Critique : L'Avocat de la terreur
On l'a souvent rangé un peu vite
parmi les avocats opportunistes, entre Collard et le fils Klarsfeld.
Mais Jacques Vergès est d'une autre trempe : avant d'être
un
Barbet Schroeder mène l'enquête pour élucider le "mystère" Jacques Vergès. Au départ de la carrière de cet avocat énigmatique : la guerre d'Algérie, Djamilah Bouhired, la pasionaria qui porte la volonté de libération de son peuple. Le jeune homme de loi épouse la cause anticolonialiste, et la femme. Puis disparaît huit ans. A son retour, Vergès défend les terroristes de tous horizons (Magdalena Kopp, Anis Naccache, Carlos), des monstres historiques tels que Klaus Barbie. D'affaires sulfureuses en déflagrations terroristes, Barbet Schroeder suit les méandres empruntés par "l'avocat de la terreur", aux confins du politique, du judiciaire. Le cinéaste explore, questionne l’histoire du « terrorisme aveugle » et met à jour des connexions qui donnent le vertige...
On l'a souvent rangé un peu vite
parmi les avocats opportunistes, entre Collard et le fils Klarsfeld.
Mais Jacques Vergès est d'une autre trempe : avant d'être
un