Ça : le réalisateur explique pourquoi le clown va nous terrifier

Le clown maléfique de Ça fera prochainement son grand retour sur les écrans. Et son réalisateur est particulièrement content du résultat.

C’est l’évidence, une grande partie de la réussite de cette nouvelle adaptation tiendra à l’incarnation de Grippe-Sou, la monstrueuse entité qui hante les sous-sols de Derry, principal décor de Ça. C’est donc logiquement que le réalisateur Andres Muschietti s’est longuement interrogé sur le meilleur comédien à embaucher pour revêtir la défroque du terrifiant clown.

Tim Curry, l'homme qui a détruit le business des clowns et interprété Grippe-Sou le premier

Pour autant, et comme il l’a expliqué à Variety, il n’a pas cherché à dupliquer l’incroyable performance de Tim Curry dans la première adaptation de 1991, devenue une source d’angoisses nocturnes pour toute une génération de coulrophobes.

« Je voulais être fidèle à l’essence du personnage. Je savais que je ne voulais pas suivre la voie de Tim Curry. Bill Skarsgard a attiré mon attention. Le personnage des manières douces et enfantines mais il y a quelque chose de très dissonant en lui. Bill possède cet équilibre en lui. Il peut être gentil et mignon, puis devenir très perturbant. »

Et son successeur : Bill Skarsgard

Une question brûle nécessairement les lèvres : s’il ne fait pas grand doute que Bill Skarsgard était bien flippant comme il faut une fois son costume revêtu, comment s’est-il comporté sur le plateau, et a-t-il collé une frousse de tous les diables aux jeunes héros de Ça ?

« Il ne restait pas dans le personnage entre les prises, mais nous avons essayé de maintenir une distance entre lui et les enfants. Nous voulions conserver l’impact de leurs confrontations au moment où les caméras tournaient. La première séquence où Bill a interagit avec les enfants, il était amusant de voir comme le plan fonctionnait. Les enfants étaient très très angoissés par Bill. Il faut dire qu’il mesure 1m 92 et est lourdement maquillé."

Vivement le mois de spetembre, histoire qu'on flotte tous en bas.

La rencontre entre Georgie et Grippe-Sou, scène emblématique du roman et de la première adaptation