Annabelle 2 pourrait devenir le film le plus rentable de 2017

Alors que s’achève la saison estivale et sa farandole de blockbusters au budget colossal, dont une énorme partie a réalisé d’inquiétantes contre-performances au box-office, un  petit film d’horreur pourrait devenir le film le plus rentable de l’année.

Si Annabelle premier du nom avait amassé quelques 250 millions de dollars, sa réception auprès de la presse comme du public fut catastrophique, ce qui ne laissait pas présager grand-chose de bon pour sa séquelle. Néanmoins cette dernière a déjoué pas mal de pronostics, puisqu’elle est en bonne voie pour réaliser un score équivalent à Annabelle, voire le dépasser.

Annabelle est ravie

Annabelle : La Création du Mal n’a coûté que 15 millions de dollars, en a déjà rapporté 96 à l’international et devrait avoir dépassé la barre des 100 millions sur le sol américain. Pour le moment, Get Out est encore en tête, avec 250 millions de dollars de recettes. Mais ce dernier a réalisé la plus grande partie de son succès aux USA (175 millions de dollars), sans doute en raison d’un récit très en prise avec le contexte sociétal nord-américain.

Annabelle : La Création du Mal entamant seulement sa carrière et devant encore sortir sur plusieurs territoires, le film dérivé de Conjuring peut raisonnablement espérer lui passer devant. Une situation qui confortera la franchise lancée par James Wan , qui a déjà rapporté plus d’un milliard de billets verts.

Quoi qu’il en soit, non seulement le cinéma d’horreur a coiffé tout le monde au poteau en 2017, mais les réussites des deux films cités ci-dessus pourraient peut-être amener les studios à repenser leurs investissements. En effet, l’été 2017 s’impose comme un des plus mauvais, sinistres et décevants économiquement pour Hollywood. Par conséquent, se faire coiffer au poteau par deux productions au budget ridicule, dont un projet totalement original, pourrait faire cogiter pas mal de monde quant à l’opportunité de fabriquer en série des produits ultra-coûteux, pensés comme l’exploitations de marques déjà connues (suites, remakes, reboot, etc…).