Kingdom Hearts 3 : test à cœur ouvert

Simon Riaux | 11 février 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Simon Riaux | 11 février 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Après plus de 10 ans d'attente, quantité de spin-offs pas indispensables mais épaississant l'un après l'autre un monde déjà bien velu, l'heure est venue de conclure définitivement l'arc narratif de Xehanort, avec Kingdom Hearts 3, qui nourrit la franchise depuis ses débuts. Sora et ses compagnons sont-ils au rendez-vous de leur destin ?

L'ÂGE DE SES ARTÈRES

14 ans séparent Kingdom Hearts II et Kingdom Hearts 3. Quatorze ans durant lesquels Square Enix aura vogué de reports en dilatations temporelles, de Final Fantasy cataclysmiques en créations vidéoludiques aux ambitions dévorantes. Comment dès lors entretenir, dans le cœur des nombreux fans, la flamme pour une saga qui se dessinait comme géniale, mais qui n’avait aucune chance de réapparaître avant longtemps ?

Tout simplement en la déclinant inlassablement au gré de demi-continuations, et simili-spin-offs. Kingdom Hearts : Chain of Memories, Kingdom Hearts : 358/2 Days, Kingdom Hearts : Birth by Sleep, Kingdom Hearts 3D : Dream Drop Distance et sa suite A Fragmentary Passage… La liste de softs sortis pour entretenir et épaissir la mythologie peut donner le tournis et pose une question légitime. Comment la saga allait-elle bien pouvoir conclure les innombrables arcs scénaristiques entamés, clore ses thématiques, tout en renouant avec l’incroyable poésie qu’elle a inoculé dans le cœur des joueurs voilà 17 ans ?

 

photoEt le téléphone fit son apparition dans Kingdom Hearts 3

 

Et à en croire plusieurs éléments, les petits gars de Square Enix en sont parfaitement conscients, ainsi qu’en témoignent quantité de petits clins d’œil. On appréciera tout particulièrement un troll de compétition adressé au joueur dès le tout début de l’aventure, concernant le titre même de ce chapitre.

De même on sera tenté de voir dans les innombrables références aux différentes formes de jeu vidéo et de divertissement ludique une conscience aiguë du statut de la saga. Même le passage imposé et passablement insupportable du vaisseau Gumi se voit repensé intégralement, s'installant lui aussi dans une certaine perspective de shoot spatial qui se joue des modes et des époques.

 

photo Kingdom Hearts 3Comme au bon vieux temps...

 

Pour anodins que soient ces activités annexes du jeu, elles comptent pourtant parmi ses aspects les plus créatifs et réussis. Ainsi, Kingdom Hearts 3 est rempli ras la gueule de petites réflexions sur les réseaux sociaux, sur les merveilleuses vieilleries des années 90 à base d’écrans LCD… A l’évidence, le jeu s’interroge sur sa place au sein d’une production culturelle. Et semble incroyablement paralysé à cette simple idée.

 

CRISE CARDIAQUE

À bien y repenser, le premier Kingdom Hearts constituait à divers niveaux une leçon d’équilibre, parvenant à marier des motifs, des chartes esthétiques et des protagonistes très différents les uns des autres. Mais surtout, en dépit d’une intrigue particulièrement simple, le scénario s’appliquait à la dérouler avec un certain artisanat, et se souciait de son impact émotionnel.

Rien de tel ici, puisque Kingdom Hearts 3 assume assez rapidement de n’avoir strictement rien à raconter. Non content de ne même pas prendre la peine de résumer les enjeux des treize mille chapitres précédents, le début de l’aventure se contente d’établir que Sora a perdu ses pouvoirs après avoir échoué à devenir un maître de la Keyblade et doit donc se promener à leur recherche à travers divers mondes Disney.

 

photo Kingdom HeartsUne suite qui se mouille ?

 

Ce point de départ a plusieurs lourdes conséquences. D’une part, le sentiment que l’intrigue patine pour le joueur, tandis que divers persos secondaires vivent la véritable intrigue hors-champ est pour le moins curieux. La saga a toujours articulé quasi-remake des classiques Disney et grande intrigue à base de confrontation entre lumière et ténèbre, en guise de fil rouge. Or, le fil rouge a désormais disparu, puisqu’il est sous-traité à Riku et au Roi Mickey, dont on suit régulièrement les avancées à la faveur de cinématiques soporifiques.

