Oscars : Donald Trump sait pourquoi la cérémonie a foiré

Jean-Luc Hassaique | 28 février 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Jean-Luc Hassaique | 28 février 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Les Oscars ont beau être une des cérémonies les plus millimétrées du monde, ils viennent de se prendre les pieds dans le tapis. Et Donald Trump sait pourquoi.

Comment donc Warren Beatty et Faye Dunaway ont-ils bien pu annoncer le mauvais gagnant lors de la remise de l’Oscar du Meilleur Film ? Attaque de reptiliens judéo-maçonniques ? Grosse bourde ? Complot crypto-cinéphile ? Bien malin qui saura trouver le couac originel qui amena l’équipe de La La Land à monter sur scène en lieu et place de celle de Moonlight.

Mais un homme d’exception sait peut-être ce qu’il s’est passé. Il s’agit bien sûr de Donald Trump, qui a expliqué dans les colonnes du site Breitbart tout le mal qu’il pensait de la cérémonie.

 

Donald Trump

 

« Je pense qu’ils étaient tellement concentré sur la politique qu’ils en ont loupé leur final. C’était un peu triste. Ça a retiré le glamour des Oscars. La soirée n’était pas vraiment glamour. J’ai déjà été aux Oscars. Là, quelque chose de très spécial manquait à l’ensemble, du début à la fin c’était triste. »

Il faut dire que l’actuel président américain n’a pas été épargné lors d’une soirée où plusieurs artistes seront revenus sur les polémiques et ratages surréalistes qui ont émaillé ses premières semaines à la Maison Blanche, Jimmy Kimmel allant jusqu’à tenter de provoquer de sa part une des diatribes twittées dont il a le secret.

Toutefois, ce type de prise de positions est finalement très classique. On se souvient par exemple que George W. Bush avait été régulièrement et sévèrement étrillé, sans que le « glamour » n’en souffre trop.

 

Poster Emma Stone, Ryan Gosling

Tout savoir sur La La Land

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
Vous aimerez aussi
commentaires
King
28/02/2017 à 15:20

Un president qui passe son temps à "clasher" les artistes de son pays, au lieu de bosser.
C'est Christophe Foltzer qui a raison, peut être sommes nous rentrés dans une dimension parralèle sans nous en rendre compte ????