Atomic Heart : 5 raisons de jouer à ce FPS de science-fiction délirant

La Rédaction | 24 février 2023
La Rédaction | 24 février 2023

Le jeu Atomic Heart promet de l'action bien énervée dans une URSS alternative attaquée par des robots. Voilà 5 raisons de jouer à ce FPS attendu.

Depuis sa première bande-annonce sortie en 2018, c'est peu dire qu'on attendait de pied ferme Atomic Heart. Au-delà d'être une proposition nouvelle du jeune studio Mundfish, le jeu a tout de suite promis de condenser à peu près tout ce qu'on peut aimer : de la science-fiction débridée, des robots tueurs et du shoot nerveux.

Nos premières impressions ont confirmé ce que l'on pensait de la démarche. Mais maintenant que l'on a pu plonger plus en profondeur dans les méandres de la base 3826, il est temps d'expliquer en 5 points pourquoi il faut se laisser tenter par ce FPS délirant, disponible depuis le 21 février sur PC, PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et via le Game Pass.

 

Atomic Heart : photoParle à ma main

 

1. Le concept

C'est l'univers développé par Atomic Heart qui a été mis en avant dans les diverses bandes-annonces et c'est bien lui qui constitue l'un des attraits principaux du jeu. Il s'agit bel et bien d'une uchronie de science-fiction, qui imagine une URSS des années 50 technologiquement suravancée, dont la puissance symbolique et technique est concentrée sur une zone précise, le secteur 3826, l'espace de jeu. Celui-ci grouille donc de robots aux fonctions diverses et variées, de gadgets en tous genres, mais aussi – excellente idée de game design – d'un liquide non soumis aux lois de la physique (le Polymère), au sein duquel il est possible de nager.

Des idées originales, que le récit va s'empresser d'exposer au cours d'une longue introduction contemplative, évoquant forcément l'uchronie politique à la Philip K. Dick. Bien entendu, l'orientation très action du soft, qui nous confronte à des armées de robots détraqués, l'éloigne très vite du Maître du haut-château, mais les influences littéraires sont facilement discernables. L'architecture des bâtiments soviétiques qui constituent le décor rappelleraient presque les cités d'Asimov, à condition bien sûr de faire fi de sa référence première : BioShock.

Et les scénaristes ont en outre eu la bonne idée d'articuler les enjeux autour de cette course technologique, dont les détails sont dispersés dans des enregistrements audio facultatifs. Mieux encore, ils font de cette réalité alternative non pas seulement un cadre singulier, mais un moteur de gameplay et de narration. C'est le chemin de travers emprunté par l'Union Sociétique et les révolutions à l'origine de son avènement qui se retournent contre notre propre héros, comme s'il devait se battre contre l'uchronie en elle-même. Dans les faits, on dézingue surtout plein de robots.

 

Atomic Heart : photoCelui qui ne connait pas l'Histoire, etc...

 

2. Un FPS à l'ancienne

Pas étonnant qu’Atomic Heart démarre en donnant à notre avatar, P-3, une hache. Le corps-à-corps est primordial dans l’approche du jeu, et amorce l’idée d’un FPS où le mouvement est primordial. Le sprint est plus ou moins remplacé par un dash, de sorte à faire de l’esquive un élément majeur du gameplay.

De cette façon, le titre assume ses inspirations venues des classiques du fast-FPS. On pense même aux versions récentes de Doom et à leur énergie, qui impliquent de se déplacer en permanence face à des hordes d’ennemis. Mundfish a d’ailleurs poussé le vice jusqu’à avoir confié la bande-orginale rock du jeu à Mick Gordon, qui a justement officié sur les derniers jeux d'id Software.

Mais surtout, Atomic Heart assure le renouvellement de ses phases de combat en allant puiser explicitement du côté de BioShock. Grâce à l’implant dans sa main, P-3 peut avoir accès à divers pouvoirs (glace, télékinésie, foudre, etc), si bien qu’il est possible d’aborder les affrontements avec autant de technicité que d’improvisation, à distance comme en combat rapproché. Ajoutez à cela les petites touches de RPG bienvenues (pour les compétences ou les améliorations d’armes), et vous avez là une jouabilité bien rodée, qui s’amuse de sa dimension old-school.

 

Atomic Heart : photoDe quoi se permettre des combos sympathiques

 

3. Un level-design inspiré

Qu’on parle d’Half-Life ou de Dishonored, le level-design est une donnée essentielle dans un jeu à l’univers marqué. La composition architecturale n’épaule pas seulement le gameplay. Elle peut dire beaucoup du monde dépeint, qu’il s’agisse de Rapture ou de Cité 17.

Or, Atomic Heart répond à cette problématique par un contraste permanent entre une esthétique soviétique (des textures assez froides, et pas mal de symétrie) et un rétrofuturisme hérité d’une science-fiction plus occidentale. Comme si l’imaginaire de cette URSS était parasité par cette réalité alternative, on sent deux esthétiques qui se superposent. Cette accumulation de couches raconte le tournant de l’histoire, et l’évolution autre d’un communisme de façade, utopie dont la descente aux enfers inévitable était finalement déjà larvée dans les détails de ses environnements.

Mine de rien, on se plaît à déambuler et à observer les trouvailles des décors, que ce soit les couloirs des bunkers souterrains ou la surface en monde semi-ouvert. Là encore, Atomic Heart assume l’héritage de la saga BioShock, mais l’exploite avec malice.

 

Atomic Heart : photoUn ptit air de Tales of the Loop aussi...

