Westworld saison 4 : critique du miroir parfait de Matrix (Resurrections)

Geoffrey Crété | 17 août 2022 - MAJ : 17/08/2022 14:59
Geoffrey Crété | 17 août 2022 - MAJ : 17/08/2022 14:59

La saison 1 de Westworld avait été un événement. La saison 2, pourtant magnifique et riche, avait divisé. La saison 3, ambitieuse mais très bancale, avait largement abîmé l'aura de la série. La saison 4 était donc attendue au tournant, pour revitaliser la série, ou au contraire confirmer l'impasse dans laquelle Jonathan Nolan et Lisa Joy se sont mis. Bonne surprise : le retour d'Evan Rachel Wood, Thandiwe Newton, Jeffrey Wright, Aaron Paul, Tessa Thompson et Ed Harris a été à la hauteur.

ATTENTION SPOILERS

robopocalypse

Un labyrinthe autour d'un labyrinthe, un trompe-l'oeil dans un trompe-l'oeil, un piège à l'intérieur d'un piège. Depuis ses débuts, Westworld est un mirage infini. Les remparts de ce monde tombent saison après saison pour révéler de nouvelles illusions, et à l'image de Dolores, c'est une poupée gigogne dont le véritable visage ne cesse de se dérober. Le risque est grand : perdre le public dans un vertige sans fin, où plus rien ne compte (ni la mort, ni la destination). Mais l'ambition est plus grande encore.

La saison 3 de Westworld avait ressemblé à une sortie de route, et les trois premiers épisodes de la saison 4 semblaient creuser la même curieuse direction. Là encore, ce n'était qu'un piège puisque dès l'épisode 4, le voile se lève (enfin) sur les véritables enjeux. La surprise d'une nouvelle double temporalité s'envole vite pour que l'histoire s'installe entièrement dans le futur, en 2083, où le meilleur de Westworld reprend le dessus.

La saison 3 avait manqué d'un parc ? Dans la saison 4, la ville (voire la vie) entière est un parc. Le but de Charlotte était de transformer et maîtriser tous les humains, un peu comme dans la suite du film Mondwest, Les Rescapés du futur. Elle a ainsi créé son monde, digne d'un Truman Show cauchemardesque, où elle réécrit l'histoire à l'envers : les hôtes sont désormais les rois, et les humains, les pantins enchaînés.

 

Westworld : photo, Tessa ThompsonChairlotte

 

cri d'identité

C'est là que la saison 4 de Westworld est passionnante. En renversant les rôles, la série s'inscrit toujours plus dans la grande tradition des récits de science-fiction, qui explorent la frontière ténue entre l'humain et l'inhumain. En rebattant les cartes des bourreaux et des victimes, elle raconte tout le désespoir de la condition humaine (et surhumaine), et la fuite impossible vers autre chose.

Pour libérer les siens et échapper à leurs créateurs, Charlotte a simplement créé une autre prison, et une copie conforme du cauchemar Westworld qui perpétue le même cycle de violence. Parce qu'ils sont à l'image de leurs créateurs ("On est aussi tordus que nos créateurs. Toute la lignée est maudite"), ces hôtes ont le même appétit insatiable de consommation, et s'enferment donc dans la même boucle de divertissement-destruction. Tout comme la révolution post-Rehoboam avait été inutile ou presque (ce qui était explicité en début de saison avec Caleb), la libération des hôtes et la prise de pouvoir de Charlotte n'a finalement rien bouleversé. Les rôles ont changé, le décor aussi, mais le triste jeu reste le même. Du haut de sa tour, la cheffe surveille et contrôle cette imitation de la vie, exactement comme lorsqu'elle était à la tête de Delos.

 

Westworld : photoVoir la ville en rouge

 

Depuis le début de Westworld, tout le monde court après la liberté. Les humains venaient la chercher dans le parc, pour essayer d'échapper à eux-mêmes (leur quotidien, leur identité, leur mortalité). Robert Ford voulait à tout prix la donner à ses créations, quitte à se sacrifier à la fin de la première saison. Dans la saison 2, les hôtes mettaient leur monde à feu et à sang pour briser leurs chaînes, et disparaissaient dans un paradis virtuel de liberté infinie (le Vallée lointaine, alias le Sublime).

