Shadow of the Tomb Raider : Lara Croft serait-elle en train de recreuser sa propre tombe ?

Geoffrey Crété | 2 octobre 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Geoffrey Crété | 2 octobre 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Après Tomb Raider 2013 et Rise of the Tomb RaiderShadow of the Tomb Raider est la nouvelle aventure de la Lara Croft moderne. Née en 1996, remaniée et repensée plusieurs fois, passée près de la mort à quelques reprises, l'aventurière continue à tracer sa route dans le paysage contemporain, prête à tout pour survivre - s'adapter, évoluer, voire se trahir. Le troisième épisode du reboot était donc attendu au tournant. Test sur Playstation 4.

RISE OF THE SHADOW OF THE TOMB RAIDER RETURNS

Depuis sa naissance en 1996, Lara Croft a été réinventée, tuée, piétinée, maltraitée et traînée à de multiples reprises. De Tomb Raider : L'Ange des ténèbres à Tomb Raider : Legend, de La Révélation finale à Underworld, l'aventurière, son histoire et sa personnalité, ont été réécrits à mesure qu'elle gagnait des pixels, prenait en chair et crédibilité, perdait en noblesse et en popularité.

Shadow of the Tomb Raider est la suite directe de Tomb Raider 2013 et Rise of the Tomb Raider. La suite d'une énième renaissance calibrée pour le monde d'Uncharted, où l'héroïne a réadopté et reformulé son identité au fil de la trilogie, autour de l'idée qu'elle était en train de (re)devenir cette star sous les yeux du joueur.

Lara a donc 23 ans, et depuis son aventure sur l'île de Yamataï, elle poursuit inlassablement l'organisation secrète de Trinity, hantée par les souvenirs de ses parents décédés. Deux mois après Rise of the Tomb Raider, la voilà donc en Amérique du Sud, avec son fidèle Jonah. Du Mexique au Pérou, autour d'une apocalypse maya qu'elle va plus ou moins enclencher elle-même, Croft va devoir arrêter le dangereux Pedro Dominguez, et surtout devenir l'héroïne qu'elle est au fond d'elle. Pour de bon, cette fois. 

 

 

 

LA NOSTALGIE FINALE

Comme les deux précédents opus, Shadow of the Tomb Raider rompt avec une des grandes traditions de la saga : le voyage. Après une île japonaise et la Sibérie (qui heureusement cachait une vallée verdoyante), Lara Croft restera donc cantonnée à la jungle. Un décor quasi unique, parsemé de villages et signes de civilisation, qui cache des grottes et temples à tous les coins d'arbre, et qui rappelle le bon vieux temps. Tomb Raider 3 notamment, qui commençait en Inde.

Shadow offre donc d'emblée un parfum nostalgique aux joueurs, en replaçant l'héroïne dans le décor idéal pour ses aventures, entre animaux sauvages et pierres recouvertes par les lianes. Et c'est d'abord cet esprit qui réchauffe le cœur. En remettant les phases d'escalade et sauts au premier plan (l'utilisation du piolet est plus que centrale, et la possibilité de grimper à l'horizontal donne quelques frissons), en réutilisant quelques mécaniques passées (courir sur un mur avec une corde, comme dans Anniversary), le jeu se tourne avec générosité vers le passé de la saga.

 

photoAprès Tomb Raider 3 ou encore Underworld, Lara affronte la nature sauvage

 

C'est particulièrement clair du côté aquatique, largement remis au premier plan ici après avoir été plus que discret dans les deux précédents volets. Lara replonge enfin dans l'aventure en apnée, pour se frayer un chemin entre les crânes et pierres oubliés dans la vase, trouver une entrée ou une issue. Le retour des piranhas, eux aussi bien connus des fans de Tomb Raider 3, en dit long sur le désir des développeurs de rattacher les wagons.

C'est d'ailleurs de ce côté que Shadow of the Tomb Raider étonne et charme le plus, en offrant des visions absolument fabuleuses, à coup de jeux de lumière et décors immergés sensationnels. Lara n'a jamais été si fluide sous l'eau, la dynamique marine n'a jamais été aussi magique. Le jeu s'amuse à mettre en scène des séquences excellentes, que ce soit dans la tension la plus efficace (se cacher dans les algues pour éviter une anguille énervée ou des piranhas mortels) ou l'exploration la plus simple. La présence un peu grotesque de bulles d'air permet en outre de rallonger ces phases.