Ne reste plus au joueur qu’à revivre les intrigues, déjà pas transcendantes à la base, des créations Disney/Pixar de dernière génération. L’équation qui se dessine devient alors problématique : on est face au développement dramatique le plus faible de la saga, raconté n’importe comment au gré d’un assemblage des univers les moins excitants du catalogue Disney.

 

photoEmmenez donc Woody en balade pendant que vos amis se coltinent la guerre contre les ténèbres

 

D'autre part, on se surprend pour la première fois à ne pas comprendre ce qui motive l'existence de cette histoire, attendue si longtemps. Revisiter les rêves de Disney ? Le scénario nous encourage à les traverser à toute vitesse tant il paraît embarrassé par leurs scénarios et motifs. Assoir une mythologie en propre ? Elle arrivera de manière salvatrice, mais bien trop tard pour colorer le souvenir de l'expérience.

 

PIRATES DES TOY STORY : LE RETOUR

On remarque ainsi combien Kingdom Hearts 3 fait régulièrement le choix de jeter littéralement ses ambitions narratives à la poubelle, notamment dans le monde de La Reine des neiges, où le joueur a droit à un remake plan par plan de la chanson « Libérée, délivrée », comme si l’œuvre ne se vivait plus que comme un best-of affadi, à la structure mortifère.

Il faut voir se succéder les vilains mollassons de l’Organisation XIII (enfin la nouvelle nouvelle organisation sur le retour avec une menace heu… enfin un plan, un vague plan), déblatérer un malheureux discours sans passion, invoquer un gros Sans-Cœur et ne jamais durablement s’en prendre aux héros pour mesurer le peu d’énergie investie dans le récit.

 

photoLes rencontres sont l'opportunité de collaborations en combats...

 

Indigent sur le fond, le scénario se révèle également très pauvre sur la forme. Certes, la saga nous a régulièrement gratifié de longues cut-scenes emphatiques. Mais par le passé, la présence de textes rendait possible de les accélérer selon la convenance du joueur, et surtout, leur mise en scène s’efforçait régulièrement d’injecter un peu d’énergie à l’ensemble.

Rien de tel ici, alors que s’empilent les interludes narratifs (quasiment entre chaque combat), découpés et montés avec une lenteur proverbiale.

 

photo... souvent spectaculaires

 

Il est non seulement frustrant pour le joueur de devoir supporter des phases dialoguées rigides, approchant parfois une durée proche de la dizaine de minutes, quand les hordes d’ennemis attendent de se faire introduire le bulletin de naissance entre les deux gros doigts de pieds, mais c'est surtout le découragement qui se distille chez le porteur de la manette, alors qu'il assiste médusés aux discours indignes d'une ouverture de kermesse, déclamés par des hordes de méchants totalement interchangeables.

Ces carences narratives sont d’autant plus choquantes que le dernier tiers du jeu condense à lui seul l’intégralité des enjeux, conflits et spectaculaires affrontements ou dilemmes attendus dans cet épisode. Ainsi, le talent de Nomura, le génie épique et baroque des équipes de Square Enix n’a pas totalement disparu, il a simplement été utilisé n’importe comment. Pire, en casant quantité d’arcs scénaristiques à la matière de sardines dans une boîte de conserve, ils s’en retrouvent amoindris, ne bénéficiant pas de suffisamment d’espace pour se déployer ni d’écart pour exister indépendamment les uns des autres.

 

photoAu moins, c'est beau

 

ALLER PLUS HAUT

Le level design se révèle nettement moins catastrophique, mais aussi cruellement inégal. Tout d’abord, la puissance des consoles actuelles autorise Kingdom Hearts 3 à démultiplier l’espace mis à disposition du joueur, et à repenser ses univers en termes de verticalité. Voilà qui représente donc quantité d’occasions de s’élancer à l’assaut de gigantesques parois, montagnes et autres buildings, avec un résultat jouissif et visuellement canon.

