Mass Effect 2 : pourquoi la mission suicide est un monument du jeu vidéo

JL Techer | 16 mai 2022 - MAJ : 16/05/2022 16:03
JL Techer | 16 mai 2022 - MAJ : 16/05/2022 16:03

Climax inoubliable de Mass Effect 2, la mission suicide finale a traumatisé des millions de joueurs. 

La saga Mass Effect a quelque chose d'unique dans le monde du jeu vidéo. Space opera gigantesque au scénario shakespearien, la trilogie Mass Effect a marqué l'histoire par sa qualité d'écriture, le charisme de ses personnages et la liberté de choix offerte aux joueurs, du quasi jamais vu pour un action-RPG en full 3D. Cinématographique au possible, la série a puisé ses inspirations tant dans Star Wars et Star Trek que dans la littérature d'Isaac Asimov et d'Orson Scott Card.

L'histoire, complexe et dense, est difficile à résumer en quelques lignes. Digne de l'Iliade et l'Odyssée dans l'espace, Mass Effect chante le périple du Commandant Shepard, le héros ou l'héroïne (selon le choix de départ des joueurs) de l'aventure, qui rassemble une équipe d'exception afin de lutter contre la plus grande menace que l'univers ait jamais connue : les Moissonneurs. Ces créatures biomécaniques ont pour but de faucher les formes de vies organiques pour prolonger leur propre existence.

 

Mass Effect : Legendary Edition : photoTrois opus pour venir à bout des Moissonneurs

 

Mass Effect 2 tient un rôle à part au sein de ce cycle galactique. Après avoir sauvé l'humanité de Sovereign et de Saren dans le premier opus, l'espoir disparait aussi vite qu'il était apparu. Débutant par une scène légendaire présentant la mort du Commandant Shepard, dès le début, le ton est donné : il sera pessimiste et mélancolique. « Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance » aurait pu être inscrit sur l'écran-titre. 

Double référence à l'Enfer mythologique, Shepard est ressuscité par l'organisation fascisante pro-humaine Cerberus, menée par un étrange conspirateur connu sous le pseudonyme d'Homme Trouble. Le but de cette opération Lazare : préparer une mission suicide au coeur du fief des Récolteurs pour en finir une fois pour toutes. 

La Mission Suicide est le cœur palpitant de Mass Effect 2. Toutes les actions entreprises au cours du jeu ne mènent qu'à ce moment grandiose. Un climax qui clôture ce deuxième épisode, où n'importe quel membre de l'équipage du Normandy ou de l'équipe de Shepard peut mourir pour de bon. Rarement dans l'histoire du jeu vidéo une mission aura été si lourde de conséquences, et une proposition aura été si radicale. 

 

Mass Effect 2 : photoL'introduction de Mass Effect 2 est une masterclass

 

Effet de masse sur le casting

Chaque mission, chaque événement de Mass Effect 2 n'est tourné que vers une seule chose : la réalisation de la mission suicide finale. Mais pour en arriver là, il faudra passer de longues heures à rallier toutes les volontés possibles. Bien sûr, les membres d'équipage rassemblés par Shepard dans le premier opus peuvent toujours être présents, à la condition qu'ils soient restés en vie. Selon les choix faits au cours de l'épisode précédent, Wrex le foudre de guerre Krogan peut avoir disparu.

Lors de l'attaque de Virmire, l'un des membres du Normandy doit obligatoirement se sacrifier : Ashley ou Kaidan. Un choix cornélien que beaucoup considèrent comme étant l'un des plus difficiles de la saga. Et pourtant celui-ci n'est rien en comparaison de ce qui attend les joueurs au cours de la longue épopée de Mass Effect 2.

 

Mass Effect 2 : photoRegard de poseurs vers l'infini 

 

Le casting de ce deuxième opus est encore plus fou que celui de ME1. L'humaine génétiquement parfaite Miranda Lawson, l'assassin Thane Krios, la torturée "Sujet 0" Jack... Tous sont d'un charisme fou, et leur loyauté sera la clé de la réussite de l'ultime mission. C'est là l'un des éléments les plus intelligents de ce deuxième numéro de la trilogie : réussir à faire du gameplay et de la motivation scénaristique une seule et même chose.  