Pour celui qui a assisté à la renaissance pas toujours très familière de la pilleuse de tombes dans le reboot de 2013, Shadow affiche donc quelques signaux au vert. Il continue, après Rise of the Tomb Raider, à réinjecter ce qui faisait le sel des épisodes d'antan. Et régulièrement, l'émotion et l'émerveillement sont d'une pureté étincelante.

 

photoSous l'eau, l'âme de Tomb Raider

 

APOCALYPSE NOT NOW

Shadow of the Tomb Raider a été vendu comme une fin de trilogie torturée, le moment où Lara serait susceptible de basculer du côté obscur de la Force, submergée par ses obsessions. Mais la réalité est bien loin de cette idée, tant l'intrigue se révèle étonnamment plate, et dénuée de l'émotion un peu artificielle mais toutefois centrale dans Rise of the Tomb Raider.

Il y a bien l'impression dans un premier temps que Lara Croft va porter la responsabilité du chaos, après avoir dérobé une dague pour empêcher son ennemi Dominguez de la trouver. Lorsqu'un raz-de-marée ravage le petit village, que l'héroïne voit un enfant mourir sous ses yeux et réalise ce qu'elle a provoqué, impossible de ne pas penser à Tomb Raider : La Révélation finale, qui mettait en scène les limites terribles de sa curiosité. Hélas, la déception sera à peu près totale. 

 

photoUn plan qui parlera aux cinéphiles

 

L'intrigue refusera d'assumer cette apocalypse annoncée, censée englober tsunamis, tremblement de terre, éruption volcanique et éclipse cauchemardesque. Hormis quelques maigres scènes de chaos bien trop téléguidées et calquées sur Uncharted, le jeu ne donne jamais la sensation d'un compte à rebours contre l'apocalypse. Les quelques coups de pression, lorsque Trinity tombe sur l'héroïne par exemple, sont posés sans réellement trouver leur place, et les ellipses et changements de décor ne donnent finalement pas l'impression d'une aventure solide et rythmée.

Le rôle pris par Lara dans l'histoire, pour rattraper son erreur et contrer les plans de Dominguez, se révèlera aussi sommaire qu'attendu. Dans cette entreprise de réécriture de l'héroïne, qui la surhumanise d'un côté tout en accentuant toujours plus le caractère presque cartoonesque de ses exploits, Shadow perd le fil des précédents volets. Lara Croft pleure et s'énerve, en partie grâce à un Jonah posé là comme le serviteur au théâtre pour permettre l'expression des émotions en toute circonstance. Mais Lara n'a plus trop de vie, semble se battre à l'aveugle, et faire d'étranges choix. 

 

photo Lara, beaucoup moins badass que prévu

 

TOMBER EN RADE

Voir Lara remettre littéralement la clé de la fin du monde à son ennemi, qu'elle tente de stopper depuis plusieurs heures de jeu, pour sauver son ami dans une scène platement écrite, témoigne de l'incapacité des scénaristes à écrire le personnage et le pousser dans ses retranchements. Le long flashback jouable, qui tente encore une fois de replacer le passé familial au cœur de l'histoire, échoue à rallonger les enjeux de Rise of the Tomb Raider.

Même Trinity, fil rouge de ces reboots, n'est pas à la hauteur. Cette organisation secrète surpuissante, qui a épargné la vie de Lara à la fin de Rise, est dirigée par Dominguez : un antagoniste très moyen, qui a une mission très tarte (aider le monde en le détruisant pour le remodeler) et a si peu de place dans le récit qu'il reste bien flou.

 

photoBelle image pour climax tiède

 

La fin de Shadow of the Tomb Raider est certainement la plus grosse déception. Censée être une épreuve extrême, la tentation offerte par la boîte et Kukulkan est réglée en une pauvre scène. L'intention (Lara enfin en paix avec la mort de ses parents) est là, mais l'exécution si grossière, que l'impact émotionnel est minime. Il y a alors la sensation d'un rendez-vous manqué, alors que tout devait se rejoindre (le combat contre Trinity, le deuil du père Croft et la naissance définitive de Lara).

