Critique : Caramel
Caramel a l'apparence d'une parenthèse dans un univers sensuel, délicieusement moite et sucré. Une incursion dans l'antre de la féminité, toujours entre humour
À Beyrouth, cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient. Layale est la maîtresse d'un homme marié. Elle espère encore qu'il va quitter sa femme. Nisrine est musulmane et va bientôt se marier. Mais elle n'est plus vierge et s'inquiète de la réaction de son fiancé. Rima est tourmentée par son attirance pour les femmes, en particulier cette cliente qui revient souvent se faire coiffer. Jamale est obsédée par son âge et son physique. Rose a sacrifié sa vie pour s'occuper de sa sœur âgée. Au salon, les hommes, le sexe et la maternité sont au cœur de leurs conversations intimes et libérées.
Caramel a l'apparence d'une parenthèse dans un univers sensuel, délicieusement moite et sucré. Une incursion dans l'antre de la féminité, toujours entre humour