Avant d'arriver à la mission finale, de longues heures d'exploration attendent les joueurs : sillonner la galaxie en quête d'alliés, à négocier avec Cerberus et avec l'Alliance humaine. Il faudra traverser la citadelle Omega, le pire endroit de la galaxie, libérer Jack du Purgatory, et même retrouver Liara T'Soni, l'un des love-interests potentiel de Shepard, sur l'incroyable station Ilium qui aurait facilement trouvé sa place dans Blade Runner.

Ce n'est qu'au prix de l'exploration d'un vaisseau Récolteur que l'on pourra enfin prendre possession d'un appareil permettant de pénétrer dans le Relais Omega 4 pour atteindre la base des Récolteurs pour tenter de la détruire et mettre fin à leur invasion. Ou au moins tenter d'y mettre fin, car dès le début, on sait que tout cela est sans doute vain, et malgré tout, Shepard se jette à corps perdu dans la mission finale. 

 

Mass Effect 2 : photoJack, personnage ambigu et attach(i)ant

 

Event Horizon

Dans Mass Effect, la porte de l'Enfer porte le nom de Relais Omega 4. Choisir cette destination depuis le pont central du Normandy est un voyage sans retour possible, une fuite en avant qui décidera à la fois du sort de l'équipage, de l'équipe constituée par Shepard, de l'humanité, et de toutes les espèces peuplant la galaxie. À partir de ce moment, chaque choix est irrévocable. Si jamais l'un des membres de l'équipage ou de la Team Shepard meurt, il sera perdu à tout jamais. Shepard lui-même peut mourir (encore). Pas de seconde chance, pas de retour en arrière possible. 

Une fois le Relais Omega 4 désigné comme destination, les ennuis commencent. La Mission Suicide est elle-même divisée en trois chapitres majeurs : l'approche de la base grâce au Normandy, l'exploration de la base, et le combat final. Dès la phase d'approche, le pire peut arriver. Le vaisseau se fait attaquer de toutes parts par les machines éclaireuses des Récolteurs appelées Oculus, qui forcent Shepard à combattre dans les coursives du Normandy.

 

Mass Effect 2 : photoBienvenue en Enfer

 

Afin de pouvoir atteindre la base des Récolteurs sans encombre, il faut impérativement bénéficier de trois améliorations : le blindage lourd, le bouclier à noyaux multiples et le canon Thanix. Trois customisations qui ne sont accessibles que si Jacob, Tali et Garrus font partie de l'équipe, et après avoir récolté suffisamment de ressources sur les différentes planètes explorées. Dans le cas contraire, Jack et deux autres membres de l'équipe disparaitront, et le Normandy s'écrase lamentablement en atteignant la base des Récolteurs.

Le crash du Normandy confirme une chose : cette traversée ne pouvait être qu'un aller-simple. Reste alors à avancer, encore et toujours, et à accomplir la mission quoi qu'il en coûte. Une fois arrivée dans le domaine ennemi, l'heure des choix commence. Il faut constituer deux équipes pour rejoindre le coeur de la station des Récolteurs, et surtout désigner un spécialiste en technologie capable de pirater les accès sécurisés de la base en se faufilant dans les conduits de ventilation. Un mauvais choix condamnera irrémédiablement le personnage choisi. 

 

Mass Effect 2 : photoTali ou Legion, chacun son chouchou

 

N'importe quel membre de l'équipe peut être désigné, mais la survie n'est garantie que pour Tali, Légion ou Kasumi, et à la seule condition d'avoir accompli la mission de loyauté du personnage. Le cas échéant ce sera la mort du spécialiste. Dans le même temps, le joueur doit désigner le leader de la seconde escouade qui aura la charge de faire diversion pour permettre au spécialiste tech de faire son boulot sans encombre. 

