Cannes 2017 : sifflets, huées, problème technique, la projection d'Okja échauffe les esprits

Jacques-Henry Poucave | 19 mai 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Jacques-Henry Poucave | 19 mai 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Précédé d’une polémique anachronique et passablement absurde, la projection d’Okja, premier film Netflix en compétition officielle, a été émaillée d’incidents.

Tout a semble-t-il commencé dans la plus pure tradition Cannoise, à savoir avec des sifflets, tels qu’on en entend régulièrement lors des projections de presse. Encore convaincus que Netflix (sans qui le film de Bong Joon Ho n’existerait pas) représente une menace pour le Septième Art, certains ne se sont pas privés pour manifester leur mécontentement lors de l’apparition, sur l’écran du Grand Théatre Lumière, du logo de la firme.

 

Photo Ahn Seo-hyun

 

Huées auxquelles répondirent des applaudissements nourris. Tout aurait pu en rester là si Okja n’avait pas entamé sa projection... au mauvais format. Une erreur technique qui masquait les 2/5ème de l’image, rendant le visionnage impossible. D’où un mouvement d’agitation de la part du public – il en faut peu pour transformer le critique cinéma en gorille aviné – pour signaler aux équipes techniques que la projection ne se déroulait pas normalement.

La séance a pu reprendre normalement après une interruption d’environ 7 minutes. Contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là, la projection ne s’est donc pas transformée en bataille d’Hernani, mais aura souffert d’un aléas technique tels qu’on en rencontre régulièrement au cinéma, en Festival… et à Cannes.

Gageons que les plus agités y verront sans doute la marque d’un  complot galactico-reptilien de la part des équipes de projection du Festival à l’encontre de Netflix. Vous pouvez reprendre une activité normale.

 

Affiche

Tout savoir sur Okja

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commentaires
Ben
20/05/2017 à 10:49

Changer un format de film ne demande que 2 secondes, il n'y a qu'un bouton à appuyer! Ce n'est pas difficile, alors 7min je ne comprends pas!

Simon Riaux
19/05/2017 à 13:17

La critique est en ligne !

maxleresistant
19/05/2017 à 12:39

Et sinon pas d'echos du film lui meme?

Greg
19/05/2017 à 11:58

Ça arrive souvent à Cannes ! Lors de la première projection de Only God Forgives à 8h, le film s'était brusquement interrompu au bout d'1h, et on avait dû attendre quasiment 30 mn pour voir la fin.
Netflix n'y était pour rien à l'époque...

Iansolo
19/05/2017 à 11:56

La prochaine fois je commenterai une projection quand un voisin fera du bruit en mangeant du popcorn ...