The Witcher : on a classé les jeux, du pire au meilleur

JL Techer | 17 avril 2022
JL Techer | 17 avril 2022

En attendant l'arrivée de The Witcher 4, on s'est dit qu'il était temps de faire un classement des jeux de l'univers du Sorceleur. 

Un mago-guerrier albinos, de la mythologie slave, une histoire de sorcières, de monstres, et une gamine qui sort d'on ne sait où... Des ingrédients pas forcément très excitants sur le papier, et pourtant le cocktail a été plus que gagnant pour la saga The Witcher. La saga littéraire d'Andrzej Sapkowski, très appréciée par les amateurs de littérature de fantasy, est devenue le terreau fertile d'une trilogie vidéoludique aujourd'hui culte. Sacralisation absolue : le matériau Sorceleur est même devenu une série Netflix à succès (adaptation des livres, des jeux, un peu des deux, peu importe). 

Dès la sortie du premier opus de la saga de jeu vidéo The Witcher en 2007, le succès a été au rendez-vous pour CD Projekt RED. Son ton sombre, adulte, très mature a séduit le public. The Witcher 2 : Assassins of Kings a enfoncé le clou en 2011, et la gloire est arrivée véritablement avec The Witcher 3 : Wild Hunt en 2015. Alors que la création d'un nouvel épisode de la saga de The Witcher a été officialisée, on s'est dit qu'il était temps de réaliser un classement des jeux The Witcher, et de ses spin-off principaux. Attention, top garanti avec spoilers. 

 

The Witcher 3 : Wild Hunt : photoLe Dynamic Duo de CD Projekt

 

5 - Thronebreaker: The Witcher Tales

 

Thronebreaker : The Witcher Tales : photoQuand CD Projekt Red se la joue Baldur's Gate

 

Qu'est-ce qui se passe déjà ? Meve est la Reine des deux Royaumes du Nord, Lyria et Rivia. Guerrière retorse, elle pensait pouvoir se la couler douce, mais doit reprendre les armes quand le Nilfgaard décide d'aller mettre le bazar dans ses terres. Après un sac de trahisons façon Game of Thrones, Meve est exilée, et doit (re)nouer de nouvelles alliances pour reprendre le pouvoir, croiser des têtes connues de la saga The Witcher, casser les genoux du Nilfgaard et revenir sur son trône. Et à la fin, on découvre que le Storyteller était Villentretenmerth, alias Borch Trois-Choucas, le dragon doré. Rien que ça. 

Pourquoi c'est le spin-off qu'on n’attendait pas ? Originellement conçu comme un add-on sous forme de campagne scénarisée au jeu Gwent : The Witcher Card GameThronebreaker : The Witcher Tales a eu la chance de voler de ses propres ailes après que CDPR se soit rendu compte du potentiel énorme du jeu. Le titre prend la forme d'un CRPG classique, façon Icewind Dale ou Pillars of Eternity, dans lequel les affrontements se résolvent grâce au jeu de cartes Gwent. Outre sa forme très typée RPG PC (vue isométrique, système point'n'click), c'est surtout de son histoire qu'il tire toute sa force.

 

Thronebreaker : The Witcher Tales : photoEt la particule, c'est cadeau 

 

 

Les événements de Thronebreaker prennent place avant le premier jeu The Witcher, et donnent aux joueurs la chance d'incarner un autre personnage que Geralt de Riv. La reine Meve ne démérite pas en tant qu'héroïne. Forte tête, adepte de la répartie cinglante, elle porte à bout de bras toute l'intrigue du titre, et il est difficile de ne pas rester accroché à l'écran tout au long de la trentaine d'heures que dure cette aventure.

Cependant, si le scénario justifie la chute permanente de Meve de Charybde en Scylla, le titre finit par tomber dans le système permanent de "il ne faut croire personne" tant les trahisons s'enchainent plus vite que dans un épisode de House of Cards. Qui plus est, le rythme lent de la narration (proche de celle de la saga littéraire) détonne avec la méthode de la trilogie Witcher, ce qui aura déboussolé une frange des fans. 

Le moment le plus fan-service du jeu : Comment ne pas citer le caméo le plus attendu (et prévisible) du jeu ? Lors de la bataille de Yaruga, alors que l'armée de Lyria, dirigée par Meve est en mauvaise posture, a dû sa survie à l'intervention de la troupe du Sorceleur Geralt. Afin de le remercier pour son intervention, et pour lui avoir sauvé la vie, Meve a décidé d'accorder le plus grand des honneurs à Geralt, en le faisant chevalier. Désormais, il se nommera Geralt de Riv.