Que la séquence rappelle la fin du film Lara Croft : Tomb Raider (où Angelina Jolie avait la possibilité de sauver son père disparu), et même le reboot Tomb Raider de 2018 (où Alicia Vikander retrouvait son père disparu mais le perdait à nouveau dans un sacrifice final) rappelle que la mythologie de Croft tourne en rondShadow of the Tomb Raider a bien du mal à trouver sa raison d'être, entre la volonté de clore une trilogie dédiée à la reconstruction d'une héroïne qui devient définitivement la pilleuse de tombe, et la nécessité d'avancer.

Quand l'héroïne annonce à la fin être enfin prête à aller de l'avant, ce n'est pas le résultat d'une aventure qui l'a transformée, et le joueur avec : c'est la simple étape acquise et incontournable d'une trilogie-reboot qui, au lieu d'une conclusion spectaculaire et apocalyptique, s'est contentée d'un épisode en pilotage automatique.

 

PhotoPrendre l'eau ou couler

 

TOMB TIÉDEUR

Shadow of the Tomb Raider laisse donc un arrière-goût d'inachevé. Dans le détail parfois, comme avec cette torche automatique qui refuse de s'allumer dans certains lieux sombres, ou avec ces animations répétitives lorsque Lara casse un mur ou se faufile dans un passage étroit sous l'eau. Même la jolie idée de pouvoir entendre les langages locaux pose problème, puisque Lara répondra systématiquement en anglais, créant alors des échanges irréels. Si Dieu est dans le détail, cet épisode est loin du paradis.

Système de craft aussi simplet que peu excitant, phases de sauts toujours aussi téléguidées avec une Lara qui plane quelques instants dans les airs pour avoir une animation calibrée, quêtes secondaires le plus souvent plates, impossibilité de retirer certains messages d'aide à l'écran... De tous les côtés, le jeu manque de finesse, et nourrit la sensation d'être une simple mise à jour des précédents volets, plus qu'une nouvelle production.

 

photo Le skin Tomb Raider II : gros plaisir

 

Shadow retombe ainsi dans les vieux pièges de la saga, comme lorsque Tomb Raider 3 se contentait d'avancer avec les acquis des deux premiers opus, sans véritablement prendre de risques. Quand Lara se retrouve ici à ramper parmi des cadavres et à patauger dans des entrailles, le souvenir d'une séquence similaire dans Tomb Raider 2013 est même vivace. Même la construction, avec en entrée de jeu le flashforward d'une catastrophe, a un goût de réchauffé (notamment utilisé dans Tomb Raider : Underworld, il y a 10 ans).

Des grandes scènes d'action où des morceaux de décors s'écroulent en cascade, aux phases d'infiltration pas bien palpitantes (en partie à cause d'un AI peu satisfaisante), en passant par les parenthèses d'arène où l'affrontement est inévitable, le jeu semble cocher paresseusement toutes les cases. Les rendez-vous obligatoires sont assemblés sans inventivité, et sans génie. Et c'est les yeux fermés qu'il est possible d'en réchapper, comme dans la dernière ligne droite, où un hélicoptère attaque Lara aux abords d'un temple - une scène paradoxalement explosive et fade.

 

photo Une suite de petites épreuves amusante

 

LARA CROFT ET LES TEMPLES MAUDITS 

Il y a bien heureusement des réussites dans Shadow of the Tomb Raider. Dans le détail (la possibilité de choisir à tout moment la difficulté de l'exploration, des combats et des énigmes, pour enfin avoir plus de plaisir) ou dans certains affrontements très spectaculaires (le premier jaguar, l'attaque des Yaaxil), par exemple.

Et si cette jungle semble désespérément morte, hormis quelques jaguars et loups, les tombeaux sont encore plus réussis que dans les deux précédents épisodes. Jeux de miroir, mécanismes géants, leviers sous l'eau, pièges mortels, et même vaisseau de pirate oublié (là encore, de quoi rappeler Rise) : le menu est copieux et saura satisfaire les fans. Mais que la plupart de ces défis restent optionnels, et donc déconnectés de l'intrigue et réduits à un simple gain de compétence, illustre peut-être un peu trop la manière dont la saga évolue. 

