens... les costumes des pirates, le maquillage, les costumes des villageois les combats au sol aux blasters c'est le minimum syndical .. espérons le meilleur pour la suite ça avait tellement bien commencé.

Kyle Reese
31/03/2023 à 00:19

Histoire simple, plaisir simple. Une excellente réalisation, des belles séquences d'actions et un chemin ... this is the way. En tout cas c'est du Star Wars que j'aime, peu de paroles beaucoup d'actions et du suspens pour la fin.

Alors oui, Nevarro résumé à une planête avec ses si peu nombreux habitanst, c'est vraiment limite, et c'est la limite de l'exercice de la série qui se focalise là ou elle peut au niveau budget. Faut croire qu'elle doit être petite et déserte cette planète. Mais c'est pas grave, j'ai bien aimé cet épisode très puple comme le fait justement remarquer @Faurefrc

MoiLeVrai
30/03/2023 à 17:47

@Lougnar Désolé de te décevoir, mais bien qu'Andor pourrait aisément se dérouler dans un univers totalement indépendant, au final c'est bel et bien du Star Wars. Et le héro n'est pas moins charismatique que tout autre héro de l'univers SW (mais cela c'est subjectif).

Bon ceci étant, même si cette série est ok à regarder, la ca commence à s'essouffler niveau histoire. Il faudrai qu'il se passe quelque chose. Et j'attends impatiemment la série Asokha surtout

Lougnar
30/03/2023 à 13:55

@Faurefrc : Andor ce n'est pas du Star Wars ! Et le héro est tout sauf charismatique !

Faurefrc
29/03/2023 à 20:51

J’apprécie Mandalorian pour ce qu’elle est… à savoir une petite pastille pulp à savourer chaque semaine.
En revanche, qualitativement, on est assez loin d’une série mieux écrite comme l’est Andor

Altaïr Demantia
29/03/2023 à 16:57

Si cette saison est vraiment de bon niveau en ce qui concerne les effets spéciaux, c'est quand même niveau CE2 en ce qui concerne les histoires.

Une planètes avec une unique ville et 30 habitants attaqués par 10 pirates. Corruscant qui est un coup Trantor de Fondation, au ciel surchargé de vaisseaux comme dans le second épisode, et comme dans cet épisode-ci réduite à la taille d'un spatioport désert et 3 employés de bureau.
Une base de la Nouvelle République qui se la joue "Têtes Brulées" mais dont au final on ne voit essentiellement qu'un X-Wing et un intérieur.

Bref, entre l'escarmouche molle pour libérer Nevarro et le fait que que tout ça manque vraiment d'ambition, c'est le second épisode où Disney joue la montre, c'est-à-dire, fait du contenu pour atteindre péniblement le nombre d'épisodes nécessaires entre la série précédente et la suivante.

J'ai juste apprécié que les Mandaloriens ne fassent pas de prisonnier. Pour le reste, il n'y a que des enjeux de cours de récré et des dialogues dispensables.

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