Une fois encore le libre choix peut avoir des conséquences irréversibles, et on se doit de choisir avec soin un vrai leader : Miranda, Jacob ou Garrus sont les seuls choix viables. Comme pour les autres choix de la mission suicide, la mission de loyauté du leader doit être complétée sans quoi le spécialiste en technologie sera condamné à mort. Après un discours galvanisant de Shepard, les dés sont jetés.

Entendre la voix du spécialiste coincé dans le conduit de ventilation de la base est source d'un stress intense. À mesure que l'on progresse dans les boyaux biomécaniques de la base, ce stress est renforcé par les arrivées incessantes des drones et augures Récolteurs, prêts à tout pour faire de la tête de Shepard un trophée de chasse. 


Mass Effect 2 : photoUn mauvais choix et c'est la fin

 

La longue marche

Si les bons choix ont été faits, toute l'équipe se retrouve près du coeur de la base des Récolteurs. Shepard découvre le sort réservé aux colons humains enlevés par ces monstres, dans une scène digne d'Aliens, le retourLes victimes sont prisonnières de sorte de cocons, et se retrouvent liquéfiées puis injectées dans d'immenses conduits. Shepard parvient à sauver l'équipage du Normandy, dont le Dr Chackwas, de justesse.

Pas de répit pour les braves, un nouvel embranchement apparait. Shepard doit designer un biotique pour protéger une petite équipe lors de sa progression dans une zone infectée. Jack, Samara et Miranda sont les seules options logiques. Un leader doit être affecté au second peloton. Miranda, Jacob et Garrus peuvent également remplir la mission. N'importe qui d'autre finira par manger les pissenlits par la racine. 

Une fois encore la loyauté des membres de l'équipage est indispensable à la survie du groupe, sans quoi un autre membre de l'escouade mourra ainsi que le leader du second groupe. Pour sauver l'équipage du Normandy, un des membres de la Team Shepard doit les escorter jusqu'à bord du vaisseau, ou ils seront tous massacrés par les Récolteurs. 

 

Mass Effect 2 : photoGarrus, l'un des love-interests favoris des Fem-Shep

 

À ce stade, une équipe loyale envers Shepard, des choix avisés pour désigner les spécialistes et pour les leaders de peloton permettent d'avoir un groupe au complet avant la dernière ligne droite. Si les missions de loyauté n'ont pas été remplies, et en cas de mauvais choix de spécialistes, le groupe de Shepard a alors déjà perdu au moins six membres, ainsi que l'intégralité de l'équipage du Normandy. Autant dire que dans ce second cas de figure, la tension et le désespoir sont à leur maximum.

Et alors qu'on pensait que le pire avait été traversé, le jeu bascule dans l'horreur la plus totale. Après avoir élu deux de ses équipiers, le temps est venu de foncer tête baissée vers la console centrale de la base afin d'en provoquer la surcharge et tout faire sauter. Quelques minutes plus tard, Shepard découvre pourquoi les Récolteurs kidnappent des êtres humains : ils ont "consommé" des milliers d'humains pour construire un Moissonneur humain au design dérangeant au possible. Après un combat épique contre cette abomination, Joker débarque, sauve ce qui reste de l'équipe, la base explose. La galaxie est sauvée. 


Mass Effect 2 : photoLa larve humaine de Moissonneur

 

masterclass Effect

Même après cet ultime combat, le pire peut toujours arriver. Une fois encore, le secret de la survie est la loyauté. Tous les membres restants non loyaux meurent obligatoirement après le combat contre la larve de Moissonneur. Et si par malheur après l'ultime ligne droite il ne reste qu'un seul (ou aucun) allié survivant, Shepard meurt lui aussi, disparaissant pour toujours dans une chute fatale au sein de la station des Récolteurs.  

Que tout le monde survive ou que l'échec soit complet, le jeu se clôture sur une vision terrifiante : les Moissonneurs arrivent en masse vers la galaxie, prêts à faucher toutes les formes de vie qui seront sur leur passage. 