4 - Gwent : The witcher card game

 

Gwent : The Witcher Card Game : photoQue le du-du-duel commence

 

Qu'est-ce qui se passe déjà ? Après l’avènement du jeu de cartes du Gwent apparu dans The Witcher 3, les studios de production se sont dit qu’il serait peut-être judicieux (ou fructueux) de sortir un opus spécialement consacré audit jeu de cartes. Gwent est donc un jeu de cartes à collectionner en free-to-play. 

Pourquoi c'est trop de la balle (ou pas) ? Le Gwent n’a rien à avoir avec celui que l'on a vu arriver dans The Witcher 3. Des années d'itération en bêta ont radicalement changé le jeu, le transformant en quelque chose de beaucoup plus intéressant et gratifiant. Aujourd'hui, le Gwent se révèle être un concurrent de taille dans le domaine des jeux de cartes, offrant de nombreuses options et stratégies tout en se différenciant de manière passionnante.

 

Gwent : The Witcher Card Game : photoOn mise la prochaine tournée

 

Les matchs de Gwent se déroulent comme du poker fantaisiste, puisque vous jouez à tour de rôle une seule carte de votre main pour gagner l'avantage du tour, imitant ainsi la sensation d'augmenter les enchères. Cette nouvelle stratégie supposée aider les nouveaux venus à mieux s’immerger dans ce nouveau monde (et à ne pas être trop perdus) a tout de même pas mal de travers.

En l’occurrence, chaque tour semble durer beaucoup plus longuement qu’il ne le devrait. Le rythme et la présentation des matchs pourraient être améliorés, mais Gwent est une nouvelle approche rafraîchissante des jeux de cartes qui s'établit fermement en dehors de la simple activité secondaire qu'elle était dans The Witcher 3.

Le meilleur moment du jeu : Après tout, ça ne reste qu’un jeu de cartes. Il n’y a pas de moments forcément très gratifiants qui restent en mémoire si ce n’est, peut-être, lorsqu’on arrive à battre l’adversaire en une seule manche et à plate couture. Avoir un beau jeu, placer idéalement ses cartes, savoir se la jouer fin et stratégique. Que demande le peuple ? Bientôt on se la joue à la Yu-Gi-Oh. 

3 - The Witcher

 

The Witcher : photoQuand t'es au début de ton glow-up

 

Qu'est-ce qui se passe déjà ? The Witcher pose les bases et nous raconte donc l’histoire de Geralt de Riv. Un sorceleur un peu ronchon, mais très charismatique, qui se réveille totalement amnésique au coeur du palace des Sorceleurs de l’École des Loups : Kaer Morhen. À peine Geralt a le temps de reprendre ses esprits et ses aises que Kaer Morhen fait face à une attaque surprise commanditée par un de leurs ennemis. Le but : trouver qui et dans quel but. Que l'enquête commence. 

Pourquoi c'est un début cool, mais pas parfait ? Malheureusement, il faut bien que certains titres se retrouvent en fin de liste. Malgré tous ses bons aspects, The Witcher 1 se targue pas mal de quelques petits défauts embêtants. En 2007, The Witcher n'avait pas le vent en poupe. CD Projekt a également essayé de faire des petites coupures dans l'histoire et les combats avec quelques mini-jeux, comme la boxe et le poker. Une bonne idée sur le papier qui n'aboutit pas puisqu'aucun d'entre eux ne vaut vraiment le coup. Bien plus tard, le Gwent fera un bien meilleur travail dans The Witcher 3.

 

The Witcher : photoAu-delà de l'horizon : le succès. 

 

On pourrait également lui reprocher sa gestion compliquée, voire pénible, de l’inventaire, entre les potions et les ingrédients alchimiques. Les temps de chargement sont très longs, ce qui peut s'avérer très pénible lorsque vous entrez et sortez des bâtiments d'une ville, car vous êtes souvent en train de transmettre des messages tel un pigeon voyageur, d'essayer d'atteindre votre cachette ou d'accomplir des quêtes. Sauver la chèvre de Mr. Seguin va donc s’avérer plus compliqué que prévu. 