 

photoL'une des plus belles visions de fin de tombeau

 

Tout en ayant l'envie de construire une vraie continuité, comme Underworld à l'époque et au contraire des premières aventures de la saga, Shadow of the Tomb Raider manque cruellement d'ambition. Alors que tout laissait envisager le contraire, c'est l'épisode du statu quo des reboots, celui qui rejoue les mêmes scènes dans un décor différent, et montre le plus clairement les limites d'un projet entre la modernité et la nostalgie.

Après le succès de Tomb Raider 2013 (plus de 11 millions de ventes en physique), les ventes de Rise of the Tomb Raider avaient déçu. La douzième aventure de Lara Croft a fait encore moins bien pour son démarrage. La pilleuse serait-elle déjà en train de recreuser sa tombe ? L'idée fera frémir les fans de la saga, mais ils seront probablement les premiers à reconnaître que malgré ses aspects réussis, ce troisième opus de la nouvelle Croft est loin de prouver sa valeur et sa pertinence en 2018. Encore une fois, l'avenir de Lara Croft est donc flou.

 

Photo

Résumé

Carré et efficace, Shadow of the Tomb Raider s'efforce de revenir sur les rails de la saga, en remettant un peu plus en avant l'exploration, les tombes et l'aventure. Mais il manque encore cette magie, ce dépaysement et ce sentiment d'isolement grandiose, pour sortir du périmètre trop scolaire du jeu AAA super-calibré. Avec le risque de voir la franchise à nouveau se reposer sur ses acquis, comme à la vieille époque, et s'écrouler.

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Lecteurs

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commentaires
Lynus
20/10/2018 à 14:46

Je trouve que le test dit des choses justes mais s'appuie un peu trop aux attentes nées de sa promotion plutôt que de juger le jeu pour ce qu'il est. Je l'ai trouvé bien mieux et moins chiant que les deux précédents. Pas une révolution mais une belle évolution, surtout pour les fans (le scénario n'a jamais été très central dans les TR). Ce qui m'a le plus frustré, c'est les collectibles tous les trois pas (surdose de la touche X avec Lara répétant sans arrêt "je n'ai plus de place" et du coup je revendais exprès pour qu'elle se taise ^^)

PTIBRETON
07/10/2018 à 13:59

@Geoffrey

Merci pour le retour!

Rise est clairement plus solide au niveau de l'écriture en effet. Et pour Shadow, peut-être auraient-ils dû imposer les tombeaux et les cryptes dans le scénario principal et pas en contenu optionnel. Pour revenir à Rise, ce qui m'a déplu c'est le choix de la neige et du froid pour 70% du jeu. Ça manquait de diversité dans les teintes. Il aurait été sympa de prolonger la 1ère partie en Syrie. Pour le rattachement au premier jeu, je l'ai lu dans (au moins) un test mais visiblement le mec avait fumé lol. Enfin pour Shadow (désolé pour les aller-retours), la noirceur annoncée dans le 1er trailer du jeu est franchement absente, là aussi c'est une déception. Lara n'a pas évoluée depuis le Tomb Raider de 2013. Sur ce, Super Mario Party m'appelle (et là le scénario on s'en fiche)! :)

Geoffrey Crété - Rédaction
07/10/2018 à 13:37

@PTIBRETON

Ravi que ce soit Tomb Raider qui vous décide à commenter ! ;)

J'ai pour ma part préféré Rise, que j'ai trouvé plus solide, mieux écrit et avec plus de magie. L'essence de la saga, comme je le dis dans l'article, me semble encore bien trop tiède, reléguée au second plan en bonus notamment.

Mais pour ce qui est de se rattacher au tout premier jeu : je pense que ça n'a jamais été l'intention. Ca ne colle pas du tout en terme ce logique narrative (vu que Lara a été totalement réécrite dans ces reboots), en terme de personnalité (même raison), et il me semble qu'hormis le clin d'oeil pour les fans, ça n'a plus de réel intérêt commercial de se retourner vers le passé...