Monts, collines, invraisemblables dénivelés, Kingdom Hearts 3 ne se prive pas et multiplie les sensations en nous baladant dans quantités d’espaces différents. Attention toutefois, on sent bien que tous les univers n’ont pas bénéficié du même soin. Les six univers Disney ne peuvent pas tous prétendre nous divertir équitablement, et on reste extrêmement sceptique devant Monstres & Cie, enfilade de coursives tristoune qui n’use pas du millième du potentiel des fameuses portes qui fondent sa mythologie.

Et que dire de La Reine des neiges ou de Raiponce, tous deux graphiquement déments, mais composés essentiellement de sous-bois dépeuplés ? A bien y regarder, l’émerveillement qui accompagne la découverte de Toy Story est rapidement suivi par la frustration que procurent les allées mornes de la grande surface où se déroule 99% de l’action.

 

photo Dans la peau d'un Mécha, préparez-vous à tout péter

 

Au milieu de ce bazar techniquement super-abouti mais trop souvent informe, surnagent les univers « Kingdom hearts » originaux mais surtout les reproductions de Pirates des Caraïbes et des Nouveaux Héros. Toutes deux s’amusent à générer des « mini-mondes ouverts » et le font avec quelques maladresses, mais aussi avec une intelligence véritable.

On se délecte souvent de leur manière de capturer l’essence du genre, de nous faire (un peu) croire à leur immensité, mais surtout, on s’amuse enfin à voir Kingdom Hearts se renouveler. Paradoxalement, les heures de bonheur passées dans ces environnements dévoilent le péché originel de Kingdom Hearts 3. Dans le premier volet, Sora était un enfant, dans le deuxième un ado découvrant la mélancolie, mais le personnage n’est tout simplement plus caractérisé dans cette troisième aventure.

Devenu une sorte de héros générique en grand écart permanent entre pulsion héroïque et candeur de marmot, son absence de caractère et de psychologie contamine jusqu’à la conception des différentes phases de jeu, qui malgré une bonne dose de fun, sont en grave manque de point de vue.

 

photoSurfer sur les murs et latter du Titan

 

SHOOT TO KILL

Heureusement, le gameplay est là. Avant toute chose, on conseille aux connaisseurs de la franchise de passer direct en difficulté maximum, tant la pléthore de possibilités offertes par le jeu aura tôt fait de vous transformer en Gros Bill génocidaire de Sans-Cœurs, Simili et autres Nescients. C'est une fois les affrontements, soit l’essentiel du jeu, revigorés par un peu d’enjeu, que Kingdom Hearts 3 sera alors prêt à vous délivrer sa principale source de satisfaction.

S’ils ne sont pas devenus plus subtils avec le temps, les affrontements sont clairement devenus le centre d’un festival pyrotechnique passablement dément. Attaques, magie, combos, combos aériens, coups spéciaux, invocations Disney, transformations de Keyblades, mode Fluidité, on ne compte plus les options pour faire pleuvoir une fureur fluo sur nos adversaires.

 

photoCoup de boule dans une piscine de boules

 

Le résultat est extrêmement plaisant, riche de variables, et régulièrement renouvelé par la matière première de chaque monde. Ici des duels de méchas, là des batailles navales : jamais Kingdom Hearts 3 ne renonce à nuancer et doper sa recette initiale. Et quand bien même l'expérience se limite à frapper alternativement sur deux boutons, le ressenti, d'allégresse, de rapidité et de puissance, est passablement délicieux.

Ces accélérations sont d'autant plus plaisantes que le jeu est une splendeur continue. Chaque texture, chaque forme, le moindre costume, le plus petit accessoire est un ravissement pour les pupilles, et ce malgré quelques ralentissements quand le jeu s'amuse à nous balancer des adversaires par demi-douzaine de milliards. Il n'est pas un environnement (à l'exception notable de Monstres & Cie), qui n'offre pas au moins une occasion de s'arracher la mâchoire.