Mais bon, tout ça c’est chipoté parce qu’il nous faut bien justifier sa place en bas de ce classement. On ne va quand même pas se le cacher, The Witcher reste un jeu pionnier dans la franchise et un excellent RPG qui va ouvrir la voie à pas mal d’autres licences.

Le moment le plus fabuleux (littéralement) : Une des quêtes les plus sympas de The Witcher s’intitule La Belle et la Bête. Elle est l’une des plus riches en termes de références culturelles, mais aussi l’une qui comporte le plus de rebondissements. L'histoire commence avec Carmen, une des prostituées de Vizimian, qui demande à Geralt de guérir son bien-aimé de la lycanthropie. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire : vous allez pratiquement devoir aller voir les druides locaux et les supplier de vous donner les trois recettes. Cette quête fait référence à la fois à plusieurs contes populaires, dont les plus évidents : La Belle et la Bête et Les Cygnes sauvages de Hans Christian Andersen.

2 - The Witcher 2 : Assassins of Kings 

 

The Witcher 2 : Assassins of Kings : photoLa belle, le bon et le fourbe

 

Qu'est-ce qui se passe déjà ? Geralt de Riv se prenait des vacances chez le Roi Foltest quand un Sorceleur débarque et tue le Roi. Évidemment, Geralt est accusé à tort, emprisonné, torturé. Classique. Le Frère Cadfael du coin, Vernon Roche lui accorde le droit d'enquêter et de ramener la tête de l'assassin. Et c'est parti pour une enquête/poursuite aux côtés de Triss Merigold.

L'Elfe Iorveth est derrière tout ça, motivé par sa soif de vengeance envers les humains. Mais révélation : le meurtrier, Letho, manipulait les Elfes. Il kidnappe Triss, Geralt leur court après, découvre que Letho travaille pour le Nilfgaard, et que sa copine Shaela veut créer un Royaume de Magie. Geralt fait du ménage là dedans, tue Letho et Shaela, récupère Triss, bute un dragon, mais c'est le bazar : Nilfgaard a déjà commencé son invasion.

 

The Witcher 2 : Assassins of Kings : photoLegolas en mode furax

 

 

Pourquoi c'est l'épisode le plus dramatique ? Après le premier volet de The Witcher, CD Projekt RED s'est lancé à corps perdu dans une suite cette fois-ci développée avec un moteur graphique maison : le REDengine. Et il fait des merveilles dans The Witcher 2 : Assassins of Kings. Graphiquement, il y a un gap colossal avec TW1 : le jeu est bien plus beau que son ainé, plus fluide, plus lisible.

Mais plus encore, c'est par son histoire qu'il surpasse TW1, et toute la concurrence de l'année 2011. La figure héroïque de Geralt est brisée (et on ne parle même pas de la flopée de morts qu'il peut subir), et il se retrouve comme un pion sur un échiquier bien trop grand pour lui. L'écriture de TW2 est magistrale, dramatique et épique au possible. Le joueur est mis face à des choix lourds de conséquences, qui peuvent bouleverser l'approche et l'issue du scénario.

 

The Witcher 2 : Assassins of Kings : photoSwipe à droite pour un gros kiff

 

 

En choisissant la voie de Vernon Roche (bien plus fourbe qu'il n'y parait) ou en s'alliant avec l'Elfe Iorveth (bien moins méchant qu'il n'y parait), la face du monde en est changée. D'aucuns diront que Mass Effect 1 & 2 sont passés par là. Quoi qu'il en soit le résultat est grandiose, et le titre bénéficie d'une écriture en couloir resserrée qui lui permet de foncer tambour battant jusqu'à un climax inoubliable. Qui plus est, c'est aussi l'épisode qui offre la plus grande rejouabilité. Ceux qui fuient les mondes ouverts le préfèrent et de loin à son successeur.

Le moment le plus David VS Golitah, mais pas que : Geralt a à peine le temps de se réjouir de s'être débarrassé (ou pas) de Shaela à Loc Muinne, qu'un dragon lui tombe dessus. Et c'est parti pour un long combat où le Sorceleur et reptile volant jouent au chat et à la souris du sommet d'une tour perchée dans les nuages. Après avoir passé de longues minutes à combattre, le choix est laissé au joueur : tuer le dragon, l'épargner, ou le soigner pour découvrir sa véritable identité : Saskia, une dragonne polymorphe, qui ouvre un nouvel arc narratif. Petite décision, grande conséquence.

