Critique : Departures
L'art du mélodrame bien ficelé est souvent considéré comme indigne. Il n'y aurait donc aucune gloire (ou si peu) à émouvoir, tout en préservant humour et
Dans une province rurale du nord du Japon, à Yamagata, où Daigo Kobayashi retourne avec son épouse, après l'éclatement de l'orchestre dans lequel il jouait depuis des années à Tokyo. Daigo répond à une annonce pour un emploi "d'aide aux départs", imaginant avoir affaire à une agence de voyages. L'ancien violoncelliste s'aperçoit qu'il s'agit en réalité d'une entreprise de pompes funèbres, mais accepte l'emploi par nécessité financière. Plongé dans ce monde peu connu, il va découvrir les rites funéraires, tout en cachant à sa femme sa nouvelle activité, en grande partie taboue au Japon.
L'art du mélodrame bien ficelé est souvent considéré comme indigne. Il n'y aurait donc aucune gloire (ou si peu) à émouvoir, tout en préservant humour et