Puis, Dolores découvrait une prison plus grande encore à l'extérieur du parc. La saison 3 donnait une forme à cette quête de liberté : Rehoboam, une machine, comme une ultime épreuve du libre-arbitre.

 

Westworld : photo, Aaron PaulRage against the Machine annulé à Rock en Seine

 

Dans la saison 4, il ne reste presque plus rien après ces batailles, mais tout le monde court toujours après cet espoir de liberté. Pendant que les humains cherchent à protéger leurs miettes de vie dans les dunes, en essayant de reprendre leurs droits, Charlotte décide que la vraie libération passera par l'abandon des corps, et une transcendance loin de la dimension physique. Mais pour un certain nombre d'humains asservis et d'hôtes en pleine crise existentielle, cette libération passe par une autre forme d'anéantissement : le suicide, pour mettre un terme à ce cauchemar sans fin. Et cette autodestruction sera justement l'ultime décision de Charlotte, de toute évidence arrivée au bout de son chemin à la fin de la saison. 

L'utopie de liberté finit toujours par partir en flammes, et une ligne claire se trace de saison en saison : Ford devait mourir pour la liberté de ses créations, Dolores devait mourir pour la liberté des hôtes et des autres, Rehoboam pistait les anomalies pour protéger une certaine idée du futur, et Charlotte fait de même en traquant les déviants. Car derrière la liberté, il n'y a qu'une vraie bataille : celle du contrôle, de soi ou des autres (voire des deux).

 

Westworld : photo, Tessa ThompsonEnd of line

 

être ou avoir le cafard

Paradoxalement, alors que certains semblent fuir leur condition (Maeve qui vivait isolée, Clementine qui continue en solo) ou en être privé (Caleb entre les mains de Charlotte), chaque personnage semble enfermé dans une boucle. Chaque nouvelle saison, chaque nouveau corps, chaque nouvelle bataille n'est qu'un énième cycle. William ne peut que détruire, encore et encore, et Maeve ne peut que mourir, encore et encore.

Le fait que presque personne ne meurt réellement appuie ce sentiment d'éternel recommencement, et de profonde tristesse face aux événements. A quoi bon vivre et mourir dans ce monde où le temps et le corps ont perdu leur sens ?

La saison 4 se présente ainsi comme celle de la mélancolie. Tout ici n'est qu'un écho lointain du passé : la ville ressemble à la métropole de la saison 3, le parc version années folles n'est qu'une redite de Westworld (qui a même intégré la révolution de Dolores), les retrouvailles entre Christina et Teddy rejouent la même scène en boucle, Maeve est encore une fois une arme destinée à mourir, William remonte à cheval pour tirer à volonté, Charlotte reste dans sa tour d'ivoire surplombant un énième parc. Le désespoir profond face à cette impossibilité de fuir (son histoire, son destin, mais également le monde tout court, en mourant vraiment) étouffe petit à petit les personnages.

 

Westworld : photo, Thandiwe Newton,  Aaron PaulSame old, same old

 

Dans cette saison, l'humanité s'est envolée avec les décennies perdues. Le sentiment de solitude et désespoir réunit tout le monde (humains, hôtes, et entre les deux), jusqu'à une ultime pulsion : la destruction, de soi ou de tous les autres. La mort plane sur tous les personnages, de Caleb décédé depuis belle lurette qui piétine ses propres cadavres pour avancer, à William qui renonce définitivement à un semblant de vie en poussant son hôte à le tuer. Même le bulldozer Charlotte détruit finalement sa propre perle pour stopper son histoire.

Il n'y a plus rien ou si peu à l'horizon, si ce n'est la crainte d'un nouveau cycle... ou peut-être d'une porte de sortie, évidemment incarnée par Dolores.

 

Westworld : photo, Ed HarrisL'homme qui broie du noir

 

c'est l'histoire de la vie

Derrière la destruction, il y a une ultime pulsion de vie qui se dessine saison après saison : celle du récit. C'était l'essence même du parc Westworld de créer des histoires pour que les humains s'y perdent – et finalement, s'y (re)trouvent – en se laissant submerger par une gigantesque fiction. La série a creusé cette idée jusqu'au vertige, d'abord avec les hôtes qui s'échappaient de leurs récits-prisons dans la saison 2, puis avec la machine Rehoboam qui incarnait cette dictature du récit-destin dans la saison 3.