 

photoVotre apparence est altérée par le monde dans lequel vous vous trouvez

 

Le travail des couleurs confine lui-aussi à la plus pure splendeur, émulant parfois avec un talent à la limite de la provocation, les créateurs Disney. Ajoutons-y des réorchestrations Disneyiennes souvent superbes, et on comprendra que malgré ses ratages innombrables, le jeu parvienne à distiller un charme continu absolument indiscutable.

Ainsi, lorsque qu’enfin dans les dernières heures de jeu, l’action monte enfin dans les tours, que nous sommes confrontés à des difficultés réelles, que les joutes contre nos opposants se corsent, et prennent place dans des décors vertigineux, Kingdom Hearts 3 dévoile des airs de pure folie baroque. Mais la trentaine d’heures nécessaires pour les atteindre risque de paraître un prix à payer des plus amers à quantité de joueurs.

Nos dossiers sur la saga Kingdom Hearts : Partie 1 & Partie 2.

 

photo

 

Résumé

Débâcle narrative et mythologique, ce Kingdom Hearts 3 réserve encore quelque jolies heures de jeu grâce à une poignée d'environnements grisants, un gameplay sympathique et une conclusion solide.

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commentaires
Riku
13/02/2019 à 17:29

@Leila

La barre de rires (polis).

Votre première phrase, du premier commentaire : "Ça se voit que vous n’avez jamais à Kingdom Hearts avant".
En partant de manière agressive dès les premiers mots, avec une affirmation qui ne peut traduire qu'une chose (un simple désaccord), c'est vous la sensible. Faut pas s'étonner si vous recevez la même négativité en retour.

"Je ne perdrais certainement pas mon temps à lire d’autres de vos articles qui n’ont aucun argument pour démonter un jeu déjà bien construit. "
Ecrire ça, parmi d'autres choses style "article minable" "pas d'arguments", et jouer l'offusqué(e) quand quelqu'un vous encourage effectivement à le faire (ne plus lire d'article ici)...

Si vous étiez venu(e) expliquer votre enthousiasme, votre avis, votre passion dès le départ, plutôt que descendre l'avis d'un article (pour tenter de quoi, élever le vôtre ?), la discussion ici serait nettement plus intéressante et courtoise. Ne manquaient plus que les attaques contre les lecteurs du dessous, qui ont exprimé un avis mitigé eux aussi. Enfin, sauf si eux ont n'ont "pas joué" au jeu, comme vous disiez...

Simon Riaux
13/02/2019 à 16:27

@Leila

Dire ce que l'on pense, ce n'est pas nécessairement n'importe quoi.
Par exemple quand vous me prêtez des propos que je ne tiens pas, ou affirmez que je n'ai pas joué aux précédents jeux, vous lancez des affirmations mensongères/invérifiables/insultantes.

Dès lors, vous récoltez logiquement des réponses agacées.

Tout le monde est ici pour discuter, en bonne intelligence.

Leila
13/02/2019 à 16:22

Qui est sensible ici ? Ne seriez-vous pas vous même froissé par mon commentaire ? Pourquoi commentez-vous en me disant de partir si l’on peut tous dire ce que l’on pense d’un jeu ou d’un article.

Mon avis est en désaccord avec le votre, moi je trouve ce jeu est très réussis, si ce n’est pas votre avis tant mieux et si vous trouver cet article bien construit c’est bien aussi. D’ailleurs je ne dis pas connaître le jeu mieux que quelqu’un d’autre, relaxez vous un peu.

Piwi
13/02/2019 à 09:18

@Leila

Si t'es froissée parce que quelqu'un ose avoir un avis différent du tien, effectivement mieux vaut aller voir ailleurs. Ici, les gens aiment bien discuter et échanger, même quand ils sont en désaccord.

Surtout si t'es pas capable de lire que leurs gros articles ne se contentent absolument pas de descendre les jeux.

Lassant de croiser tant de sensibles, incapables de bien vivre l'opinion des autres, et constamment obligés de sortir les cartes paresseuses type "vous n'avez pas d'argument" "je connais mieux les jeux que vous" "je les comprends mieux"

Bon vent

Leila
13/02/2019 à 05:21

Désolé de vous décevoir mais j’ai joué au jeu et je ne suis pas « surprise ». Je ne perdrais certainement pas mon temps à lire d’autres de vos articles qui n’ont aucun argument pour démonter un jeu déjà bien construit.

