Kaamelott arrivera bel et bien au cinéma et en plus ce sera une trilogie

La série Kaamelott, c'est quand même une histoire de famille, celle des Astier en particulier. Entre Alexandre, le père Lionnel et le frère Simon, le trio venu du théâtre a redéfini les codes de l'humour télévisuel français avec tellement de succès qu'on a hâte de voir ce que ça donne sur grand écran.

Cependant, on se doute bien que le film adapté de Kaamelott ne sera pas forcément une suite de sketchs mais davantage inscrit dans la lignée dramatique des deux dernières saisons de la série, là où Arthur quittait quelque peu le comique pour s'enfoncer dans l'histoire de sa propre légende en mode Origins. Et d'ailleurs, c'était plus ou moins le plan puisque l'ultime saison ouvrait sur une suite déjà prévue pour le cinéma à l'origine.

Et après des années d'incertitude et d'interrogation quant au destin de Kaamelott nous avions appris l'an passé qu'Alexandre Astier avait bien prévu de faire son film et que d'ailleurs, c'était même possible. Une grande nouvelle pour les fans même si, suite à cette annonce, le projet est retombé dans le silence intégral. Et nous voilà aujourd'hui, en 2017, trois mois après le début supposé des prises de vue (annoncées pour le mois de janvier par François Rollin en 2016), sans rien à se mettre de neuf sous la dent. Jusqu'à l'intervention d'Astier dans Le Gros Journal de Mouloud Achour le 4 avril dernier, où l'artiste en a enfin dévoilé que le film était bien en chantier et que son budget s'élèverait à 15 millions d'euros sans qu'il ait pour autant une date de tournage à l'heure actuelle. Confirmant au passage qu'il serait bien entendu toujours le Roi Arthur et que c'était d'ailleurs "le seul truc que je peux te balancer."

L'autre nouvelle, qui n'a pas été infirmée, loin de là même, c'est la possibilité d'une trilogie. Le Film Français en avait parlé l'an passé, en ajoutant qu'ils ne seraient pas tournés au même moment. Et, à ce jour, comme ce détail n'a pas été remis en cause, on peut donc penser que c'est bien ce qui est prévu, à condition évidemment que le premier film cartonne dans les salles mais, étrangement, on n'a aucun doute là-dessus.