 

Mass Effect 2 : photoVision d'horreur

 

La Mission Suicide de Mass Effect 2 est tout bonnement l'une des meilleures missions de l'histoire du jeu vidéo. Avec son ambiance crépusculaire, ses choix cornéliens et ce lieu si glauque et torturé dont on doit sortir vivant (ou pas), elle ne ressemble à aucune autre tâche que les joueurs ont pu accomplir auparavant. Et quel courage de la part du réalisateur Casey Hudson que de prendre le pari de tuer son héros, dans une fin mémorable.

Les teintes sombres et le level design de la base des Récolteurs, qui semblent tout droit sortis de l'esprit de HR Giger, détonnent complètement par rapport au reste de l'aventure. Et que dire de l'incroyable bande originale signée Jack Wall qui accompagne tout ce pan de l'aventure finale, à la fois oppressante et épique ? Il suffit d'écouter le morceau "Suicide Mission" pour s'en convaincre : Jack Wall n'a rien à envier à un Alan Silvestri lorsqu'il s'agit de produire une musique héroïque, galvanisante et riche en émotion. 

 

 

Mass Effect 2 est à la fois une course contre la montre, et un jeu qui oblige à prendre son temps afin d'obtenir la meilleure des fins. C'est dans cette tension de la dimension temporelle qu'il s'épanouit pleinement, en forçant les joueurs à accomplir chaque mission de loyauté des personnages, resserrant par la même occasion les liens entre le joueur/héros et les membres de son équipe, tout en gardant en tête que le temps presse, et que chaque minute compte. Vouloir parcourir le jeu le plus vite possible, c'est condamner ses équipiers, et signer l'arrêt de mort du héros lui-même. 

Au moment de sa sortie originelle, en 2010, ME2 avait provoqué une situation étrange entre le public et la presse. Les testeurs de la presse spécialisée ayant été "obligés" de parcourir le jeu le plus vite possible pour produire des tests, nombre d'entre eux ont vu leurs escouades décimées par les Récolteurs, les persuadant qu'il n'y avait pas de vraies bonnes fins à ce second volet. A contrario des joueurs, qui ont pu prendre leur temps et découvrir les meilleures séquences finales. 

 

Mass Effect 2 : photoL'instant final où Shepard se prend pour Morpheus

 

Naturellement, comme ce fut le cas entre Mass Effect 1 et Mass Effect 2, les événements de la mission suicide déterminent un grand nombre de choses dans le jeu suivant. Chaque décision prise au cours de cette mission est considérée comme un choix majeur, qui a de fortes répercussions dans Mass Effect 3. Y compris la mort de Shepard. Si jamais celui-ci est mort dans ME2, il faudra débuter une nouvelle storyline avec un nouveau Shepard dans ME3. Un choix narratif radical et courageux presque unique dans l'histoire du jeu vidéo. 

À l'heure où les rumeurs les plus folles font état du retour potentiel du Commandant Shepard dans Mass Effect 5, espérons que les développeurs auront le courage de produire une histoire aussi forte et jusqu'au-boutiste que celle de Mass Effect 2. Car s'il en a ne serait-ce que la moitié de l'intensité, il sera mémorable.

Tout savoir sur Mass Effect 2

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commentaires
Tartatin
18/05/2022 à 22:55

@Pi après avoir récup légion on a droit à 2 missions avant l'attaque du Normandy donc bien assez pour faire la mission de loyauté de celui ci. C'est avant d'aller choper l'IFF qu'il faut plier toutes les quêtes de loyauté. D'ailleurs ce nombre de 2 missions permet d'amener légion dans la quête de loyauté de Tali pour un meilleur effet kiss cool. Évidemment il faut attaquer la mission suicide aussitôt en capacité de le faire pour sauver tout le monde et alors ce sont les colons d'Horizon qui se font liquéfier.

Juju48000
17/05/2022 à 23:04

Q, si c'est pour dire autant de conneries tu peux t'abstenir. Que tu n'aimes pas le jeu, ça te regarde, mais travaille un minimum tes arguments. Les décors sont toujours les même ? Alors que justement ils sont extrêmement varies...