Certes, certains passages et moment laissent à désirer je l’accorde, des incohérences scenaristiques de temps à autres, c’est un fait. Cependant vous ne diriez pas que c’est « passablement raconté » si vous aviez effectivement jouer aux précédents episodes. Il faut tout un jeu pour clore une histoire de 17 ans, ils ne vont quand même pas répéter les éléments qu’ils ont maintes fois dis et répéter dans les précédentes jeux dans kh3 également. Là, vous en demander trop. Il fallait jouer à Dream Drop Distance et 0.2 pour comprendre le début de KH3.

Chacun a son avis sur la saga, mais c’est quand même un petit peu facile de prendre certains défauts et d’en faire 3 longs articles. Votre article ne fait qu’en descendre le jeu, des arguments faibles et en fin de compte très peu être connaissance sur le jeu.

Simon Riaux
12/02/2019 à 19:03

@Leila

Hélas, c'est toujours difficile de commenter un papier quand on le lit de travers.
Il n'est dit nulle part qu'on ne comprend pas ce qui arrive à Sora, il est écrit que c'est passablement mal raconté, amené, mis en perspective.

Et oui, les épisodes satellites étaient problématiques, ainsi qu'en témoigne la narration de cette conclusion, qui a énormément de mal à raconter... Quoi que ce soit, obligé de boucler des sous-sous-arcs qui font perdre un temps infini, sans enrichir aucune des thématiques.

Quand on nous bassine depuis plusieurs jeux avec des personnages du lore, pour, lors de leurs retrouvailles bazarder le trucs en littéralement trois répliques, oui c'est qu'on a gagné du temps artificiellement et qu'on se piège tout seul.

C'est assez rigolo de lire votre commentaire, quelques jours après avoir publiés deux dossiers bien musclés sur l'ensemble de la mythologie.

Bien sûr il a toujours été question de revivre la magie, mais pour se faire, il a toujours été question de repenser un minimum les récits, ou leur sens, quand c'est le cas dans KH3, c'est souvent à coups d'ellipses stupides (le retour de Flynn Rider dans le monde Corona est d'un embarras...), de clonage de séquences indignes (La Reine des Neiges sérieux...) et ne parlons même pas de ces niveaux qui essaient de construire quelque chose (Les Nouveaux Héros) pour finalement se terminer en quelques minutes après une queue de poisson narrative, tant on sent que l'équipe de développement a préféré sabrer le jeu plutôt que de prendre le temps de le terminer.

Bref, avant de commenter, lisez donc attentivement.
ici : https://www.ecranlarge.com/jeux-video/dossier/1056319-kingdom-hearts-3-partie-1-retour-sur-une-saga-magique-entre-disney-et-final-fantasy

et ici : https://www.ecranlarge.com/jeux-video/dossier/1057097-kingdom-hearts-3-partie-2-une-saga-qui-a-perdu-les-cles

Et puis jouez au jeu, vous pourriez être surprise, hélas.

Leila
12/02/2019 à 18:47

Ça se voit que vous n’avez jamais à Kingdom Hearts avant. Dire que les nombreux spin-off sont dispensables est une erreur que vous écrivez dès le début de votre article. Après, vous ne comprenez pas pourquoi Sora dit avoir perdu ses pouvoirs au début de KH3, et bien, vous le sauriez si vous aviez jouer à 3D. Faut pas s’etonner de ne pas comprendre l’histoire d’une série qui a commencer il y a 17 ans, non ? Le but de Kingdom Hearts est aussi de visiter des mondes de Disney, revivre la magie, je dis bien revivre et non re-ecrire, et ça, dès KH1. Article minable et sans réel arguments.

Royo59
12/02/2019 à 07:48

Ainsi qu'un gameplay redondant, un cruel manque de challenge. Et où les personnages de final fantasy , :°(

@tlantis
11/02/2019 à 16:10

je l'ai fini ce weekend et j'ai un ressenti mitigé.
entre maigie et deception car vide.
jeu sympa mais trop de personnages et trop souvent vide.

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