1 - The Witcher 3 : Wild Hunt 

 

The Witcher 3 : Wild Hunt : photoBadass/20

 

Qu'est-ce qui se passe déjà ? Nilfgaard a commencé son invasion des Royaumes du Nord et semble inarrêtable. Mais c'est un phénomène surnaturel qui inquiète le plus Geralt : l'arrivée de la Chasse Sauvage, un groupe de cavaliers fantomatiques qui sème le Froid Blanc et menace de précipiter le monde entier dans une ère glaciaire. La Chasse poursuit Ciri, la pupille de Geralt, afin de mettre la main sur son pouvoir de manipulation du temps et de l'espace pour s'incarner définitivement dans le monde de Geralt.

Après avoir repoussé un assaut terrible sur Kaer Morhen grâce à l'aide de tous ses amis réunis et au sacrifice de son mentor Vesemir, Geralt découvre la vérité : la Chasse Sauvage n'est pas un groupe de fantômes, mais d'elfes malfaisants venus d'un autre monde, qui voyage à travers les dimensions. Geralt parvient à tuer Eredin, le chef de la Chasse Sauvage, mais le Froid Blanc ne pourra être arrêté que grâce au pouvoir de Ciri. En fonction des choix du joueur, elle meurt ou survit à l'opération et devient Sorceleuse, ou impératrice de Nilfgaard.

 

The Witcher 3 : Wild Hunt : photoLa Chasse Sauvage

 

 

Pourquoi c'est le meilleur jeu du monde ? Étonnant destin tout de même que celui de The Witcher 3 : Wild Hunt. Avec cet opus, CD Projekt RED prend le train en marche et cède à la tendance du monde ouvert, sans en proposer pour autant ni le plus grand, ni le plus stable, ni le plus fourni. Mais il y a bien une raison qui explique la gloire immaculée du titre et pourquoi on le retrouve évidemment en tête de notre liste : l'écriture et le travail d'ambiance du jeu sont proprement envoûtants, qu'importe les bugs ou le système de combat sommaire. Et avec les deux DLC, c'est carrément de l'hypnose.

Impossible de ne pas céder à l'invitation au voyage, de ne pas se laisser bercer par la douce mélancolie de la bande-son, de ne pas se laisser porter par le lyrisme des paysages. Une minute au galop sur le dos d'Ablette face à un crépuscule rougeoyant et vous voilà transporté dans une autre vie palpitante, à la découverte des légendes d'un autre monde peuplé de créatures plus belles et originales les unes que les autres, de personnages marquants qu'on adore ou qu'on déteste et dont il est possible d'influencer le destin en fonction de nos prises de position personnelles. The Witcher 3 : Wild Hunt est le monde ouvert le plus enchanteur du monde, et c'est ce qui compte. Un jeu pour l'histoire et l'Histoire.

 

The Witcher 3 : Wild Hunt : photoLes Moires préparent leur ragoût d'enfants 


Le moment le plus Witcher : On aurait pu vous dire la bataille de Kaer Morhen, mais ça aurait été trop facile, et on a été bien plus scotché par l'arc narratif au long cours du Baron Sanglant, du Witcher pur jus. Une quête qui balade le joueur par monts et par vaux pour résoudre une malédiction familiale et lui fait croiser la route de créatures magiques (Jeannot le Célicole) ou tragiques (le Couvin), avant de tomber sur les horribles Moires et l'esprit maléfique dans les profondeurs putrescentes de la Colline Dolente.

Puis vient un choix cornélien : sauver la femme du Baron Sanglant, ou sauver les orphelins que les Moires s'apprêtent à dévorer quitte à libérer l'esprit et apporter la destruction sur un village proche.

Bonus : le jeu de gwent de The witcher 3

Qu'est-ce qui se passe déjà ? Oubliez la Chasse Sauvage et la guerre entre Nilfgaard et les Royaumes du Nord : The Witcher 3 : Wild Hunt ne mérite d'exister que grâce au Gwent. Un jeu de cartes profond, d'une complexité innommable (non) et dont il faut collectionner chaque carte pour espérer compléter le jeu à 100%. Et tant pis pour ceux qui auront oublié de provoquer en duel un personnage décédé détenteur d'une carte unique : il faudra tout recommencer. C'est à ses soft locks qu'on reconnaît un chef-d'oeuvre du jeu vidéo.