Jusque là, les récits avaient surtout été des cages dorées. Tout le monde essayait de s'en affranchir, soit pour en abolir les limites fictives (L'homme en noir, qui s'était tellement trouvé dans ce rôle qu'il avait décidé de s'y perdre à jamais), soit pour tout détruire en espérant la liberté (Dolores contre Delos, puis Rehoboam). Maeve, par exemple, semble toujours prisonnière de son récit de mère, cherchant coûte que coûte à retrouver sa fille, au nom d'un lien codé par Delos.

Mais la saison 4 raconte aussi autre chose. Ici, "in this world", Christina n'est plus une simple protagoniste, qui subit ou combat le récit comme on combat les vagues dans l'océan. Elle est désormais la narratrice. C'est l'un des twists les plus étonnants et poétiques de cette saison (et de la série), qui ajuste merveilleusement la trajectoire du personnage interprété par Evan Rachel Wood.

 

Westworld : photoEvan Rachel Who the fuck are you

 

Dans ce monde qui n'est finalement qu'une gigantesque illusion, à l'intérieur d'une illusion, Christina imagine des histoires. C'est plus que son passe-temps : c'est son travail au sein d'une grande entreprise. Mais c'est plus que ça : c'est sa raison d'être, son superpouvoir même, et c'est pour ça que Charlotte l'a emprisonnée pour la transformer en moteur à récit.

La lecture meta est facile, mais passionnante. Alors que Christina/Dolores découvre peu à peu qu'elle peut littéralement changer le monde avec ses récits, c'est presque l'idée de la série Westworld elle-même qui s'étale à l'écran. Evan Rachel Wood est la scénariste, la showrunneuse, qui mobilise ses souvenirs, ses émotions et ses rêves pour imaginer un autre monde. Sa voix devient la voix off, comme si un scénario prenait vie en direct. Un pouvoir immense, qui peut aussi bien éclairer le monde que l'abîmer (l'inconnu qui lui reproche d'avoir détruit sa vie).

"Ce monde n'est qu'un cimetière d'histoires" : une phrase lourde de sens prononcé par Christina, qui résume toute la mélancolie et la thématique de la saison. Qu'est-ce que l'existence, si ce n'est un récit parmi les récits ? Qu'est-ce qu'une personne, si ce n'est le protagoniste de son histoire, et le second rôle dans celle des autres ? Personne n'a attendu Rehoboam pour être la victime de son propre récit, ou le combattre pour reprendre en main son histoire. Et c'est là qu'arrive l'ultime idée de cette saison 4 : seul un récit peut sauver le monde.

 

Westworld : photoRéunion du pole scénariste


matrix résolutions

Entre le film Westworld (Mondwest en VF), écrit et réalisé par Michael Crichton dans les années 70, et la série HBO de Lisa Joy et Jonathan Nolan, la figure de l'androïde a largement été exploitée. Impossible de ne pas créer un réseau imaginaire avec Battlestar Galactica, Tron, Ghost in the Shell, RoboCop, Terminator ou encore A.I. : Intelligence Artificielle. Mais Westworld arrive dans un monde post-Matrix, et la saison 4 arrive après Matrix 4. Hasard ou destin, peu importe : le lien est très beau.

Au centre de Matrix Resurrections et de la saison 4 de Westworld, il y a une grande illusion de vie et de ville, avec une prison virtuelle sous forme de métropole moderne. Le sommeil existentiel de Neo passe par un travail de création, dans une grande entreprise de divertissement, exactement comme Christina. Tous deux travaillent dans le domaine du jeu vidéo, dans un miroir meta explicité côté Matrix (le studio Warner) et implicite chez Westworld (Olympiad Entertainment, qui aurait pu s'appeler HBO... sachant que HBO appartient à Warner). Des deux côtés, la machine pompe leur énergie vitale avec le leurre de la créativité, et de l'imaginaire.

