Just Cause 2 : De l'action et du fun

Raphaël Carlier | 11 avril 2010
Raphaël Carlier | 11 avril 2010

Trois ans et demi après la bonne surprise Just Cause, sa suite débarque avec fracas sur PC, 360 et PS3 avec un seul mot d'ordre : du fun !

 

Le Chaos à Panao

Dans la peau de Rico Rodriguez, vous êtes parachuté sur une île paradisiaque par l'Agence. En revanche pas question de la jouer homme de loi. Vous faisant passer pour un mercenaire répondant au doux nom de Scorpion vous effectuez des sales besognes pour les factions de guérilleros locales qui veulent destituer Baby Panay (c'est bien le nom du président local) du pouvoir. Pour se faire : semer le chaos en détruisant des bases militaires ou en effectuant certaines missions (pour la plupart identiques). Bon autant le dire le scénario tient dans un mouchoir de poche, on est loin d'un GTA. Mais qu'importe Just Cause 2 est avant tout un plaisir ludique qu'on ne boude pas !

Liberté !

Sur les 1000 km² de paradis panavien, tout est accessible au joueur. C'est bien simple: chaque m² visible à l'écran est abordable. Sans compter que les cartes s'adaptent parfaitement à la verticalité grâce à l'usage de votre grappin et de votre parachute. Vous pouvez agripper tous les bâtiments ou véhicules passant à portée ou vous catapulter dans les airs avant de déployer votre parachute (qui est un des meilleurs moyens de locomotion jamais conçu). Si la vie piétonne vous barbe : moto, 4x4, voiture de sport, bateau, hélico, avion à réaction,... un nombre conséquent de véhicules est à la disposition du joueur. L'arsenal n'est pas en reste mettant à disposition tout ce dont on est en droit d'attendre : sniper, mitrailleuse, c4, fusil à pompe, lance-roquette,... De quoi ravir les amateurs de subtilité. Signalons au passage que le grappin multiusages permet d'attirer ou de pendre les ennemis, voir même de les traîner en voiture.

La conception de l'île en plusieurs zones (montagne enneigée, désert, jungle, et zone urbaine : paradis du base-jump) promet pas mal de variété offrant pas mal de panoramas "carte postale".

Le bonheur a un prix

Malheureusement Just Cause 2 compte pas mal de défauts. Si on passera sur la redondance de certaines missions, faute inhérente à ce type de jeux, le titre n'est pas exempt de certains bugs parfois pénibles et d'un système de couverture inexistant alors que les balles fusent souvent de tous les côtés. D'ailleurs la difficulté est parfois intolérable puisque les ennemis grossissent leurs rangs à une vitesse étonnante et les renforts aériens débarquent trop rapidement. Et quel intérêt à acheter certains véhicules si c'est pour un usage unique et, généralement, expéditif ?

Parfois frustrant mais très souvent grisant, Just Cause 2 est un titre sans prétention qui en met sacrément plein la vue. Plus proche d'un Crackdown que d'un GTA, Avalanche studio est en train de créer une franchise qui se forge sa propre identité en jouissant d'idées inédites et bienvenues (le grappin permet toutes les folies, surtout combiné au parachute du héros). Allez, pour la suite : un scénario un poil plus intéressant, une IA mieux équilibrée et un système de couverture correct ? Mais en attendant il vaut largement son prix et s'avère être un jeu bac à sable extrêmement amusant.

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