Jurassic World : La colo du crétacé - critique qui mange ses Dinomorts sur Netflix
Franchise parmi les plus populaires du 7e Art, Jurassic Park a engendré quantité de produits dérivés aussi rémunérateurs que diversement inspirés. La dernière excroissance de la marque en date n’est autre que Jurassic World : La colo du crétacé, série d’animation accueillie par Netflix.
JURA-SICK
Jurassic World : La colo du crétacé s’inscrit dans la même logique industrielle que celle présidant à la production des récents Saint Seiya : Les Chevaliers du Zodiaque et Ghost in the Shell : SAC_2045. À savoir une esthétique 3D qui reprend grossièrement les éléments les plus notables de la licence originelle pour les digérer rapidement et permettre une fabrication standardisée relativement rapide. Animation, direction artistique, modélisation, tous ces éléments de l’animation numérique sont ici traités sans grands égards.
Pour l’œil, le résultat n’est jamais flatteur et donne l’impression d’avoir été traité par un logiciel en pilote automatique plus que par des humains concernés par le sujet.
À tel point que pour l’amateur de dinosaures, chaque apparition des sauriens engendre une frustration assez difficile à avaler. Les créatures se montrent avares en détail, manquent cruellement de masse et évoquent les errements d’une cinématique PS2 plus que les phénoménales bébêtes qui dévorent du quidam depuis 1993. Inutile de préciser que la cible du programme étant spécifiquement les tout petits enfants, il ne faudra pas non plus compter sur ces super-prédateurs pour mastiquer du prépubère dans un déluge de tripes.
Même constat pour les personnages, notamment les personnages secondaires, unidimensionnels et conçus pour évoquer au jeune public certains archétypes rebattus (le nerd, le couard, le vilain richard, la fille populaire, etc.), sans jamais chercher à le surprendre ou à renouveler les poncifs. Tout au plus notera-t-on quelques jolies pointes d’émotion autour du protagoniste et de ses liens familiaux, discrets, mais bien vus.
Le monde merveilleux de l'animation au rabais
RAPTORINCEPTION
Faut-il pour autant rejeter en bloc Jurassic World : La colo du Crétacé ? Pas nécessairement, tant il faut se rappeler ici que la série s’adresse exclusivement aux tout-petits. Ces derniers auraient sans doute mérité mieux qu’un produit ultra-calibré, qui manque souvent d’âme, de personnalité ou de velléité artistiques, mais le produit a pour lui de constituer un amuse-bouche jamais déplaisant pour qui souhaitera initier sa descendance aux dinosaures.
Très rythmés et multipliant les situations ainsi que les différentes espèces, les huit épisodes fonctionnent à la manière d’un condensé hyper efficace, qui pourra familiariser les mômes avec cet univers extrêmement ludique, ses codes et son bestiaire foisonnant. Il convient donc de les appréhender pour ce qu’ils sont : une friandise industrielle et prévisible, mais qui autorisera à mettre progressivement les enfants dignes de ce nom sous perfusion de préhistoire.
Jurassic World : La colo du crétacé est disponible sur Netflix depuis le 18 septembre en France
10/09/2022 à 16:36
j'aime pas je m'attendais à mieux
05/10/2020 à 07:58
Je ne suis pas d'accord. Ma fille a 11 ans et il est hors de question que je la laissse regarder, alors pour les tout petits... Je m'attendais justement à quelque chose de plus enfantin comme dessin animé mais j'ai été surprise par la qualité des bandes sons et des graphismes. Certes les personnages sont clairement stéréotypés et peu développés maiss le côté terreur des dinos est présent. Ça vaut ce que ça vaut, arrêtons de dénigrer le travail des autres.
21/09/2020 à 21:53
Ça apporte 1 éclairage différent sur Jurassic World 1er du nom vu que ça se passe en même temps. Pour les toits petits quand même pas y'a du dino qui bouffe de l'adulte quand même...
18/09/2020 à 22:22
Le niveau des séries d animés sur netflix est scandaleusement mauvais
18/09/2020 à 14:59
Ce sera difficilement plus naze que Saint Seya, honte à tous les niveaux...