 

Matrix Resurrections : photoL'illusion, partout


Comme Neo, Christina-Dolores a besoin de l'amour pour sortir de sa torpeur. A la différence près qu'elle le matérialise, en ramenant elle-même Teddy, qui s'était suicidé (encore un) dans la saison 2. Dolores détient un pouvoir faramineux, et c'est elle la déesse que Charlotte rêvait d'être. Dans Matrix 4, le pouvoir basculait justement sur le féminin, puisque Trinity sauvait Neo et annonçait à l'Analyste qu'elle allait reprendre le contrôle sur la Matrice pour réécrire le monde. Exactement comme Dolores à la fin de la saison 4.

Le dernier espoir est donc là : dans une dernière histoire, un dernier jeu, et une dernière saison. Retour au bercail, à Sweewater, pour un ultime tour de piste, où tout le monde rejouera son rôle une dernière fois. La musique de la saison 1 reprend, le train réapparaît, Dolores retrouve sa robe et ses cheveux blonds. Mais cette fois, elle a ouvert les yeux. "Peut-être que cette fois, on se libèrera".

 

Westworld : photo, Evan Rachel WoodUn dernier récit pour la route


La saison 5 de Westworld n'est pas encore officiellement commandée, mais à ce stade, ce serait criminel de la part de HBO de ne pas continuer – surtout après avoir soutenu la série si longtemps, malgré un succès compliqué vu les ambitions initiales. La série de Jonathan Nolan et Lisa Joy a certainement connu quelques sorties de route, et traîne encore quelques casseroles dans cette saison (le traitement de certains personnages secondaires, la gestion bancale des capacités extraordinaires de Maeve par exemple, et la difficulté à maintenir l'émotion et l'engagement dans un univers où la mort est très relative). Mais par ses ambitions et ses thématiques, et le soin apporté à la mise en scène, elle reste un trésor,

"Certaines personnes choisissent de voir la laideur dans ce monde. Je choisis de voir la beauté. De croire qu'il y a un sens, un but". C'est le moteur de Dolores, de la saison 1 jusqu'à son pari à la fin de la saison 4, et c'est également un mode d'emploi pour voir la série elle-même, avec toutes ses failles, et toutes ses réussites. Si saison 5 il y a, ce sera donc l'heure du Jugement dernier, pour tout ce monde, mais aussi et surtout pour Westworld.

Westworld, saison 4, disponible sur OCS

PS : oui, Matrix Resurrections est un film passionnant

 

Westworld : Affiche française

 

Résumé

Après une saison 3 plus que bancale, Westworld reprend du poil de la bête avec une nouvelle couche de mélancolie et folie. La saison 4 ne règle pas tous les problèmes, mais elle confirme toute l'ambition et la richesse infinie de la série. La fin est proche, et sauf décision criminelle de HBO de ne pas commander la saison 5, elle s'annonce absolument passionnante.

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Lecteurs

(3.5)

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commentaires
Steph
22/03/2023 à 13:59

Hello Geoffrey! Critique de bonne qualité, bravo. Je serais curieux (si ce n'est pas déjà fait) de lire une critique portée sur la série toute entière. En tout cas, pour ma part, cette série m'a complètement chamboulé (même la saison 3 lol). Je l'ai trouvé particulièrement intense, psychologiquement pas loin du niveau de Breaking Bad (le record absolu selon moi). Et j'ai des envies de meurtre envers la direction d'HBO qui a finalement refusé de commander une ultime saison. En espérant que d'autres prods acceptent de prendre le relais, mais j'y crois moyen.
A+ et bravo pour vos vidéos très bien faites et pleines d'humour.

Milto
19/09/2022 à 02:28

Parmi toutes les choses qui m'ont agacé... il y a le fait que Charlotte se prenne une balle dans la tête, s'effondre, puis qu'un coup de chalumeau magique l'a remette sur pied. Donc...soit son "noyau" est indestructible et alors elle ne s'effondre pas, ou alors, il est effectivement atteignable par une balle et donc elle meurt ! Autre chose... la série ne se passe qu'à New York ? Le monde se résume donc à New York, c'est ça ?Et le reste du monde, il est sous contrôle des hôtes aussi ? Ou bien seulement New York ? Et le reste du monde... ça leur fait rien ? Tranquille ? Ah, aussi, pourquoi deterrer Maeves qui est soit disant une arme redoutable.. mais qui a rien de redoutable, en fait. J'ai pas compris, non plus. Bref, j'ai beaucoup aimé cette série mais je crois qu'on peut s'arréter à cette saison. Rien n'atteindra le niveau de la saison 1, semblerait-il.