PTIBRETON
07/10/2018 à 10:15

Mon premier commentaire sur EL après moult années de lecture (et tant d'autres à venir je l'espère) :)

Terminé hier à 100%, comme les 2 précédents. J'ai fait tous les Tomb Raider depuis la claque du tout premier quand j'avais 9 ans. C'est toujours un plaisir de retrouver Lara même quand ce n'est pas très bon (coucou l'Ange des Ténèbres). J'ai trouvé cet épisode nettement meilleur que Rise. Enfin les combats sont en retrait, sûrement trop pour certains, et l'exploration remise en avant. L'univers est ultra plaisant, bien plus que la Sibérie de Rise, et le jeu est visuellement magnifique (j'ai une One X et un Sony OLED A1 calibré donc ça claque). Si je n'ai pas boudé mon plaisir, le jeu a quand même des défauts : le scénario est faible, le méchant totalement raté (son doublage français ne va tellement pas), le doublage justement des PNJ est tout le temps le même ce qui amène à des situations ridicules comme quand on parle à 3 enfants dans une même scène qui sont doublés par la même personne, peut-être beaucoup trop de collectibles (ce que j'aime appelé "fausse durée de vie"), et effectivement le climax n'est pas terrible car bien trop vite expédié (et la fin ne rattache pas du tout les wagons avec le tout premier Tomb Raider, c'est plus un easter egg qu'autre chose). Mais malgré ces problèmes, le jeu reste magique je pense pour le fan de Tomb Raider car il en retrouve un peu l'essence première, à savoir l'exploration dans des lieux oubliés (même si le sentiment de solitude des tout premiers Tomb Raider n'est toujours pas vraiment de retour).

Geoffrey Crété - Rédaction
03/10/2018 à 21:19

@Cédric

Et Legend allait chercher son inspiration dans Assassin's Creed et compagnie aussi.
On a déjà parlé par le passé de l'inspiration qu'a trouvé Uncharted dans Tomb Raider. Mais aujourd'hui, c'est évident que Tomb Raider a puisé dans Uncharted sa formule, et plein de gimmicks (les phases où tout s'écroule, l'écran qui s'obscurcit quand elle est blessée...). Comme tous les jeux AAA du genre d'ailleurs.

Et hormis les ???????????, on est ravis si cet épisode vous a tant satisfait !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Cédric
03/10/2018 à 21:04

Et ben moi je l ai juste adoré ce jeux... Je l ai fait sur PC et graphiquement il est juste sublime ????????
J aime beaucoup le lien qui unit Johna et Lara. On voit qu il ne la comprend pas toujours mais qu il cherche assez souvent à l excuser, sûrement par amitié et compassion.
La VF est extra et le scénario m a plus même si effectivement ce n est pas hyper novateur. Le moment où elle devient Tomb Raider je l ai trouvé vraiment extra et j ai frissoné ☺☺☺
C est marrant de dire que le jeu s inspire de Uncharted alors qu Uncharted premier du nom s inspirait très clairement de tomb raider anniversary et Legend....????????????
Bref , pour ma part je ne suis pas du tout déçu bien au contraire ????????????????????????????????????????

gege
03/10/2018 à 16:33

@reallu "les jeux ne sont pas donné de nos jours" tu dis n'importe quoi. Le jeu vidéo n'as pas augmenté de prix depuis l’époque playstation au milieu des années 90 et d'ailleurs le prix a plutôt tendance a baisser avec le démat malgré l'augmentation des cout de production. Le prix d'un jeu SNES était d'environ 70 à 80 euros et si les jeux avait suivi les mêmes augmentations que tout le reste tes jeux tu les paierai 150 euros. Alors si y a bien un truc sur lequel faut pas pleurnicher c'est bien le prix des jeux

Alphonse tram
03/10/2018 à 12:26

C'est du caca dans un emballage doré.
La matiere fecale fait du chiffre si c'est bien encadré. Bravo lara !

jorgio69
02/10/2018 à 20:44

Le jeu est très sympa (je n'ai pas encore terminé) mais ce qui m'a choqué en premier lieu c'est le côté je-m'en-foutiste et obsessionnel de Lara un peu trop poussé. Être témoin de la mort d'un enfant pendant le tsunami et en avoir rien à péter est un peu fort de café même pour une aventurière comme Lara.
Ce jeu me fait un petit peu penser à Batman Origins. Repris par un autre studio ou en partenariat. Je suis d'accord avec vous, c'est un peu l'épisode du statut quo.
Après est-ce que ce sera une trilogie, une quadrilogie...

Jésus
02/10/2018 à 20:19

MDR Call of Duty qu'il sort l'autre

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