Les Stagiaires : Critique

Matthieu Leniau | 26 juin 2013
Matthieu Leniau | 26 juin 2013

NDLR/ A Ecran Large, le soleil a beau ne pas être de la partie, on est déjà presque tous en train de planifier nos longues vacances bien méritées. Donc, aller voir des films, on y arrive encore un peu. Ecrire dessus, on n'a pas le temps. Heureusement, on a nos stagiaires pour ça. Et avouez que pour le coup, ça tombait sous le sens. Pour la notation des pros (ouais, on aime bien que nos chevilles enflent avant qu'elles se mettent à bronzer du côté des Maldives), forcément plus dure que le jeunot, ça se passe plus bas dans le tableau de notes. Sur ce, on vous laisse avec Matthieu le stagiaire. Bonne lecture.

PS : S'il a écrit des conneries, n'hésitez pas à le signaler, on se fera un plaisir de le punir en allant lui faire voir un bon gros nanar français.

 

Après diverses collaborations (Zoolander, Starsky et Hutch) ponctuées par la création de leur duo dans Serial noceurs, Vince Vaughn et Owen Wilson remettent le couvert pour Les Stagiaires. Basée principalement, comme à l’accoutumée, sur du comique de situation, le film éprouve le besoin de capter les appréhensions de l’ère actuelle. Il utilise selon un principe de dialectique, l’opposition générationelle entre des quarantenaires dépassés et des ados aussi pompeux que surdoués, pour justifier une succession de sketchs. Cet antagonisme tente de traduire les angoisses de notre époque sur fond de crise, mais cherche a préserver une certaine idée du rêve américain, incarné par les deux stars, qui poussent à bout de manière improbable une méritocratie désormais contestable.

 

 

Notons, dans ce contexte, l’impression (parfois envahissante) durant la seconde moitié du film, d’être dans un spot promotionnel idyllique pour Google et son cadre ultramoderne. Vaughn et Wilson nous offrent une comédie agréable, qui souffre de quelques séquences creuses et d’un scénario trop prévisible, certes moins efficace que Serial noceurs. Le duo arrive tout de même à combler ces carences par une dynamique de gags distrayants, rendus efficaces par une complicité de longue date qui saute aux yeux. Si on ne se tord pas de rire durant 1h40, on sourit régulièrement aux diverses références à X-Men ou Game of Thrones, qui illustrent plus ou moins habilement le fossé générationnel.

 

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