Critique : The Queen
Alors que la mode semble être au devoir de mémoire sur les tragédies marquantes de notre époque (voir les deux films, Vol 93 et World Trade Center), Stephen
Dimanche 31 août 1997. La princesse Diana meurt des suites d'un accident de voiture survenu sous le pont de l'Alma à Paris. Si cette disparition plonge la planète dans la stupeur, elle provoque en Grande-Bretagne un désarroi sans précédent. Alors qu'une vague d'émotion et de chagrin submerge le pays, Tony Blair, élu à une écrasante majorité au mois de mai précédent, sent instantanément que quelque chose est en train de se passer, comme si le pays tout entier avait perdu une sœur, une mère ou une fille. Au château de Balmoral en Écosse, Elizabeth II reste silencieuse, distante, apparemment indifférente. Désemparée par la réaction des Britanniques, elle ne comprend pas l'onde de choc qui ébranle le pays. Pour Tony Blair, il appartient aux dirigeants de réconforter la nation meurtrie et il lui faut absolument trouver le moyen de rapprocher la reine de ses sujets éplorés.
Alors que la mode semble être au devoir de mémoire sur les tragédies marquantes de notre époque (voir les deux films, Vol 93 et World Trade Center), Stephen
Entre
le 20 juillet 1969 où l'homme posa la première fois le pied sur la
lune, et le 11 septembre 2001, un événement marqua l'histoire et le
monde entier
God save the Queen et le cinéma au passage, donnant un peu de baume au cur aux exploitants qui font la gueule depuis quelques semaines. Mais une fois de plus,
Le film événement de cette semaine, c'est la sortie de la comédie satirique de Stephen Frears, The Queen qui relate l'onde de choc qui ébranla la Grande-Bretagne