Sautenvick
17/05/2022 à 07:56

Q : tu y a joué en quelle année ? Par e que il est sorti en 2010 ME2, a cette époque le top du jeu sur mobile c'était Angry Birds premier du nom.
Ou alors t'es un gros blasé du JV, et il serai temps que t'aille faire une rando en forêt pour te changer les idées.

El Toto
17/05/2022 à 07:23

Que dire, sinon que votre article est tout simplement beau !

Je l'ai refait grave a la definitive édition, on est moins dedans :) Mais on ne trouve pas souvent d'éloge du jeu vidéo sur l'aspect scénaristique, et a l'époque de ME2, rarement un jeu ne m'avait autant pris aux tripes.

On avance, on perd une partie de son équipe, l'histoire se révèle petit a petit, même si le cadre reste de la SF, on ne peut s'empêcher de trouver beaucoup de raisonnance entre ME2 et la réalité.

Cela dit pas sur que pour le 5 on soit resservi a la sauce ME2, tout est beaucoup plus lisse aujourd'hui.

Bref, avec Garrus a nos côtés, on est safe ^^

Pi
17/05/2022 à 01:26

Le fait le plus marquant pour moi lors de cette mission c'est qu'en réalité le sort de l'équipage coincé dans les cuves dépend... Et bien de nous.

Faites trop de quêtes secondaires après avoir récupéré Legion et fait le nécessaire pour accéder au grand final, et vous verrez l'équipage fondre sous vos yeux en étant impuissant.

Ce qui vous pousse soit à tout faire avant, soit à vous dire "Bon. C'est la crise, faut sauter dedans à pied joints" et accomplir la mission de loyauté de Legion dans la foulée (et de mémoire ne jamais faire plus de 3 missions après avoir débloqué ce relai final)...

BuntM4gnet
16/05/2022 à 22:17

Sur qu'après la 10e fois, ça perd un peu d'intensité, Mais force est de constater que ça fait encore fortement le café et que oui c'est bien compliqué de retrouver un jeu aujourd'hui avec un tel niveau d'implication du joueur.

Certes un joueur lambda va trouver ça téléphoné et super facile (parce que c'est bien connu un vrai gamer sait jouer à tous les jeux et sait les juger), mais alors on ne ressort pas indemne de l'expérience à la différence d'un COD basique et mou du genou.

Les autres jeux "cinématiques" n'offrent pas autant de possibilités de sorties de jeux, surtout sur plusieurs épisodes. A noter que le ME3 est tout autant épique, sauf pour ceux qui préfèrent les couloirs insipides des COD et autres Battlefields.

rientintinchti
16/05/2022 à 22:01

Ces jeux ont énormément de potentiel et mériteraient une adaptation ciné digne de leur qualité

Geoffrey Crété - Rédaction
16/05/2022 à 21:29

@Jay

Non, Antoine et moi on y est souvent aussi. Et ça fait des années qu'on écrit sur le jeu vidéo, bien avant que JL et Antoine soient là.

Leduk
16/05/2022 à 19:42

Aucun compagnon ne doit mourir contrairement à ce que certains disent. Quel jeu. Quel pied. Un monument pour sur. Une trilogie incroyable.

Q
16/05/2022 à 19:03

euhhh j'ai pas le même souvenir du jeu.

je l'ai trouvé particulièrement insipide, alors oui j'accorde que les musiques sont assez épiques, que la partie action est bien foutue, mais qu'est-ce que c'est bâclé !!!

déjà tout est "mécanique" on a l'impression d'être sur un jeu mobile :
- les décors sont répétés à l'infini (en gros comme dans DA2 le même décors et utilisé et poncé jusqu'à la corde)
- le déroulement du jeu est : trouve un compagnon, fait sa quête de loyauté, poursuit l'aventure, trouve un autre compagnon ... etc.
> ce qui était immersif dans le premier volume est devenu une routine mécanique dans le second. le scénar est pauvre et est compensé par des "répétables".

Bref je dirais pas que c'est une Purge, mais juste que le jeu est moyen. la dernière mission réhausse le tout et fait d'un mauvais jeu un jeu moyen. Tout comme Dragon Age 2.

Le 3e est pas mal mais sans plus.

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