 

The Witcher 3 : Wild Hunt : photoTrouver Ciri ? Elle peut bien attendre sur l'Île des Brumes, je dois jouer à un jeu de cartes nul

 

Pourquoi, en fait, c'est ça le meilleur jeu du monde ? Parce qu'en plus de mettre des 200/0 à des ordinateurs à l'intelligence aussi vive que celle d'un escargot trépané et de collectionner de jolies illustrations qui ne servent à rien, jouer et construire le meilleur deck de Gwent n'est même pas utile pour finir la quête scénarisée associée. Qu'on perde ou qu'on gagne le tournoi de Novigrad ne change rien et n'influence en aucune sorte les fins possibles pour cette quête. Inutile, et donc indispensable.

Le meilleur moment du jeu : Torcher n'importe quel malheureux PNJ avec un deck Scoia'Tael, la faction la plus pourrie de ce jeu de cartes absurde. CD Projekt RED n'ayant même pas eu la décence d'équilibrer un tant soit peu ses différentes couleurs de jeu, démolir un joueur des Royaumes du Nord avec de pauvres contrebandiers Havekar a quelque chose de grisant. Un peu comme dégommer tout seul soixante morveux de maternelle à la balle au prisonnier en visant la tête et les regarder pleurer. Bravo, vous voilà un Dieu suprême, rien ne peut vous résister.

Tout savoir sur The Witcher 3 : Wild Hunt

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commentaires
BruceWayne
21/04/2022 à 07:05

The Witcher 3 est un jeu immense : quelle claque !

Turtle
20/04/2022 à 12:02

L'un des pire article que j'ai pu lire, votre avis sur thronebraker est complémenter subjectifs et a la limite de mensonger, d'autant que faire une liste pour classer les jeux dans leurs ordre de sortie ça sert a rien

Sinnerman
18/04/2022 à 14:58

Vous êtes vraiment durs avec Thronebreaker. L'écriture n'est peut-être pas au niveau de TW3 mais les personnages sont attachants, Meve est très charismatique et le narrateur (vf) a une voix prenante ce qui ne gâte rien. Il y a aussi un clin d'oeil a Gaunter De Meuré au cas ou vous auriez oublié d'en parler, plutôt que le soi-disant grossier cameo de Geralt.

Yo
17/04/2022 à 20:01

Concernant Thronebreaker, il est décevant de lire que l'apparition de Geralt n'est qu'un caméo prévisible... Celles et ceux ayant lu les bouquins ont clairement compris qu'il s'agit de suivre les aventures de la reine Meve durant la période des 5 romans de la sage. C'est donc une histoire parallèle, qui reprend les points clés de la saga, dans laquelle on lit régulièrement l'avancement de la guerre entre nilfgaard et les royaumes du Nord, dont la Lyre et Rivie.
La rencontre n'est pas un ressort scénaristique de pur fan service : c'est l'adaptation directe d'un chapitre des livres !
Et Sapkowski a bien fait de Geralt de Riv un chevalier de Riv, par l'intermédiaire de la reine, ironie caractéristique de son œuvre.

En conclusion : le jeu Thronebreaker est une très bonne adaptation du background de la saga du sorceleur, axé sur un arc narratif construit sur des éléments marquants des bouquins, et complétée par l'équipe de CD Projekt

blame
17/04/2022 à 18:25

je rejoins "Zarbialnd" je ne savais que le 1 était plus apprécié que le 2. mais clairement le 1 a été une claque monumental pour moi pour sa narration, l'ambiance son système en mode hack n slash que je déteste normalement. C'est celui qui m'as donné envie de lire ensuite les livres.
La fin du 1 ma donné clairement une claque. le 2 bien que beau m'as déçus avec ce côté plus chapitré.
pour le 3 j'ai surtout adore l'extension Blood And Wine avait la rencontre d'un personnage important dans les bouquins. Et l'ambiance à la toscane

Kimfist
17/04/2022 à 16:38

The witcher 3 dispose également des meilleurs mise en scène de cinématique que je n'ai jamais vu.

Je reste envoûté par toutes les mises en scène concernant Yennefer et Gérald.

Zarbiland
17/04/2022 à 11:05

Pour avoir jouer les 3 witchers au moment de leur sortie, le premier witcher même s'il souffrait d'un délai de chargement interminable chaque fois qu'on entrait dans une petite maison était largement au dessus du 2 en terme d'appréciation par les joueurs.