Kyle Reese
21/08/2022 à 23:02

Excellente critique. Bravo Geoffrey, Vous mettez les mots exacts sur ce que j'ai ressenti tout au long de cette saison et de cette série plus généralement.

Westworld est, est restera l'une des plus belles créations de SF de l'histoire, d'une ambition absolument folle. Crichton aurait adoré voir ce que Nolan et Joy ont fait de son œuvre originale.
Je comprend les réactions de déceptions voir d’incompréhensions, ce n'est sans doute pas simple pour tout le monde d'apprécier ce genre d’œuvre. Pourtant tout est claire, et logique. Comme l'a dit Bernard, il y a peut être un moyen de sauver ce qui peut encore être sauver.
Peut être pas l'humanité mais le souvenir de l'humanité au travers des hôtes réfugiés dans le Sublime. C'est absolument magnifique comme idée. C'est encore une fois vertigineux mais aussi profondément triste et mélancolique et ... lucide quand à notre destiné ?
Au moins ils, les AI n'auront pas a faire des fouilles pour comprendre leur créateurs longtemps disparu, cf la fin de A.I de Spielberg

Chaque personnages a partir du moment ou Bernard se réveille a son utilité jusqu'à la toute fin. Rien n'est dû au hasard. Ce qui devait arrivé arriva. Un peu comme dans Tenet tient.
Et puis le déterminisme ... bref. A partir du moment ou les dés ont été lancé (Le big bang), les jeux sont fait till the end. Et c'est valable pour nous qui somme sur des rails invisibles. Heureusement l'illusion du libre arbitre est là, faut juste éviter de trop y penser. Mais est-ce vraiment la vérité des lois de l'univers ? ^^

Bref, certains défauts de la saison 3 ont légèrement été gommé, notamment en ce qui concerne la mise en scène des scène d'actions, qui étaient souvent limite plan plan, elles sont ici bien, plus dynamiques et il y en a moins il me semble. J'ai beaucoup aimé l'idée des mouches (sauf qu'elles sont spoiler dés le générique) et des ordres donnés par ondes sonores infrabasse du plus belle effet. Ce que j'adore aussi dans Westworld ce sont les vertiges crée par les fas-forwards, les bonds dans le temps et la croisé des temporalités, On ne s'y attend jamais et quand ça arrive le monde chavire sous nos yeux avec nos certitudes. C'est une sensation assez unique gage de frissons.

Je me souviens encore du moment dans la S01 ou nous apprenions que William est l'homme en noir. Un de mes plus grand vertige de série. La saison 2 étant un vertige a elle toute seule avec la narration chaotique dû au cerveau abimé de Bernard.

Le parallèle avec Matrix 4 est inévitable. Quelle idée de dingue de faire du monde réel une matrice sous contrôle d'IA. Cette série va loin et ose le changement avec la probable fin de l'humanité,rien que ça.

Mention spéciale aux acteurs tous excellent et en particulier pour cette saison Thandiwe Newton et surtout Aaron Paul, que j'ai trouvé bien meilleur que dans la saison 3 avec un jeu du niveau de Breaking Bad. Un personnage attachant et très émouvant.

Donc voilà, j'ai adoré. Ce serait triste qu'il 'y ai pas de saison 5, mais celle-ci se termine tellement bien que je pourrai m'en contenter. La scène de l'arbre dans l'esprit de Dolores, très zen avec un aspect Bouddhique. Le sublime, une référence au Nirvana, une fois que les multiples cycle de réincarnation aient pris fin, et il y en a eu un sacré paquet pour les hôtes.

« Certaines personnes choisissent de voir la laideur, la confusion de ce monde. Je choisis d’en voir la beauté." Dolores.