 

4. Un contenu généreux

Avec son développement débuté en 2017, on aurait pu craindre qu’Atomic Heart soit techniquement daté. Pourtant, dès son introduction flamboyante au milieu de cette fête de lancement du Kollectiv 2.0 (le réseau Internet qui relie les robots), l’ampleur des décors et le décollage d’une voiture vers un autre pan de la map fait comprendre que le titre se veut ambitieux.

En bref, que ce soit en termes de textures ou de lumière, le jeu utilise l’Unreal Engine 4 à son plein potentiel. Mais au-delà de ce pur aspect graphique, Atomic Heart se repose sur une certaine générosité de contenu. En plus d’une campagne principale qu’il faut environ 25 heures pour terminer (avec son lot de cinématiques), l’ouverture du monde permet au joueur d’étendre encore plus l’expérience avec des quêtes secondaires. Dans le domaine, il faut bien sûr évoquer les Polygones, des chambres de test qui ajoutent un aspect puzzle-game à l’ensemble, pour améliorer son équipement et ses capacités.

 

Atomic Heart : photoIl y a de quoi faire

 

5. une proposition de pop culture décomplexée

Le jeu est certes bien généreux en termes de contenu, mais c'est également un pot-pourri de pop culture assez réjouissant, qui pioche un peu partout ses idées sans se préoccuper de respecter tel ou tel cahier des charges. Les robots devenus agressifs sortent tantôt d'Alien Isolation, tantôt d'Half-Life, et les mécaniques de gameplay hybrident plusieurs approches, proposant par exemple des armes à feu carburant aux munitions classiques ou des fusils laser futuristes puisant dans une barre d'énergie rechargeable. Le tout sans oublier un arsenal non négligeable de buffs et pouvoirs particuliers.

L'intérêt ? Il va falloir alterner les approches, les stratégies pour survivre. L'expérience de jeu se nourrit de ce gros gloubi-boulga d'influences, qui par ailleurs ne prétend jamais dépasser les limites du FPS bourrin et vulgaire. Par exemple, si Atomic Heart recycle un cynisme robotique à la Portal, c'est pour mieux appuyer sa décomplexion et non pas empiéter sur les plates-bandes des grands classiques du jeu vidéo. Il nous immerge dans des mécaniques qu'on connaît bien et donc qu'on va manipuler avec d'autant plus d'adresse.

 

Atomic Heart : photoEt un soupçon de zombies-champignons, parce que pourquoi pas

 

Rien de bien révolutionnaire, bien entendu, et justement : l'humilité du jeu, qui n'aspire pas aux grandes ambitions des AAA, fait aussi sa force. Pas besoin d'apprendre à la force de nos tendons des techniques inédites ou des stratégies bancales. C'est tout ce qu'on aime et connaît transposé dans un univers uchronique, ni plus ni moins. Cela ne veut pas pour autant dire que vous pourrez rouler sur le jeu : le système de vie confère une véritable fragilité au personnage et quelques pics de difficulté sont à prévoir (surtout lors des boss-fight). Mundfish sait qu'il s'adresse à des joueurs aguerris, dans tous les sens du terme.

Ceci est un article publié dans le cadre d'un partenariat. Mais c'est quoi un partenariat Ecran Large ?

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commentaires
Maverick
03/03/2023 à 09:00

Hâte d’y jouer ! Ca change des FPS fades qui pullulent!

BlackHeart666
27/02/2023 à 16:46

Un article sponsorisé qui n'a aucun rapport avec la thématique du site... C'est JDG ou EL ici ?

Loox
26/02/2023 à 00:31

Un jeu financé par des gens avec du sang sur les mains !

Bilbo
25/02/2023 à 14:00

On s en tape des polémiques le jeu est génial et le feeling des gunfights est excellent

Fnuk
25/02/2023 à 12:12

Oui alors attention avec les partenariats douteux, le jeu aurait été pas mal financé par de grosses boites russes qui aurait été partie prenante dans le développement, il a déjà un paquet de polémiques au fesses. Pour ceux que ça intéressent kotaku a fait un article plutôt bien documenté.

Loozap
25/02/2023 à 00:53

Le jeu est magnifique, j'adore le graphisme comment les choses sont également organisées à l'intérieur

Zarbiland
25/02/2023 à 00:34

Mouais, pas mal de polémiques sur ce jeu et son financement. Ils ontt réussi à contourné les sanctions nos amis russes avec l'aide d'un éditeur français.
.

MaPremiereFois
24/02/2023 à 23:47

Le jeu est tout simplement géniale, j'ai jamais autant ris, pas juste un rictus, nan un vrai rire, parfois gêné par l'humour complètement décalé et osé, parfois juste parce que le jeu est juste cocasse dans ses répliques.

Le rythme est tenu, l'ambiance tient complètement en haleine et est super travaillée. La BO est grandiose et variée mine de rien.

J'aimerai vraiment qu'ils sortent un mod avec un maximum de vagues d'ennemis avec des variantes et un ou deux niveaux d'alerte supplémentaires car même étant au max ça n'équivaut pas les rares moment de boss + PNJ. C'est pour moi le seul point à vraiment améliorer.

Le scénario est franchement sympa, le thème est bien étudié. Les puzzles sont intéressants et je sais pas si c'est voulu mais ça sent que ça a été travaillé pour être speedrunner si besoin, plusieurs fois j'ai trouvé des "failles" et j'ai pu aller plus vite que le chemin tracé.

Vraiment j'avais pas accroché à un jeu de cette façon depuis longtemps.

Vraiment je crois que j'y passerai des heures s'il y avait un mode un peu genre rogue like / arcade.

LeConcombreMoisi
24/02/2023 à 18:59

Cet article est mensonger.
Ce jeu est loin d’être bien

Tom3
24/02/2023 à 17:59

C'est mou.