Cette phrase est magnifique, j'aimerai tant pouvoir faire comme elle. Etre le narrateur/décideur de sa propre vie, illusion, ou dû moins ne voir que le positif en toute chose. Après tout, c'est un choix comme un autre pour vivre plus heureux.

Le thème du robot, de l’Android et de l'IA est la source de grande œuvre de réflexion sur nous même, Westworld continue dans cette voix et le fait avec brio.

thierry A
18/08/2022 à 12:29

J'aime bien regarder cette série même si je ne pige pas le but, les motivations des persos ou leur décisions.
Malgré quelques agréables explications à la fin, je comprend pas pourquoi les artificiels sont aussi con que leur modèle humains, pourquoi, s'il ne sont pas content ne partent-ils pas ailleurs (la terre est vaste), quel intérêt de garder des humains vivant, et que feront-ils une fois qu'ils les auront tous liquidés?
Quel intérêt de suivre Dolo dans sa matrice? et quel intérêt de refaire un Westworld, hormis pour justifier au forceps le titre de la série? (en espérant que les morts se sont vraiment cette fois.)
Possédant un cerveau apparemment limité et feignant et ayant autre chose à faire de ma vie que de prendre des notes, je compte sur vous chaque saison pour me faire un résumé à peu près compréhensible de cette série, merci.

Rafa
18/08/2022 à 11:22

Très déçu, comme pour Matrix 4. Plein de bonnes idées mais une exécution foireuse, la fin de Maeve, l'arme ultime de Bernard ? Pourquoi la deterrer elle sert a rien. Pareil pour Caleb a part la révélation qu'il est mort, il est mort de quoi au juste? Et il sert a rien, Bernard ne sert a rien à part cacher un gun dans un coin... On est bien loin de l'écriture de la saison 1 et puis la violence et le sexe sont inexistants alors que dans la saison 1 c'était omniprésent, et moi j'aime ça la violence et le sexe ! Vive the boys !

Snake
18/08/2022 à 03:51

Un peu mitigé sur la fin. J'étais comme vous dubitatif sur les 3 premiers épisodes puis extrêmement enthousiaste sur les 4 suivants, la série était de retour ! Mais ce final me laisse un avis mitigé, ça manque un peu d'éclat et de surprises. Je ne vois pas trop où la série veut en venir pour la suite et j'ai du mal à comprendre votre enthousiasme sur ce point. La saison 5 sera-t-elle celle de trop ? En tout cas belle remontée par rapport à la très médiocre saison 3 et je préfère 100 fois une série comme WW qui tente des choses plutôt que toutes les nullités insipides sous lesquelles on croule grâce aux plateformes.

Redwan78
17/08/2022 à 18:15

J'ai rien compris au dernier épisode. Il va falloir que le regarde de nouveau. J'espère la série est finie. Il y'a plus rien à raconter.

Marc en RAGE
17/08/2022 à 17:13

J'ai trouvé ce dernier épisode plutôt décevant on retourne au premier parc Westworld !? il n'y a plus que Dolores dans le sublime qu'elle peut trouver Teddy. Ça pourrait être la fin de la série, la boucle est bouclée J'ai l'impression que le show Runner ne sait pas comment faire évoluer la série.

Kyle Reese
17/08/2022 à 16:46

@Geoffrey Crété - Rédaction

Merci pour votre réponse et le rappel du fonctionnement du site.
Il est vrai que j'avais quasiment oublié la barre de votre menu bien pratique que je suis venu à assimiler comme une sorte de tag ligne de votre site à force de non utilisation de ma part.

Bref, vous faites du très bon boulot, hâte de voir la suite ;)

Decebe
17/08/2022 à 16:41

Cette série est énorme depuis ces début : mise en scène, photogrraphie, direction des acteurs, effets spéciaux… mais surtout thèmes et enjeux ambitieux qui rendent passionnante cette histoire. Prions pour que les gros changements que va faire WB ne vont pas trop affectermla série et que celle-ci pourra nous offrir une fin digne de ces ambitions.

PS : Et Cristopher Nolan (avec Lisa Joy bien sûr) démontre une fois de plus le grand conteur d’histoire qu’il est. Please Cristopher, ne laisse pas ton frère écire seul son prochain film, c’est beucoup mieux lorsque tu participes au scénar.

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